Sur les hauteurs de Charbonnat

 Dimanche 29 septembre. Les Hauts de Charbonnat.

14h : Sont au rendez-vous à la Croix de Montjalmain seize marcheurs dont un  président, un maître-baliseur des circuits AMUR, sa Totoche* en bandoulière, treize amuriens, deux futures nouvelles adhérentes, un jeune venu-tout-droit-de-Paris armé d’un sécateur. Voilà la joyeuse clique qui s’est élancée sur le C1, l’une des plus belles randonnées de notre club, parfaitement décrite dans « les circuits d’Amur » sur le site http://www.louvetiere.fr/.

Notre objectif tout en cheminant : dégager de la végétation qui les dissimule, les traits, les croix, les tournez à gauche, les tournez à droite jaunes ou rafraîchir les balises écaillées. La Totoche du maître baliseur contient tous les outils indispensables à la tâche : râpe, brosse métallique, pot de peinture, pinceau, pochoir, morceau de vieux torchon. Chacun de nous aura l’honneur d’utiliser le pinceau sous l’œil attentif du « Maître ». Quant au jeune venu-tout-droit-de-Paris, il manie le sécateur comme un pro mais il est vrai qu’il fut scout en ses vertes années.

Bien sûr, comme toujours, nous prenons le temps de lire le paysage, de contempler les châtaigniers remarquables, d’apprécier le relief vallonné alentour. De la ligne de crête, à la Croix Rozian -le point le plus haut du circuit- nous cherchons les sept clochers des villages du val d’Arroux mais en vain ; ils sont cachés par les arbres ou perdus dans la lumière d’un soleil présent mais blafard.

La marche ne serait pas pleinement réussie sans un bel obstacle à franchir, un gros châtaignier effondré en travers d’un chemin.

C’est au pied de la Croix de Montjalmain que nous passons à l’ultime mais indispensable étape de notre balade : thé, cidre, tarte à la semoule, croquants aux amandes, pain d’épices et millefeuilles de pommes. Un conseil : évitez les prises de sang le lendemain de nos randonnées.

*« La Totoche », couteau suisse du baliseur, s’est perfectionnée au cours des ans. Sous un format réduit, elle est conçue pour faire face à toutes les situations et mériterait d’être homologuée. 



















 

Marche du 19 septembre en Planoise.

 

Marche douce ou extra douce ? chacun des 16 participants jugera en fonction de ses capacités physiques. Les trois quarts sont des dames mais elles font entièrement confiance au guide conférencier qui saura rendre attrayante une balade plutôt banale : jugez plutôt, uniquement trois lignes droites sans le moindre relief de pratiquement 2 kilomètres dont la dernière sur une route goudronnées, des allées très larges qui maintiennent les arbres à distance. Pas la moindre trace visuelle ou sonore de vie animale. Pas plus d’humains excepté un vététiste et, à notre retour aux voitures, des chasseurs en véhicules identifiables grâce aux remorques transportant des chiens.

Mais… un agréable après-midi de fin d’été à la température idéale et une nature habillée de vert, ses arbres entre deux âges chaussés de fougères resplendissantes de santé.

Nous arrivons à un carrefour qui permettra d’emprunter la deuxième allée. Première halte qui donne à Michel l’occasion d’évoquer la forêt de Planoise.

 « Pourquoi forêt de Planoise ? Ce nom vient sans doute du fait que la surface est relativement plane surtout côté Antully. La superficie actuelle est de 1790 hectares, ce qui en fait une des plus vastes de France. Elle s'étend du bois des Feuillies à Bois Mathey, Filhouse, bois Saint Martin, forêt de Montmain, Garenne Saint Claude, quartier Saint Blaise.

Cette forêt très ancienne est traversée par une voie romaine importante reliant Lyon à Boulogne sur mer. On raconte qu'en 1521, François 1er s'y est perdu au cours d'une chasse. Elle est parsemée d'une multitude de bornes royales ou épiscopales, vestiges de l’Ancien Régime et d’autres plus modestes et contemporaines »

 Nous reprenons notre parcours pour arriver au monument Magnard. Notre guide intervient à nouveau.

Léon Magnard inspecteur principal des eaux et forêts était un résistant de la première heure, membre du réseau Alliance. Il a géré des parachutages en forêt de Planoise et incitait les jeunes réfractaires au STO à rejoindre la Résistance.

