Bonne Année 2014

On vous la souhaite en plusieurs langues
 
 
2014 : Y faudrot pas qu'vous s'yez écanachés à cause que vos artos godaillent dans vos croquenots !

 

Brandon n'a pas attiré les foules


 

Que 6 participants à cette mini-marche de 4 km sans dénivelé. C’était un peu prévu, les habitués étant absents ou pris par diverses activités, à moins que le ciel pas très engageant en ait découragé quelques-uns.

·         L’étang de Brandon

Cette retenue d’eau est très ancienne. Elle est en effet citée pour la première fois dans un document datant de 1409. On  reparle à nouveau de l’étang de Brandon en 1536.  Cette année fut si pluvieuse que l’eau monta très haut dans l’étang, si haut que la digue céda emportant des moulins et d’autres digues d’étangs situés en aval. Le propriétaire de l’étang, M. Hugues de Montessus, fit refaire la digue ce qui représenta 1586 journées de travail.

Puis au cours des siècles qui suivirent, l’étang fut plus ou moins régulièrement vidé pour recueillir le poisson. On y pêchait aussi à la ligne et parfois il était braconné. Après la dernière guerre mondiale, l’étang fut régulièrement exploité dans le cadre d’une activité piscicole  qui comprenait 8 étangs. On vidait le grand étang – c’est ainsi qu’on l’appelait – chaque année en octobre ou novembre et l’on recueillait environ 3 à 4 tonnes de poissons. Une vingtaine de personnes participaient à cette pêche : les membres du domaine de Brandon bien sûr et des gens du village. La dernière pêche eut lieu le 22 octobre 1957.

·         Future unité de traitement d’eau potable de Saint-Emiland

Une unité de potabilisation de l’eau provenant du Pont du Roi et de Brandon doit voir le jour début 2014 dans le Bourg de Saint-Emiland. Cette station remplacera celle de Brandon et celle du Pont-du-Roi, aujourd’hui vétustes et plus assez performantes. Parallèlement à ce projet, une conduite d’environ 11 km (diamètre 350 mm) doit être posée de manière à amener les eaux brutes des deux ressources à la future unité. Pour rappel, la conduite transportant les eaux traitées existe déjà.

·         Un peu d’histoire

Construit sur l'emplacement d'un camp gallo-romain, BRANDON, jusqu'au XVIème siècle, constituait un élément de défense du Duché de Bourgogne, puis fut aménagé en résidence.
Le Château de Brandon, ancienne place forte du système de défense du duché de Bourgogne, reste bien mystérieux sur sa colline. Il est inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 10 juin 1975. L'étang, d'une superficie de 48 ha, est une réserve d'eau potable. La pêche y est autorisée à condition d'avoir un permis fédéral. Un circuit pédestre en fait le tour (4 km). Au bout de l‘étang se trouve le hameau des Charbottins qui serait le plus ancien de la commune de Saint-Pierre de Varennes.
 
Cela allait de soi

 


 
un renne


 
 

 

Photos, Michel et Daniel. Infos d'après documents internet.

 

L’appel du 18 décembre a été entendu.

Il s’agissait tout bonnement de rassembler trois ou quatre vaillants AMURIENS déterminés à poursuivre le combat contre des envahisseurs sournois.
 Sus à la ronce rampant mollement de part et d’autre du sentier, au genêt détrempé prodigue de caresses baveuses, à l’ortie urticante sans oublier le robinier faux acacia au parfum suave mais aux rameaux épineux.
Il nous restait à terminer l’ouverture du sentier reliant le chemin de la Cave au Renard à la voie communale des Vernes de Lyre. Ces appellations mystérieuses inviteraient aux suppositions les plus romanesques sur leur origine mais nous n’étions pas là pour rêver.  En une petite heure, nous avions fait place nette à l’exception d’un tronc couché à l’entrée du chemin. Il devait sa survie à la mauvaise volonté d’une tronçonneuse qui, bien que sortant de réparation, refusa obstinément de démarrer. (Par pure bonté, nous ne vous communiquerons pas le nom du réparateur).
Aussi, nous attaquâmes un autre chantier en forêt de Planoise sur un nouveau tracé du GR. Il permet d’accéder à une passerelle sur le Rançon plutôt que d’emprunter le gué impraticable en cette saison. Attaquer est un bien grand mot. A part Jacques qui élagua quelques arbustes, nous nous contentâmes d’étudier une sortie moins abrupte à l’extrémité du sentier et  de recenser ce qu’il nous faudrait comme outils pour assainir certains passages.
Comme dans les contes de fée, à l’heure fatidique, le panneau arrière du 4x4 s’abaissa pour se transformer en table et apparurent alors bouteille (au singulier) et victuailles. Un chasseur de nos connaissances, sans arme, qui passait par là fut invité à partager nos agapes. Il faut savoir soigner ses relations. 
 


