Après-midi du 31 mars en Morvan.

Presque tous en casquettes ou cheveux au vent, les 21 marcheurs quittant St Léger sous Beuvray voulaient se convaincre que le printemps montrait enfin le bout de son nez.
Pas totalement rassurés cependant puisque la météo prévoyait la pluie à partir de 17 heures. Charitables, les premières gouttes attendirent que nous soyons à l'abri dans les voitures pour se manifester.
Le Morvan s'était habillé de bleu en cette veille de Pâques. Il revêtira ses habits verts dans quelque temps pour toute la durée de l'été. Au coucher du soleil il choisira une tenue orange ou mauve. En automne, il s'offrira un habit d'Arlequin doré, rouge, jaune, vert qu'il abandonnera pour le smoking noir des jours d'hiver. Il adoptera parfois pour quelques jours l'uniforme blanc des chasseurs alpins.









Les bourgeons sont prudents. Les gelées matinales risqueraient de griller les premières feuilles mais, qu'il vienne quelques journées ensoleillées et leur vert tendre soulignera celui plus foncé des prairies.






Hasard ou volonté, les habitants des hameaux et du village ont évité la construction de bâtiments disgracieux ou trop imposants. Nous découvrons les vestiges de belles demeures.









Les charolaises sont encore dans les stabules ; les chevaux occupent l'espace.




On se fait plaisir. On obtempère à cette supplique gravée au pied d'un calvaire, tantôt en groupe serré, tantôt isolés.








Et nous terminons comme d'habitude...






Le parcours ne présente pas de difficultés.




Marche nordique ce 24 mars

 Magnifique soleil au départ de la marche en forêt de Planoise...
Après l'échauffement de rigueur, c'est le top départ !
1, 2, 3 ...partez...
12 km plus tard, c'est l'arrivée !
Même pas essoufflés...et prêts pour de nouvelles aventures !!

Que trois sur le parcours mais un train d'enfer. Michel, reviens-nous vite. Avec un ménisque en moins tu seras encore plus rapide.

AMUR ne perd pas le Nord


Encore une nouvelle expérience qui s’ajoute aux marches douces, à la marche nordique, aux sorties culturelles, au stage vannerie, etc.

Pascal a contacté l’association ASPEN  pour une initiation à la « course » d’orientation.

Ce matin, 9 Amuriens habillés en randonneurs se retrouvent au sommet du Beuvray, Ils sont entourés de sympathiques jeunes gens à la mine décidée, tous en tenue de sport, chaussures basses de footing aux pieds, la plupart en survêtements et même quelques-uns en shorts.

Nous avions annoncé la couleur : nous venions pour découvrir, bien décidés à rappeler que nous étions des marcheurs et non des coureurs quoique… j’en ai vu au moins une, prise au jeu, affronter la pente à belles foulées.

Nous faisons trois groupes de trois. Les explications sont précises et le règlement strict ; le matériel est attribué : Des cartes, muettes à première vue, mais qui se révèlent bavardes si nous savons tirer parti des couleurs et des symboles. Sur ces cartes des ronds numérotés marquent les emplacements des balises à trouver, ensuite, des boussoles pas folles s’entêtant à nous indiquer le nord mais nous laissant tout loisir d’orienter la flèche mobile dans la direction de la balise choisie, enfin, une pince à se mettre à un doigt, ça marche aussi bien avec l’index qu’avec le majeur, à condition d’avoir bien entendu qu’il faut introduire ledit doigt dans le trou d’un appareil situé à côté de la balise si l’on veut que la découverte soit validée.

La course commence. Nous avons 1 heure et quart pour découvrir un maximum de balises. Chacun adopte la stratégie qu’il estime la mieux adaptée par exemple éviter les trop gros dénivelés, repérer les zones à forte densité de balises ou celles qui seront à proximité des sentiers.

Les minutes défilent vite. Les hésitations se payent cash en perte de temps. Je suis tout fier d’avoir, avec mon groupe, déniché 12 balises mais comme nous revenons au Q.G. avec 12 mn de retard, nous avons 12 points de pénalité. 12 moins 12 égale zéro. J’ai beau objecter que mon grand âge mériterait un peu d’indulgence concernant le retard, le juge est inflexible. Peu importe, nous nous sommes bien amusés et nous avons beaucoup appris. 

Comme il fait beau, nous terminons par un pique-nique, assis sur un tronc-siège. Nous sommes face à un paysage vallonné qui nous permet de voir la vallée de l’Arroux, le massif d’Uchon, le Mont St Vincent et les collines du Mâconnais-Beaujolais.
Une quiche et un gâteau apporteront le petit plus qui justifie la devise d’AMUR : Le seul club de randonnée où l’on vient marcher pour prendre du poids.
C’était une belle journée entre amis qu’il faudra renouveler.  

Un grand merci aux Amis d'ASPEN et à Etienne pour leur accueil et leurs conseils éclairés.

Une carte au message énigmatique.

Une de plus dans l'escarcelle des mecs à bérets.

Les Amuriens et Max.

Le groupe au complet.


Pique-nique dans un cadre de rêve.

     

Quand on pense que certains y vont en bagnoles.


La marche des jonquilles, c’est pas ce qu’on croit. Faut pas imaginer qu’il suffit de garer la voiture au bord d’une route et de se baisser pour faire la cueillette. Non, on part pas comme ça au petit bonheur la chance. Faut d’abord faire un repérage dans le massif d’Uchon quelques jours avant et vérifier si Elles sont bien là. Et le jour J, faut marcher au moins 7 km pour Les trouver.
Et quand on Les trouve, faut pas croire que c’est juste là, au bord du chemin. Non, c’est dans le creux d’un vallon et on s’égaille sur la pente enchevêtrée de branches et de ronces, on s’enfonce dans un épais tapis de feuilles mortes avec l’épée de Damoclès d’une entorse au-dessus de la tête, sans parler du tour de reins qui nous guette au moindre faux pas. Et une fois qu’on Les a cueillies, faut Les caser quelque part sans Les abimer. Mais rien de plus simple pour les débrouillards expérimentés que nous sommes.
  Et qu’on se le dise une fois pour toutes,  la jonquille n’annonce pas nécessairement  le printemps.  Non, car même si on a fixé la marche le 22 mars, faut pas se dire qu’on va faire bronzette et réchauffer ses abattis aux doux rayons du soleil. Faut prévoir capuche, écharpe, casquette, bonnet avec ou sans pompon et pas craindre de finir le circuit sous quelques petits flocons de neige.
Non, je vous le dis, la marche des jonquilles, c’est pas ce qu’on croit !  
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Il ne faisait pas chaud mais avec nos couvre-chefs nous étions parés.












Nous avons ajouté quelques détours car les jonquilles, ça se mérite.




A cueillir avec modération.








Et à transporter avec précaution.










La flore, la faune, les paysages,la culture,  tout nous intéresse.






 

Le trajet.