Nous sommes 32, vous
avez bien lu, alors que d’habitude nous sommes plutôt 23. Pas d’inversion de
chiffres pour l’auteur du compte-rendu mais il y a des explications logiques à
cette participation en hausse.
Nous sommes en
période de petites vacances et les grands-parents sont de garde d’où la
présence de toute une jeunesse. C’est le retour du beau temps, voilà qui explique
le renfort de marcheurs que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Enfin, l’apparition
discrète de quelques sacs nous fait penser que la perspective de cueillir des
champignons a pu en motiver
quelques-uns.
Jacques guide. C’est
une marche douce en forêt de feuillus mais l’absence de dénivelé génère une allure quasi normale. Ce
n’est pas encore l’automne, la nature est toujours en tenue d’été pour quelque
temps. Les pluies abondantes de ces
derniers jours n’ont pas encore réussi à effacer les méfaits de la sécheresse
estivale et nous n’avons pratiquement pas à
faire de crochets pour éviter les bourbiers.
Les champignons sont
bien là, surtout les lépiotes élevées ou coulemelles à déguster comme un steak
mais ce sont les cèpes qui ont surtout la cote.
La balade n’est pas
très longue. Elle se termine cependant de manière sportive. Nous coupons la
départementale à la sortie d’un virage pour rejoindre les voitures. La
circulation est assez dense. Heureusement Antoine, posté en amont, nous
prévient du danger mais comme nous ne maîtrisons pas le langage des sourds-muets
nous nous méprenons sur certains de ses gestes. Nous ne subirons pourtant pas
le sort des grenouilles amoureuses que des jaloux écrasent aux abords de l’étang
de la Noue chaque printemps. Peut-être qu’au printemps nous risquerions
davantage !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire