Balade rituelle à La Certenue.



Le territoire géographique originel d’AMUR possède deux pôles que nous fréquentons régulièrement, Uchon et La Certenue

Le premier nous attire pour ce mélange de rudesse que nous découvrons dans les chaos granitiques et la quiétude que nous ressentons en longeant les berges de ses plans d’eau.

Le second porte l’empreinte de cultes et de pèlerinages remontant à la nuit des temps et perpétué jusqu’à nos jours : Fontaine miraculeuse, Pierre de la Dame, chapelle.

Le site résiste difficilement aux agissements sacrilèges des exploitants forestiers qui meurtrissent le sol et transforment la futaie en désert désagrégé.

Si le cadre est mis à mal, l’âme du lieu survit. Nous commençons par une visite extérieure de la chapelle qui se voit dotée d’une toiture rénovée. Nous descendons ensuite à la fontaine qui aura suscité bien des espoirs pour vaincre la stérilité, les maux liés aux fièvres, les retards de paroles, guérir les enfants noués.

Nous déambulons vers deux lieux qui offrent de vastes panoramas. Depuis la table d’orientation, côté ouest, nous dominons Mesvres, Etang et La Chapelle sous Uchon avec, en arrière-plan le Beuvray, le Mont Touleur et le Mont Dône. L’aire de décollage des parapentes, côté nord,  permet de surplomber Broye. Le Mont Jeunot, Montjeu et le plateau d’Antully délimitent l’horizon. Le ciel légèrement brumeux gâche un peu la visibilité et nous ne verrons pas aujourd’hui les éoliennes situées en Côte d’Or.

Nous passons à la Danse. Le hameau réduit à une maison tire-t-il son nom des festivités qui succédaient aux pèlerinages ?

Nous continuons de descendre par la Petite Rue jusqu’à deux maisons en ruine. Dans le langage local, on parle de la Peute Rue, le Peu étant le Diable jamais bien éloigné des lieux saints et toujours prêt à se saisir d’un cœur à la dérive.

La remontée se fait par le GR 131. Jacques veille à ce que les balisages restent performants. Nous avons même craint de l’avoir perdu mais non, il évitait le passage par les Grillots qui ne présentait pour lui aucun intérêt car hors circuit balisé.

Le patronyme Grillot est fréquent en Saône et Loire et voudrait évoquer une personne gaie, de bonne humeur qui chante sans arrêt comme le grillon.

Nous étions vingt-cinq au départ comme à l’arrivée avec encore une nouvelle adhérente. Les effectifs gonflent. Ce n’est pas le soleil et la chaleur digne d’un mois de juin qui dissuaderont les marcheurs de nous rejoindre.  

La chapelle de la Certenue

Le Chœur de la chapelle une veille de Pentecôte.
Chemin creux.
Le site de la fontaine miraculeuse.
Broye vu d'en haut.

Eglise de Fragny sur le Plateau d'Antully.
 

Maître baliseur.

Jonquilles.
Bébés hêtres
Primevères
oxalis

 

Ruines dans la Peute Rue.
Travaux des champs
A protéger.


Photos de Roland, très réussies















Encore la recette d'une douceur sortie d'un coffre de voiture !

Elle nous vient de Michelle.  


 Voici la recette simplissime des massepains d'hier :
 

    -200g sucre
    -200g poudre d'amande ou noisette
    -15g miel
    -3 ou 4 blancs d’œufs
    -quelques gouttes d'amande amère
 

   Dans un saladier posé sur un bain-marie, faire fondre le miel et ajouter sucre et poudre d'amande.
   Mélanger à la fourchette et retirer du bain-marie.
   Ajouter 3 blancs d'oeufs et l'arôme, malaxer à la fourchette. On peut rajouter un blanc si la pâte est trop épaisse.
   Faire des petits tas sur une tôle recouverte de papier cuisson.
   Cuisson th 160°  10 à 15 minutes  Surveiller la coloration !


