Jeudi 8 octobre 2020. Après-midi de ce début d’octobre sans
pluie donc mémorable ! Nous sommes onze amuriens plus un bizotin. Mais où
sont donc passés les 486 autres habitants du village ? Nous en voyons un premier dans son jardin,
ratissant les feuilles d’automne, pas avare de ses figues puisqu’il nous permet
d’en manger quelques-unes si le cœur nous en dit. Nous sommes sur un circuit
des balades vertes. Notre marche douce verte porte bien son nom : à peine
6km, peu de dénivelé. Nous prenons le
temps d’observer une chenille noire boulottant une feuille, d’éviter une mort
prématurée à une autre égarée sur la route, d’admirer trois chevaux à la
crinière blonde et deux magnifiques taureaux Aubrac derrière une bouchure, de
faire des pauses, de se réjouir de voir
à quel point les prés ont reverdi après
les pluies des jours passés. Notre deuxième bizotin, il est assis sur un banc à
un carrefour de chemins après la ferme de la Cruzille, un seau plein de
mousserons et quelques rosés à ses pieds. Il a le bagou du gars à qui on la
fait pas, qui connaît le coin comme sa poche et pourtant
« il est pas d’là, il est d’Blanzy mais il est marié à une fille
des Bizots depuis 40 ans ». Nous le laissons sur son auguste banc et
descendons jusqu’au joli pont sur la Bize avant la dernière grimpette jusqu’à
la place de l’église du village où nous avons garé nos voitures.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire