Noël nous aura concocté une balade adaptée à la température presque caniculaire : que du sous-bois.
Après un bon kilomètre tout en douceur, nous voyions se dresser le sentier qui conduit au Tronchet. En s'accordant quelques pauses, les 10 participants (pour une fois les hommes étaient majoritaires) en venaient à bout, balisant la piste de gouttes de sueur. Le passage au bord des étangs du Fou nous enchantera toujours. A chaque fois, nous sommes étonnés par la sérénité du lieu.
Avant d'aborder la descente sur Champmartin, nous réalisions quelques travaux d'hydraulique, le ruisseau ayant été détourné dans le chemin par quelques galopins amateurs de barrages. Il y a un certain nombre d'années que nous n'osons nous avouer, nous aurions bien pu être ces chenapans. Le chemin est vraiment dégradé par endroit, alternant passages boueux ou rocheux. A quoi bon détourner les sources, les traces des roues de motos remettant l'eau au milieu du sentier.
A Champmartin, le tracé se dressait à nouveau mais nous obliquions assez vite sur la gauche pour emprunter le chemin de la Chicolle, occasion pour Noël d'évoquer des souvenirs d'enfance. Bernard s'asseyait dans le fauteuil du bureau champêtre insolite installé au milieu des arbres. Oeuvre d'art ou décharge sauvage ? Chacun interprétera selon sa sensibilité.
Nous revoilà au Tronchet mais nous suivions la route forestière de la Porolle pour descendre à la Fiolle. Quelques fenêtres s'ouvraient à travers les arbres pour nous permettre d'admirer les monts du Morvan.
Nous n'allions pas nous quitter brutalement. Nous reprenions les voitures pour nous installer au théâtre de verdure de Mesvres et déguster quelques chatteries préparées par les deux soeurs
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