Marche nordique du 30 avril


Les marches nordiques du samedi matin commencent toujours par un échauffement précédé lui-même par l’échange de quelques civilités permettant à chacune et chacun de vider son sac de tout le fiel accumulé pendant la semaine…On se salue, on s’embrasse même, on parle du temps qu’il fait, on se traite de chtite poule, de vieille dinde, on se gausse du beau collant moulant d’un tel ou du chapot de chambre d’une telle …Ah la bonne ambiance ! Rien de tel pour s’élancer réchauffés, revigorés et avaler allègrement les kilomètres du circuit !

Au retour, on lit sur les chtits mouchards électroniques et impitoyables de Michel et Pascal la distance parcourue,  la moyenne, le nombre de calories brûlées, on s’étire puis après des salamalecs chaleureux mais écourtés pour cause de fatigue, on se tire en se donnant rendez-vous au samedi suivant.
Nous étions 11... 8 sur le Massif de la Certenue et 3 sur un circuit du Creusot plus proche de leur domicile.




Balade à Autun côté Murger Blanc

4 gouttes de pluie sur le pare-brise au départ, 3 sur le pare-brise au retour et, entre temps, des conditions  idéales pour une marche douce un peu raide au départ pour atteindre le hameau de Couhard. Nous étions 16 qui avons approuvé le choix de Marie-Claire qui nous a guidés sur la route forestière des gorges de Brisecou.

Montée à Couhard

Stellaires

La cathédrale et les remparts

La Pierre de Couhard

L'église de Couhard

Calvaire

Un des torques d'AMUR

En longeant la dérivation du ruisseau de la Cascade

La Cascade comme on l'aime

A vous d'imaginer ce qu'elles peuvent bien se raconter.

Premiers genêts en fleurs

Le vert tendre des feuilles de hêtre

Le Morvan

Au fond, le Beuvray

Le pylône du Haut-Folin en attendant la Tour

Retour par un pré

Super coupe !

On y va ?





Une hirondelle ne fait pas le printemps.

Encore un week-end qui s'annonce bien morose. Une pluie continue a accompagné les deux marcheurs nordiques qui sont rentrés au bercail trempés de pied en cap. Nous retiendrons pourtant une note positive, la participation d'un Autunois désireux de pratiquer régulièrement cette discipline.

Vous aimeriez bien avoir des nouvelles des quelques gazelles d'AMUR descendues sur la Côte Vermeille.
"Tout va bien, belles randos, bonne ambiance et paysage magnifique." Nous ramèneront-elles enfin le printemps dans leurs bagages ? on peut en douter alors que la météo annonce gelée et humidité pour le début de la semaine prochaine. La carte jointe pourra vous permettre, installés devant votre cheminée, de rêver au chaud soleil d'été qui s'installera bientôt sur notre Morvan.


Ce dimanche matin, au moins une quinzaine d'Amuriens se retrouvent aux alentours de 9 heures à Etang pour participer à la marche des Pâquerettes. Ils découvrent sur les différents parcours de 10, 15 et 18 km des paysages variés alternant bois et prairies. Une lumière très pure comme on en voit les lendemains de pluie permet de distinguer à l'horizon l'antenne du Haut Folin. L'Arroux est encore très haut mais cela n'a rien à voir avec la crue de 1789 rappelée à mi-hauteur de la façade de la maison du passeur.










Nouvelles de la quinzaine écoulée


Le train-train habituel aura été quelque peu bouleversé ces derniers temps.

AMUR a d’abord sévi le 10 avril sur les hauteurs de la Croix Blanchot, au service des 1042 randonneurs piétons et vététistes qui sont passés au ravitaillement des différents parcours à l’exception du plus court. Une organisation bien pensée aura permis d’éviter les queues interminables que l’on subit parfois sur d’autres marches. Nous avions dû, auparavant, dresser 6 chapiteaux, établir un sens de circulation, transporter tables et bancs pour le confort des participants et la distribution facilitée des  vivres. Le 8 avait été consacré au balisage d’une dizaine de kilomètres des parcours VTT avec des surprises toujours désagréables, arbres barrant le sentier ou barrière cadenassée. Il a fallu dans la foulée tout démonter. Ne parlons pas du rangement pour l’instant. Le gourbi a repris provisoirement l’aspect bohême et incohérent qui justifie son appellation. De quoi donner la migraine à nos deux Co- qui avaient si bien agencé et répertorié nos richesses. 

Heureusement, Martine a su comme d’habitude redonner l’énergie nécessaire à la vingtaine d’Amuriens réunis pour un menu 3 étoiles sur le coup de 13 heures alors que le gros des randonneurs était passé.












Nous avons apprécié l’amabilité de l’agriculteur qui avait mis un pré à notre disposition et la serviabilité de la voisine. 

Ne parlons pas de la marche douce de jeudi 14. Elle a été rappelée dans le blog et évoquons plutôt la non marche de samedi à Gouloux. Que deux participants potentiels et un ciel à décourager les plus téméraires. Jacques, déjà sur place depuis la veille déconseilla l’entreprise. Les photos qu’il a prises expliquent la décision. Ah que nous enviions les cinq filles qui avaient choisi de trouver le soleil lors d’une escapade à Collioure.










Le dimanche a été à peine plus engageant mais il fallait honorer la sortie botanique organisée par nos amis de la Société d’Histoire Naturelle du Creusot. Avec eux, une banale violette ou le moindre brin d’herbe deviennent un sujet d’observation passionnant. Stoïques, nous avons tenu le coup trois heures à l’allure d’1,5 km/h. Je me garderai de mettre des noms sous les clichés de plantes. J’attendrai de consulter le site internet de La Louvetière bientôt opérationnel pour avoir l’avis éclairé de Brigitte.












Des rondins mis en place par nos Attilas permettent maintenant de passer sans encombre le passage boueux et le ruisselet un temps détourné au risque de provoquer la disparition des bactéries, classées dans le genre Frankia, qui vivent dans les nodules des racines sur des arbustes et des arbres poussant à son bord. Cet ouvrage d’art a été apprécié et il est même question de l’inaugurer en grande pompe et de le baptiser du nom de la protectrice de ce site, sa modestie devrait-elle en souffrir.