Les 10 de l'AMUR.


Allez zou !  C’est reparti pour une nouvelle saison et histoire de bien se mettre en jambes rien de tel que de petites grimpettes dans le Morvan.
Pour la 1ère grande randonnée direction Villapourçon, jolie bourgade d'un peu plus de 400 habitants située  entre Saint léger sous Beuvray et Moulins Engilbert.
Villapourçon (ville à pourçons) tire son nom du fait de l’élevage intensif de porcs qui s’y pratiquait autrefois. 
Départ prévu 10 h mais bon la grille de mots croisés pour certaines qui ne veut pas se finir à temps lors du petit déjeuner fait que les 10 Amuriens présents entament leur périple avec un peu de retard. Qu'importe, nous ne sommes pas pressés.
La météo....alors comment dire... météo France annonçait averses éparses, la météo agricole idem mais retour soleil dans l’après-midi. Les deux avaient raison. Cependant, durant une bonne partie de la rando, ce ne fut que ''déponchotage'' et ''reponchotage''. 
Cette rando d'environ 15 kilomètres nous emmène au gré des chemins et forêts morvandelles, nous fait passer près du Château des Moines, belle bâtisse bourgeoise du 19ème siècle de style néoclassique. Un arrêt au lieu-dit Carré la Rose nous permet de rencontrer une charmante dame hollandaise qui nous autorise bien volontiers à caresser ses 2 magnifiques chevaux d'obstacles.
La route se poursuit et l'heure du pique-nique approche. Il est prévu sur la digue paysagère de l'étang de Rangère mais Madame Pluie en a décidé autrement. Pas grave, un Amurien n'est jamais sans ressource alors 10...D'un commun accord nous nous arrêtons dans le petit chemin juste avant d'arriver à la digue, sous les arbres.
L'étang est sérieusement ''en baisse'', la sécheresse est partout. Finalement nous ne sommes pas mécontents d'être sous la pluie.
Le repas terminé nous reprenons la route direction Dragne tout petit hameau qui dépend de Villapourçon.
La Dragne est aussi une rivière et un sous affluent de la Loire d'une longueur de 30 kilomètres qui prend sa source à Villapourçon pour traverser Onlay, Moulins Engilbert, Préporché et Vandenesse. C'est dans cette dernière commune qu'elle se jette dans l'Aron.
Nous continuons notre chemin en empruntant le chemin de grande randonnée de pays du tour du Morvan. Les discussions vont bon train : Quid de toutes les tomates récoltées ? Coulis ou à la provençale ? Et les aubergines ? 
Nous en profitons aussi pour apprendre à nos amis anglais quelques expressions ou mots que nous utilisons couramment mais....qui ne sont pas d'origine française. 
La pluie continue par intermittence et de beaux spécimens d'escargots bien de chez nous ceux-là font leur apparition.
Le retour se fait tranquillement chacun plus ou moins à son rythme et nous voilà de retour devant la très belle église du 12eme siècle dédiée à Saint Symphorien, de style roman au clocher décalé. Nous nous apprêtons à sortir des voitures quelques ''sucreries'' quand nous voyons arriver un jeune couple de hollandais à vélo. Ils sont à la recherche d'une boulangerie ou d'un bar ouverts. Là ça va être compliqué jeunes gens...
Oui mais nous les Amuriens, avec notre grande générosité nous ne laissons jamais les âmes en peine.
Et hop ! Venez goûter avec  nous !  En prime un petit coup de désinfectant pour madame qui a fait une rencontre un peu ''poussée'' avec des ronces. Ce sont des gens très sympathiques avec qui nous passons un très bon moment le tout accompagné de la tarte suisse aux prunes de notre Cath.
Voulez-vous que je vous dise ? Elle commence bien cette saison, très bien même ! 




























 

2 marches nordiques du 17 et du 24 Août

17 Août, circuit sur Broye : Fontenotte-GR-Chapey-Pierres aux Saints-Velay-Choselin- Fontenotte par le GR. 9.8km pour 225m de dénivelé positif. 4 participants.
Pour un démarrage en douceur, c'était plutôt réussi.
Ce parcours nous a permis de tester le nettoyage et débroussaillage du GR entre Choselin et Fontenotte effectué en Juillet et Août par deux équipes en deux temps : Les deux Jacques puis Daniel, Gilles et Michel. Cette dernière équipe avait également re-balisé le tracé rendu confus à certains endroits par des chutes d'arbres.

24 Août, Maison-Loye : 8,9km, 5 participants.
Le niveau inquiétant du réservoir du Martinet permet de comprendre les raisons des restrictions d'eau sur Le Creusot. Nous ne l'avons jamais vu aussi bas. Un pêcheur que nous voyons souvent sur le sentier a tendu ses lignes loin de la berge. La diminution du volume d'eau augmentant la concentration de poissons assure certainement une bonne pêche.
Niveau de l'eau au barrage


Au départ du sentier au bord de l'étang

Plus une goutte d'eau !


Marche douce au sommet de La Certenue.

14...18...puis 20. C'est la norme pour les marches douces matinales de l'été. Tout le monde n'est pas en vacances. Nous accueillons même deux estivants, une dame venue rendre visite à sa sœur et, en pension chez les parents  de Valérie qui fit les beaux jours de l'équipe minime de volley du COB, son chien. Pour mémoire, nous mentionnons nos deux couples d'Anglais, fidèles à nos marches douces, et parmi eux, Peter qui va se lancer à nouveau sur un tronçon de 250 km du Saint Jacques de Compostelle.

Nous poursuivons deux buts : nous dégourdir les jambes et profiter des points de vue. Le ciel est bleu mais un peu brumeux. Daniel avait pu prendre quelques photos d'horizons lors de la reconnaissance et nous aurons un cliché de l'église de Fragny, impossible à distinguer ce matin.