 
 

GR 131 : de pire en pire


En principe, les débardeurs doivent remettre le chemin en état. Soyons optimistes !
Photos Michel T.

Images de Dettey

5 décembre, nous sommes 22 pour boucler cette marche inscrite pratiquement chaque année à notre calendrier.
Profil de Napoléon ou Bonnet du diable,
ça dépend de l'angle sous lequel la roche est vue.

La Pierre Croule
La  légende revisitée
« 22 les v’là ! »
s’écrie effaré
le Diable de Dettey
les voyant débouler,
un jeudi de décembre blafard,
ces foutus doux-marcheurs babillards.
Ni une ni deux,
enfile sa veste
et, lamentable lopette,
sans demander son reste,
prend la poudre de l’escampette
laissant, dans sa fuite,
le benêt,
choir son énorme bonnet. 

D’ordinaire moins trouillard,
Pierre Croule,
son plus proche voisin,
renonce à suivre le fuyard
mais tout autant par la foule
inquiété,
ô tragique destin !
fait le dos rond, se met en boule,
et n’ose plus broncher.

 
Un micro-climat à Dettey.
Des roses en décembre


Reflets
 


On risque de s'y casser les dents


 
Poème : Catherine
Photos : Daniel 

 

Marche du premier décembre


Problème

  • Soit un ensemble A de 18 marcheurs constitué de 3 sous-ensembles B, C et D, eux mêmes constitués de  2 chalonnais, 4 chagnotines ou assimilées et 12 amuriens, rassemblés sur le parking du lac de Montaubry le dimanche 1° décembre à 13h45.


 
  • On considère qu’ils ont quitté le lieu de ralliement à 13h50, qu’ils ont parcouru 550 m sur le barrage et le long du petit canal perpendiculaire à la D 974 ;


 
  • sachant qu’ils ont traversé la route puis le canal du Centre par la 11ème écluse pour rejoindre le chemin de halage qu’ils ont suivi sur 1 km jusqu’à la 12ème écluse ;


 
  • sachant qu’ils ont à nouveau traversé le canal et emprunté le grand chemin parallèle à la route le long de la Dheune pour atteindre le pont de la route de Fangey ;

 
  • sachant qu’ils sont passés sur ce pont pour tourner à gauche sur le chemin de halage ;
  • sachant qu’il leur a fallu marcher 750 mètres jusqu’à la 13ème écluse, ce qui leur a permis de retraverser la canal  et de prendre la route d’Essertenne au lieu-dit La Dheune ;
  • sachant qu’ils ont quitté cette route presqu’aussitôt et négocié un virage à  45° sur la gauche ;
  • considérant que partant de la côte 240 ils ont atteint la côte 250 à la ferme des 4 Vents ;




 
  • sachant qu’ils sont redescendus vers Montaubry par un chemin à travers prés et bois et ont suivi la berge du lac jusqu’au parking ;



 
  • considérant enfin que l’ambiance était excellente qu’il faisait froid mais très beau et qu’ils ont parcouru environ 10 km ;
  • Calculez combien de tartes, gâteaux, chocolats, boissons chaudes et autres douceurs sont apparus comme par magie à l’ouverture des coffres des voitures.
 


 
Usage des calculatrices interdit !

Texte : Catherine
Photos : Catherine, Michel, Daniel