27 mars : toute petite marche

Mini circuit découverte en vue de randos plus conséquentes.

A Broye, difficile d'éviter les côtes

A l'écoute du Maire

Etude d'une implantation d'éoliennes sur ce site
 
La fûtaie est agréable

L'arbre conteste

Ouverture sur le passé
 
16 participants. Pas mal de monde absent. Le printemps incite aux voyages mais pas que... Les retraités ont beaucoup d'occupations.

23 mars, marche sur Broye






 




21 participants par un troisième jour de printemps un peu frisquet mais sans les giboulées annoncées si ce n'est une ch'tite beurrée de grésil. Le parcours aura permis de compléter la reconnaissance de la future randonnée gourmande du 1er juin.

 


Formation

Louise et Jean ont participé ce samedi matin à la première demi-journée d'une formation intitulée Prévention et Secours Civique.
AMUR s'était engagé auprès du Comité Départemental Olympique et Sportif de Saône et Loire à faire suivre à un ou plusieurs de ses adhérents une formation en contrepartie de l'aide apportée par la Région Bourgogne à notre équipement en matériel informatique.
A l'issue du stage, les  participants seront capables d’exécuter correctement les gestes de premier secours d’urgence, d’empêcher l’aggravation de l’état de la victime et de préserver son intégrité physique en attendant l’arrivée des secours.
Cette formation est assurée par l’Union Départementale des Sapeurs Pompiers et un diplôme sera remis en fin de stage.
Voici une compétence supplémentaire à ajouter à celles que nous possédons déjà. 

Rando gourmande

La deuxième randonnée gourmande commune au Comité des Fêtes de Broye et à AMUR aura lieu le 1er juin. La gestion des inscriptions est faite cette année par le Comité des Fêtes. Le planning des heures de départ sera consultable sur le blog du Comité (voir ses coordonnées dans nos liens).
L'affichette et le bulletin ci-dessous vous fournissent de plus amples renseignements.
 
 



Un projet routier au XVIIIe siècle

D'Autun à Toulon-sur-Arroux par Mesvres, tronçon entre La Tagnière et Saint-Eugène.
 