 Eglise de Fragny.
 Les éoliennes de Côte d'Or.
 Broye.
 Vallée du Rançon coincée entre le Mt Jeunot et le Plateau d'Antully.
Découverte du point de vue à l'aire d'envol des parapentes.




 Le petit chalet, refuge apprécié en cas de mauvais temps pour pique-niquer.
 Le Mt Beuvray.
 La table d'orientation côté Mesvres et Etang.
 Fontaine de La Certenue.
 Antenne multi usage.
 On n'a vu personne.
 Sentier ombragé apprécié.
 Un arrêt.
Maisonnette à restaurer.
La Croix de Montrion.

AMUR sur plusieurs fronts.

Ils se sont enfin retrouvés sur le terrain : Le Maire de Broye et Jacques G, le responsable du bon entretien de nos sentiers.
 Profitant que l'édile avait enfilé un short, Jacques l'a conduit aux Périzans sur un secteur où AMUR mène un combat de longue haleine contre des orties impérissables. Le but de la rencontre n'était cependant pas celui-là bien que...
Il s'agissait d'officialiser une variante du circuit de La Louvetière qui permettra d'éviter une grande partie de la route goudronnée des Vernes de Lyre. L'affaire étant entendue, dès cet après-midi, le chemin s'est retrouvé tondu et balisé par Jacques et un de ses petits-fils qui a réussi avec brio la conduite de notre tondeuse-débroussailleuse. 
Autre point, la maison voisine du lieu de départ du circuit risque de se vendre avec pour conséquence la nécessité de dévier le parcours. Une solution relativement simple est envisageable.
Pendant ce temps, Bernard K et Jacques L continuent la numérisation de certains GR traversant le département. Cette année est concerné le secteur Autun- Dettey et pour aujourd'hui, Autun-Broye.
Daniel, après les avoir conduits au point de départ, est chargé de prendre des photos sur le parcours et de les retrouver de temps à autre pour faire le point. Fort de son excellente connaissance du trajet, de la vitesse moyenne d'un randonneur et en introduisant une pincée d'incertitude, Daniel a réussi à avoir tout faux sur l'estimation de leurs passages, trop en avance et imaginant les pires accidents ou trop en retard et c'étaient eux qui revenaient sur leurs pas, angoissés de ne trouver personne. Seul moment de parfaite coordination, celui du casse-croûte, preuve que le siège de l'intelligence ne se situe pas dans le cerveau mais bien au niveau du ventre. 
Cette numérisation que notre Comité avait d'abord rejetée mais que nous avons finalement entreprise, étant le seul département de la Région à la refuser, avance maintenant correctement.  









 

marche nordique : Saint Symphorien

Trois marcheurs pour un parcours de plus de 7 km sur les hauteurs de Saint Symphorien et Marmagne dont deux fidèles Autunois.

Marche douce aux étangs du Fou.

C'est un matin qui invite à la promenade. Puissent tous les jours de ce mois ressembler à ce premier août, avec un peu de pluie la nuit car la nature meurt de soif après les deux épisodes caniculaires de juillet. Nous sommes 18. Quelques-uns font leur grand retour, signe qu'ils sont à nouveau en forme. Nous avons rendez-vous à la Maison des Chasseurs qui est également la nôtre puisqu'elle est communale.
 Après 800 m sur une petite route, nous pénétrons dans le sous-bois. Nous ne le quitterons plus. Une première pause permet de parler des futurs panneaux qui devraient enrichir le circuit de La Louvetière. Nous abordons la seule côte un peu sérieuse du parcours. Elle nous amène à l'allée des Chênes. Nous nous y engageons sur quelques mètres uniquement pour découvrir le paysage. A 64 degrés nous apercevons le clocher de l'église de Fragny tandis qu'en face de nous, à 512 m et à 120 degrés culmine le Mont Jeunot.



Les étangs du Fou sont le but de la balade. Je vous rassure, pas de rencontre fâcheuse en perspective, le fou en question, c'est le foyard, le fagus latin, notre hêtre qui aura de la peine à résister au réchauffement climatique. Le niveau de l'eau a baissé. Quelques poissons chassent. Des oiseaux migrateurs viennent s'y reposer lors de leurs longs voyages. Aujourd'hui, nous n'en verrons pas. Ce n'est ni l'heure ni la saison.



Nous passons devant une cabane de chasse, longeons l'enceinte du parc du château de Montjeu. Des chiens aboient de l'autre côté du mur. Un projecteur s'allumerait si, de nuit, nous nous approchions du portail de la Porte de Broye. Manifestement les manants ne sont pas les bienvenus.
Nous retrouvons le trajet emprunté à l'aller au lieu-dit "La Queue de Maine". Par curiosité, je regarde sur internet. Ce lieu est cité. Je lis "Trafic fluide". Le contraire serait surprenant à moins qu'il y ait une concentration de 4X4. Voilà comment des camionneurs confiants dans leurs GPS se retrouvent coincés au fond des bois.
D'après quelques érudits, Queue de Maine viendrait de "Condamine" terme historique employé pour qualifier les terres seigneuriales en Bourgogne (aux alentours du XIIe siècle) et dont la signification littérale est "prairie appartenant au seigneur."
La ferme a totalement été rasée et le four à pain attenant a disparu, sans doute récupéré par un amateur de belles pierres.

Dessin réalisé par Madeleine E avant que la ferme ne disparaisse.


  Nous
faisons une brève halte devant de magnifiques spécimens de la race Salers (mais nous n'en sommes pas sûrs) et nous regagnons les voitures aux alentours de 11h30 comme prévu. Pas d'agapes à l'arrivée, c'était une marche douce. Nous n'avons pas dépensé suffisamment de calories.