Marche douce à Marmagne


Marie-Claire nous a donné rendez-vous au bourg de Marmagne pour une promenade inhabituelle, tout au moins pour sa deuxième moitié.

Une partie plate nous conduit au hameau de Saint Sulpice.
 
 
 Nous apprécions la passerelle qui enjambe le ruisseau des Bruères mais la première halte conséquente est consacrée au hameau de St Sulpice.





Celui-ci était jadis un véritable village. Des vestiges de la civilisation gallo-romaine se retrouvent dans ce vallon. Au bord du ruisseau s’élève un tertre circulaire en tronc de cône dont la base mesure environ 100 mètres de pourtour et s’élève à 6 à 8 mètres par rapport aux terrains voisins. La partie supérieure présente un plateau ovale, la base était entourée d’un fossé alimenté par le ruisseau et maintenant à peu près comblé. Il s’agissait d’une tour de défense destinée à protéger les habitations voisines et bâtie au point le plus bas d’un chemin que l’on suit entre Velay, Chapey, La Croix Blanchot, Les Descloix, Sait Sulpice, les Milliens et qui rejoignait sans doute les hauteurs de Visigneux et le plateau de la Croix Brenot. C’est à proximité de ce hameau que l’on situe la première église de Marmagne. Non loin de la Tour, au milieu d’épais taillis se trouvent des ruines de murailles à flanc de terre, entourées d’un large fossé. Le site se nomme « Château de Peaudoye ». Là se dressait autrefois un château féodal. Il semble même que ce hameau ait été en fait  l’agglomération la plus importante de la commune actuelle de Marmagne puisque la primitive église s’en trouvait proche, et qu’il continuait un habitat gallo-romain important.   

La chapelle de St Sulpice qui est mentionnée dès 1314 était autrefois plus considérable qu’il n’y paraît aujourd’hui. On y disait régulièrement la messe et le cimetière du hameau était tout à côté.  Seul, le petit oratoire qui subsiste encore fut restauré vers 1870.

 Nous accédons ensuite à Montvelle, aux Milliens et aux Jean-la Foi.
 
Bourg de St Symphorien
 
Le bocage
 
Bourg de Marmagne

Les Jean la Foi peuvent tirer leur origine du nom d’un personnage dont le surnom évoquait sa force. Ce serai en quelque sorte Jean le Hêtre (foy ou fay de fagus hêtre appelé encore le fou ou le foyard).




Nous redescendons au bourg. Marie-Claire nous fait découvrir des rues que nous n’avons pas l’habitude de fréquenter.

Calvaire aux Jean la Foy

La cabane au fond du jardin
 Noël a veillé à ce que cette randonnée demeure une marche douce. De la cupule d’un gland, il sait tirer un son aigu qui rappelle à l’ordre les contrevenants. C’est donc en pleine forme et bien groupés que les quatorze participants retrouvent les voitures à une heure convenable malgré le long rappel des activités que Daniel a cru bon de faire au moment du départ même s’il ne se faisait pas trop d’illusions sur l’efficacité de ses propos ; c’est pourquoi il avait jugé utile de rajouter « Mais toutes ces informations sont consultables dans les courriels que je ne manque pas de vous adresser et que je vous invite à regarder de près » .

Document consulté : notes sur l’histoire de Marmagne d’après Roland NIAUX.

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