A différentes époques plus ou moins éloignées de notre XXIème siècle, des hommes ont créé des voies de communication qu’ils estimaient indispensables. Nous en avons modernisé certaines mais d’autres, plus ou moins abandonnées à partir des années 1950 revivent aujourd’hui sous nos pas de randonneurs. C’est l’histoire d’un tronçon de l’une d’elles qu’Alain a accepté de nous conter au cours d'une balade d'environ 8 km.
Pourquoi au XVIIIème siècle un projet de route d’Autun à Toulon sur Arroux par Mesvres alors que d’autres tracés existaient déjà ?
Une voie entre Autun et Digoin passant par Toulon sur Arroux subsistait depuis l’antiquité et on peut en voir quelques vestiges. Un autre ancien chemin d’Autun à Toulon passait par Etang sur Arroux sur la rive gauche de cette rivière. Un troisième itinéraire médiéval permettait d’aller de Mesvres à Toulon en suivant cette fois le pied des collines. Il faut croire que ces cheminements présentaient chacun  à leur manière des inconvénients
Un arrêté du Conseil du roi à partir de 1651 a permis aux Etats de Bourgogne de prendre en charge la politique routière de la Province, politique qui a connu une montée en puissance financière et technique à partir de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Cette nouvelle voie d’Autun à Toulon sur Arroux par Mesvres  s’inscrit dans le programme de 1784 comme un tronçon de l’itinéraire n° 16 de la Généralité de Champagne à la Généralité de Lyon par Châtillon sur Seine, Semur en Auxois, Saulieu, Autun, Digoin et Marcigny. Elle se présenterait également comme le trajet le plus court entre Paris et Lyon avec un prolongement par Charolles, La Clayette, le col des Echarmeaux.
Nous qui empruntons des tronçons de cet itinéraire à pied ou en voiture, sommes surpris par le profil accidenté de cette voie en particulier les rampes de Montjeu , ou le col de La Chapelle sous Uchon.
Les arguments avancés tiennent compte des moyens techniques et humains, de la longueur du parcours et de son coût.
Les zones inondables et les traversés de rivières étaient des obstacles avérés. On empruntait souvent les chaussées des étangs pour  éviter la construction coûteuse ou délicate de ponts et d’aqueducs et les fonds de vallées devenaient impraticables une bonne partie de l’année. Les dévers à mi- pente nécessitaient de gros travaux manuels de terrassement réalisés à l’occasion de corvées impopulaires.
Les passages en crête évitaient ces inconvénients mais d’autres conditions étaient nécessaires pour mener à bien l’entreprise. Comme écrit dans le paragraphe précédent, le recours à la corvée était systématique et mieux valait passer par des zones habitées pour trouver de la main d’œuvre. En outre, villages ou hameaux  pouvaient offrir gîte et couvert aux voyageurs. La création de lacets rend les pentes moins abruptes. Le chemin par Montjeu et Mesvres se révèle le plus court.
Ne croyez pas que le projet ait été accepté d’emblée. Des habitants lésés par le tracé, des propriétaires contrariés par la traversée de leurs propriétés, des partisans de tel ou tel tracé ont  marqué leur opposition.
De l’avant-projet à la fin des travaux c'est-à-dire de 1756 à 1789 il se sera écoulé 33 ans.
Parmi les ingénieurs concernés, citons Le Jolivet, auteur de l’avant-projet, Dumoret, chef de service et Emiland Gauthey, concepteur  également du canal du Centre.
Après la dépose de voitures à la fin du parcours, nous nous retrouvons 20 au pied de la Voie Royale, la mal nommée, peut-être parce qu’elle a été inscrite au cadastre de 1830, époque de la Restauration. Elle est agréable et monte modérément. Son tracé a parfois été légèrement modifié. Nous retombons sur la D 46. La D 256 et la D 46 épousent une bonne partie de cette voie du XVIIIème siècle. Nous quittons rapidement la départementale mais des chemins fermés nous contraignent à un crochet sur une voie communale goudronnée. Nous retrouvons un chemin de terre et nous tournons à gauche au Haut du Roi en direction du Mast. Nous sommes sur le véritable itinéraire que nous n’avons pas pu suivre à cause de passages embroussaillés (Pas d’attilas dans le secteur). Nous contournons une digue abandonnée et arrivons à Corcelles.  Nos voitures n’ont pas été positionnées tout à fait au bon endroit pour le retour mais cela  n’a pas beaucoup d’importance.
Quelques mots sur notre guide, Alain. Il nous aura fait comprendre la démarche de ces concepteurs de routes à travers les siècles, chaque génération agissant en fonction des contraintes de l’époque. Encore merci pour la clarté de son exposé et sa disponibilité.
Les à-côtés : 2 jeunes campeurs (il fallait avoir envie) stationnant leur véhicule à côté des nôtres nous ont emboîté le pas mis en confiance par nos mines pacifiques. Mal leur en a pris. Nous allions à l’opposé de leur but. Après quelques échanges, nous les avons convaincus de continuer en direction de Dettey, notre village fétiche.
Jeudi, nous marchions manches relevées, aujourd’hui, c’étaient gants et bonnets à cause d’un vent froid et d’une pellicule brunâtre masquant le soleil, certainement ce nuage polluant qui recouvre une grande partie de la France.
Fin de balade chez Brigitte et Robert, les locaux de l’étape et les instigateurs de la balade. Du thé, du café, du cidre, des gâteaux et surtout une douce chaleur. Nous avons apprécié et eu de la peine à quitter ce nid douillet.
 
Un cercle studieux

Alain, notre guide bénévole
de la Société d'Histoire Naturelle du Creusot
et de la Société Eduenne.
Les randonneurs suivent le tracé décrit sur un plan

Cette maison a-t-elle connu l'animation du chemin ?
Commentaire d'Alain, notre guide, adressé à Brigitte organisatrice de la balade

Oui, dommage pour le temps, d'autant que le soleil était radieux ce
dimanche!

L'intérêt que porte le public pour l'histoire des chemins, quand on lui en
parle, est en partie dû au fait qu'il a une impression de découverte, de
"jamais entendu". J'ai souvent pu mesurer à quel point le nom des
ingénieurs - à part Gauthey - et des architectes des 18e et 19e siècles
restaient ignorés du grand public. Je pense que beaucoup de gens découvrent
que le chemin a une réalité historique, archéologique, qui est pour ainsi
dire à portée de main, pour peu qu'on s'en donne la peine; or c'est un thème
complètement délaissé par les historiens locaux.

Les photocopies sont d'un coût dérisoires; quant aux documents plastifiés,
je les garde pour une réutilisation éventuelle. Enfin, je crois avoir été
plus que correctement remercié, ce qui n'est pas toujours le cas, et j'y
suis d'autant plus sensible.

Au plaisir d'une autre sortie commentée donc!