Balade printanière à Saint Eugène



Si le dicton dit "là où il y a de la gène il n'y a pas de plaisir", les 23 Amuriens présents ce dimanche 26 mars auraient plutôt tendance à dire "Quand il y a rando à Saint-Eugène nous y allons avec plaisir".

Alors oui le circuit est un peu court pour une marche dominicale, oui il y a un peu (beaucoup ?) de route, oui il y a quelques petites montées "sur goudron" qui chauffent bien les guibolles mais cette balade s'est faite sous un très beau soleil printanier qui nous a fait oublier tout cela. 
En raison du changement d'horaire et de la longueur de ce circuit nous sommes partis un peu plus tard que d'habitude. Peu importe, chaussés, "bâtonnés" pour certains nous voilà partis direction "les Denis". Le passage à travers la ferme nécessite une première précision au niveau balisage. Et pour cela nous avons l'homme de la situation en la personne de Daniel qui n'hésite pas : signalétique dans une main, agrafeuse "tout terrain" dans l'autre et zou !!! 

La balade se poursuit au gré des chemins quelquefois un peu humides, voire bien mouillés. Passage devant la collection de vieux tracteurs et nous voilà au Crot Monial, son moulin et son château. Puis nous prenons un joli
sentier qui nous ramène à la route empierrée du début, le circuit formant un 8. Cette route nous conduit jusqu'au Carrouge puis au point de départ où nous attendent pour ne point faillir à la tradition les douceurs habituelles accompagnées de thé, tisane et cidre. Que du bonheur !


Le Pissenlit est également appelé "Couronne de Moine", "Dent de Lion", "Florion d'Or",
"Laitue de Chien" et "Salade de Taupe".
Il doit son surnom de dent de lion au fait de ses feuilles, disposées en rosettes, ressemblent  à la denture du félin.
C'est aussi une des rares plantes qui porte une foultitude de surnoms. En France on dénombre plus d'appellations que de régions.
On ne retrouve la trace du pissenlit qu'à partir du 15ème siècle où il est principalement utilisé par les apothicaires.
Il se referme la nuit et s'ouvre largement dès que le jour se lève.
Sa floraison est très mellifère et les abeilles adorent butiner son nectar.





Quelques notes sur l’histoire de Saint Eugène.
En 1385, les causes d'appel de la cour du duché de Bourgogne reconnaissent que la terre de « Chanchauvain » appartient entre autres à l'abbaye de Saint Martin d’Autun depuis des temps anciens, et qu'elle y jouit de la haute, moyenne et basse justice.
Les moines de cette abbaye bénédictine construisirent sur le territoire de l'actuelle commune de Saint-Eugène une filiale dite abbaye de Chanchanoux, dans laquelle ils furent remplacés par des moniales du même ordre. Au fil du temps, l'abbaye deviendra un prieuré, connu sous le vocable de « Prieuré Notre-Dame de Chanchanoux ». Ce monastère possédait parmi ses biens la terre de Chamchanoux àSaint Pierre l’Etrier, dite autrefois « Chanchauvain », et ayant appartenu aux moines de l'abbaye Saint-Martin d'Autun, dont la chapelle fut aliénée en1676. Le prieuré fut transféré àToulon sur Arroux, en1686, et supprimé par le roi en 1777.
Le moulin du Crot-Monial faisait aussi  partie du domaine de la seigneurie du Croz Monial. Il est aujourd’hui en bon état, rénové par son ancien propriétaire, Monsieur Roland BEDERT, que nous remercions d’avoir bien voulu nous autoriser à publier ce document.

Patrimoine de Saint EUGENE

L’EGLISE PAROISSIALE DE SAINT EUGENE
Eglise romane dans son principe (XIIème siècle) mais remaniée, en particulier voûtes du chœur et de la nef en 1892 et restauration du sanctuaire en 1980. Elle se compose de trois éléments: une nef unique, large, plafonnée en anse de panier, une travée sous clocher plus basse et un chœur droit surélevé de trois marches. Statues de St-François de Sales et notre Dame à l'enfant. A l'extérieur, le clocher carré est coiffé d'un toit pyramidal et le portail principal est surmonté d'un oculus. se visite toute l'année.