Arrêté par les Allemands en septembre 43, il a été transféré à Dijon, siège de la Gestapo où il est mort en Novembre 43, suite à de mauvais traitements. Le monument est érigé à cet endroit car commun aux trois communes : Autun, Auxy et Antully.

 Notre dernière ligne droite est une route goudronnée modérément fréquentée par des automobilistes. Le groupe adepte des consignes de sécurité marche à droite en file indienne sur ce tronçon baptisé l’Allée de l’Epousée.

Michel a fait des recherches approfondies et nous en révèle l’origine.

« Une demoiselle de Broye, Jeanne Cottin, fréquentait un jeune homme de Repas, hameau d'Auxy. Le mariage était prévu le 6 Janvier 1769. Or, c'est juste ce jour-là que fut inaugurée la nouvelle route joignant Fragny à Auxy, route que Jeanne Cottin et sa famille empruntèrent donc pour la première fois, d'où le nom route de l'Epousée ou chemin de l'Epousée donné suite à cet événement. »

Le groupe moins Muriel, la photographe.

Premier carrefour.

Le guide conférencier.

Succession de trois longues lignes droites.

Une contre allée peu engageante.

                                               Le monument Magnard : 2 inscriptions.

 

Détail.

Exemples de bornes répertoriées à St Sernin 

Voir : http://www.gorria.fr/Menu/menu.html

 

Borne épiscopale.

Borne royale.



AMUR, co-organisateur de la marche "Les Roches d'Uchon"

 

Broc d’Uch – Amur : une collaboration qui marche !

Ce dimanche 15 septembre, la 2ème édition de la marche « Les Roches d’Uchon » organisée par l’association Broc d’Uch assistée par Amur, a attiré environ 500 traileurs et randonneurs. 
Trois circuits sont au programme dont deux avec ravitaillements. Cela représente beaucoup de travail en amont assuré par les deux associations: réunions, nettoyage des chemins, balisage, ravitaillements, etc...
9h, jour J : L'installation du ravito sur le circuit 21km du côté de Corcelle incombe à AMUR. 
 
Imaginez douze volontaires déchargeant le matériel, montant les pagodes, installant tables et bancs, coupant le pain, le chocolat, le fromage, les oranges et le pain d’épices, tartinant le pâté, la confiture, préparant les boissons et les plateaux. 
Entendez-les plaisanter, voyez-les s'octroyer, en attendant les premiers passages, une pause méritée autour d'un excellent café et de copieuses parts de gâteaux faits maison.  
Passons aux choses sérieuses ; Voici justement les premiers randonneurs, comme par hasard jeunes et fringants, amateurs de footing à un rythme soutenu, même pas essoufflés, comme s’ils n’avaient pas déjà (par)couru 15 km ; les marcheurs arrivent plus tard, bien en forme également. 130 randonneurs et coureurs environ ont choisi le grand circuit. Ils l’ont tous beaucoup apprécié, sublimé par les paysages variés. Le ravitaillement nous a valu également des compliments .  
Les bénévoles amuriens n’ont pas boudé non plus les plateaux repas prévus pour eux, agrémentés (avec modération) de quelques  bonnes bouteilles et  complétés par des desserts sortis des glacières ou des paniers, tout cela, bien entendu, dans la bonne humeur, comme toujours à AMUR.
 
 

 
 

 

Une recette de Claudine appréciée par les convives

Le Cake du Randonneur
Ingrédients/ pour 6
• 125 g de yaourt nature 0%
• 180 g de compote Ethiquable (mangue, banane, passion) framboise
• 2 œufs
• 15 g d'huile (environ 2 cuillères à soupe)
• 50 g de cassonade
• 1 sachet de levure chimique
• 150 g de farine
• 1 petite poignée de noix de pécan
• 50 g de chocolat coupé grossièrement
• 100 g de cocktail Rando (raisins golden, raisins secs et abricots) bananes, pommes

Préparation
1 : Préchauffer le four à 180°C .
2 : Mélanger ensemble tous les ingrédients liquides (yaourt, compote, huile et œufs).
3 : Ajouter la cassonade, la levure et la farine tamisée.
4 : Ajouter au mélange précédent la garniture (noix de pécan, chocolat et fruits secs), mélanger rapidement le tout et enfourner pour environ 45 minutes à 180°C.
5 : Pour finir, vérifier la cuisson en plantant une lame de couteau au centre, si elle ressort sèche, c'est que le cake est cuit !