Bonne journée et amicalement

Alain
 
 

En quête de jonquilles

Nous avons abandonné Uchon pour retrouver les bois de Montjeu. Après un slalom jalonné par quelques pierres saillantes sur le chemin du Tronchet nous arrivons à pied d'œuvre, attendus par Monique et Noël. Nous sommes 15 et 16 si nous associons à notre randonnée le border-colley  de Noël spécialiste du rapporté de bâton.
Nous avons prévu de prospecter trois sites différents. Le premier est bien exposé et les fleurs viennent tôt. Le second est marécageux mais c'est le plus prometteur. Il se mérite, les ronces et quelques arbres tombés défendant l'accès. Le troisième était couvert de fleurs avant la plantation des douglas. Nous nous rappelons les foules qui revenaient avec des brassées de jonquilles. Quelques irréductibles fleurissent encore là où les conifères laissent passer un peu de lumière.
Nous faisons un crochet par les étangs du Fou, un lieu protégé, réservé aux oiseaux migrateurs et nous traversons le petit ruisseau qui cache  peut-être encore quelques écrevisses.
Chacun rapporte son bouquet, c'était un des buts de la sortie mais même bredouilles nous aurions été contents,  car nous avons profité de l'essentiel, un grand bol d'air pur en pleine nature.
 










 

Avant le Morvandiau et la marche entre Autun et Le Creusot

Les grands travaux ont repris.
 3 châtaigniers en travers du chemin, des lacets à restaurer, des rigoles à canaliser, la coupe d'acacias en vue de la création d'une passerelle, Bob, Noël, Bernard, Michel et Daniel ont remis la nature d'équerre.



 


 
 

Passage en Corcellie

Le pont de Chevannes

Au pied de la Certenue côté Mesvres

Le gîte de la source des Sylves

Le gîte ne fait pas buvette

Pervenches précoces

En Corcellie, toile de Maître
 
ça c'était d'la bagnole

Noël, guide audiovisuel

Emeline bien surveillée

Chemin de la chapelle de la Certenue

pour les adeptes des circuits courts

Contemplation

Chasse au trésor

Retour

Un tronc accueillant

Le Mousseau


On va y  payer…

… mais en tout cas, on était 26 à nous régaler de la douceur de ce dimanche 9 mars et de notre belle et douce Bourgogne.
On va y payer, mais ça faisait belle lurette que le soleil ne nous avait pas fait la fête et qu’on n’avait pas marché avec nos ombres !
Noël, notre GO du jour, nous a concocté une belle rando de derrière les fagots : on part du Mousseau, on chemine à travers prés jusqu’au pont de Chevannes,  le pont des amoureux les plus courageux (les autres s’arrêtent aux deux ponts de Mesvres ), on continue vers les Domas et le gîte des Sylves , on tire un peu la langue pour atteindre Corcelle , et on la tire beaucoup sur le chemin qui grimpe à la Certenue. Mais la Vierge de  la Source, ah ! la Bonne Mère,  a mis à notre disposition deux louches en bel inox pour qu’on se désaltère à la fontaine.  On fait une pause avant de prendre le dernier raidillon qui mène à la Chapelle. Impossible de s’y recueillir et de s’y confesser puisqu’elle est fermée à clé. Et c’est donc toujours alourdis de tous nos péchés qu’on descend jusqu’au Rompey  pour rejoindre le Mousseau, le cidre, le thé et les gâteaux et rajouter à la longue liste le péché de gourmandise

Passage délicat
Mais des mains secourables

Moi, on ne m'aide pas
Qui a pris la grosse tête ?
Le peuple des ombres
 
Le diable

Dégage, charogne !

Une ombre longue, longue...

L'eau miraculeuse, c'est comme le caviar, à la louche

Je vous laisse le soin d'imaginer la légende

Brèves de randos
On va y payer, mais on s’en est mis plein les mirettes de ciel et de pervenches bleus. 
On va y payer, mais n’empêche on s’en est payé une bonne tranche !

On va y payer, mais qu’est-ce qu’on était bien, surtout que c’était gratis !
On va y payer, mais comme on dit, c’est toujours ça d’ pris !

Qui a dit quoi ?
On n’a plus les échalotes d’autrefois, mais je peux te filer de l’ail.

25 pieds ça me suffit, de toutes façons j’ai pas une bonne cave.
Du côté de Corcelle :
…y avait une petite picherotte d’eau et un gant de toilette et ils se lavaient la d’dans.

Sur le chemin de la Certenue et la chapelle :
On va à la fontaine ou au bistrot ?

Ah ! Ca se mérite la Certenue !
Avec Noël, ça descend jamais.

Eh, Noël, on va pas faire du tape-cul pour rien voir !
A la chapelle :
-              C’est qui qu’a la clé de la chapelle ?
-              Ma belle-mère mais elle est pas là en ce moment.
-              Je l’ai jamais vue
-              La chapelle ou la belle-mère ?

A propos de nos amis les chiens :
Les chiens y z’ont pas le temps de pisser après les roues quand on va trop vite.
-              Michel, c’est combien une licence pour les chiens ?
-              Ah, on fera un prix.
-              Ouais mais les chiens y z’ont quat’ pattes !

Encore des photos