CHATEAU D’ESCROTS ou DES CROTS
 Situé à 5,8km au Nord-est de St-Eugène vous trouverez, visible de la route communale,  le Château des Crots.
Ce Château est de style gothique remodelé au XIXème siècle. Il est privé et ne se visite donc pas.
D’après l’historiographe Courtépée, Escrots faisait partie  de la paroisse de Saint-Eugène-la-Plate.
Le château était porté « démoli » en 1868 et a été entièrement remodelé selon de mode Gothique avec une silhouette étrange de style  rhénan. De plan carré, il est ponctué à ses angles extérieurs par trois tours rondes à toits coniques recouverts de tuiles  vernissées.  Les logis, en trois ailes perpendiculaires délimitent une cour d’honneur. Hauts de deux étages sur rez-de-chaussée, ils sont percés d’ouvertures régulières de même que les tours de la façade orientale. La toiture du logis façade sud, est pourvue de deux grosses lucarnes dont les toits débordent.
Nous remercions M de CONTENSON, propriétaire du château, qui nous a autorisés à publier ce document.

LE VIEUX CHATEAU
 Situé à 350 mètres environ au nord-est de l’église et en contrebas de la RD 224 ce vieux château date Du XVIIème-XVIIIème siècle.  On manque d’informations historiques sur le Vieux Château. Dominant le vallon de Saint-Eugène le vieux château est une construction élevée sur un plan quadrangulaire, comportant un étage bas sous combles couverts d’une toiture très aigüe à quatre pans.  La façade principale ouverte sur une cour intérieure,  est flanquée par deux petites ailes en équerre, étroites sous pignons à toitures très basse et creusées chacune d’une fenêtre rectangulaire que surmonte un gros œil de bœuf. La porte est directement surmontée d’un oculus ovale. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont soulignées par un appui inférieur supporté par deux modillons extrêmes cannelés qui concourt à la composition réellement raffinée de l’ensemble de la façade.
Ce vieux-château est privé et ne se visite pas.
Nous remercions Monsieur et Madame Gérard et Annie DUVIGNAUD, propriétaires qui nous ont autorisés à publier ce document.

MOULIN DU CROT MONIAL
Le moulin du Crot-Monial faisait aussi  partie du domaine de la seigneurie du Croz Monial. Il est aujourd’hui en bon état, rénové par son ancien propriétaire, Monsieur Roland BEDERT, que nous remercions d’avoir bien voulu nous autoriser à publier ce document.

PONT DU CROT MONIAL.
Le pont du Crot-Monial enjambe le pontin.  il est le seul accès au moulin.    

PIGEONNIER DU CROT MONIAL.            
Croz Monial était jadis une celle du prieuré de Perrecy avec château, le tout indiqué démoli en 1854. Il reste cependant un petit pigeonnier à l’entrée de l’ancien château. D’après son propriétaire actuel, Monsieur Roland de Vaucelles, que nous remercions d’avoir bien voulu nous autoriser à publier ce document, ce pigeonnier daterait d’avant la révolution de 1789.
      Le pont du Crot-Monial enjambe le pontin.  Il est le seul accès au moulin.  

EXPLOITATION MINIERE.
A Saint-Eugène, il y eut une exploitation minière dont l’exploitation fut assez brève, concurrencée par les mines de Montceau les Mines.
Citons la Compagnie des houillères de Saint-Eugène, Urbain de la Grange  et Cie (1856) et la Société des houillères de l'Arroux, Damiron Soultzner et Cie puis Damiron et Cie (1842).
 


Les naufragés de la route ont eu la bonne information : ils arrivent.



Le jardinier s'active.