6 pratiquants pour deux marches nordiques

Samedi 21 Juillet trois marcheurs pour une de nos classiques : Martine, Serge et Michel entre la croix de Montrion et Uchon soit 7 km.

Samedi 28 Juillet trois marcheurs pour une marche plus rare avec un fort dénivelé : Monique, Pascal et Michel pour Broye-Champmartin-l'allée des chênes-la Queue de Maine-Le Tronchet-Champmartin-Broye soit 9 km.


Marche toute douce.

On nous parle de canicule. Combien serons-nous au départ ce matin ? 6, pas un de plus et seulement 4 d'AMUR. Cela se comprend. Le thermomètre doit atteindre des sommets. Pas nous... Nous marcherons sur un parcours Saint-Symphorien Marmagne pratiquement plat et susceptible d'être bouclé en 1 heure 30. Nous avons fait un peu d'exercice, peut-être moins que ceux qui, en vacances, ont des températures plus clémentes. A 10 h 30 nous retrouvons les voitures. Il était temps : il fait déjà aux alentours de 30°.

 Le torque d'AMUR en bonne place .
 Un petit commerce sauvé et rénové.
 Le bourg de Saint Symphorien.
 Ce sera une année à fruits.
Il s'en perd déjà.
 La 4 CV et la R 8. Toute une époque !
 Marmagne, le calvaire de l'église.
Le Mesvrin. Débit de boissons.
La ferme de Bourdeau.

A y est.


Vous aurez certainement de la peine à imaginer à quel point quatre poils d’herbe peuvent contrarier l’existence paisible d’un retraité hostile à l’utilisation de substances chimiques susceptibles de vous en débarrasser en les faisant "crever".
« Je vais vous dire qui est mon adversaire, mon véritable adversaire », a lancé Robert, rouge de colère, lors d’une des réunions d’AMUR consacrée à l’entretien des sentiers et autres lieux sensibles  dont l’association a la charge.
«Il a un nom, un visage, un équipement. Il devrait perpétuer la tradition du cantonnier de jadis, hommes débonnaire disposant d’une brouette, d’une pioche et d’une faux. Au lieu de cela, du haut de son tracteur, il avance masqué, dispersant à tout vent une affreuse marchandise herbicide, semeuse de mort.  Mon adversaire, c'est Glyphoman, suppôt de Monsanto qui a pris le contrôle de nos vies »
(On pourrait crier au plagiat car cette prise de parole virulente pourrait vous rappeler par sa forme les propos d’un candidat à la présidence de la République, propos qui n’ont jamais été suivis d’effets. Il n’en est rien).
C’est alors que le grand Jacques prit la parole.
« Robert, je crois comprendre que tu crains que ce suppôt de Satan aille répandre son abominable médecine sur ce lieu idyllique qui sert de cadre à notre Courant de Chêne, œuvre d’art disparaissant aux trois quarts sous les orties et les ronces. Le résultat serait désastreux, les squelettes jaunâtres des victimes du traitement feraient mauvais effet. Fais-moi confiance. Dès demain matin, équipé de la zonzonette du club, je redonne un aspect attrayant au site.
(Et à la différence des propos d’un candidat à la présidence de la République, ce qui fut dit fut fait).
Deux photos sont là pour le prouver.

 AVANT.

 APRES.

22 juillet, marche matinale

Jacques nous guide sur un circuit d'environ 9 km en forêt de Planoise. Du monument Magnard, nous traversons la route d'Autun Le Creusot en direction de la Creuse d'Auxy. Les 15 marcheurs sont à l'ombre sur la plus grande partie du parcours. Ces randonnées matinales plaisent. Nous sommes de retour à midi, ce qui permet de profiter d'une grande partie du dimanche pour d'autres activités ou tout simplement pour se reposer. 


 

marches nordiques : Planoise et les crêtes de Saint Sym.

Samedi 7 Juillet : 5 participants sous la férule de deux animateurs pour un parcours de 7 km dans la forêt de Planoise au départ de l'allée de l'épousée à Fragny. 


Samedi 14 Juillet : 5 participants pour une marche de 7 km sur les hauteurs de Saint Symphorien en passant par l'Eguilly et retour par La Troche et La Tour.
Travail sur la respiration.
L'effectif est réduit depuis quelques semaines sans doute en raison de la période estivale où les activités sont diverses et intenses.
Les "fidèles mordus" deviennent hyper entraînés.














Première marche douce estivale.


Tout le monde n’est pas parti en vacances. La preuve, 12 Amuriens renforcés par 3 extérieurs, vacanciers ou curieux de découvrir l’association, se sont donné rendez-vous à La Cadole un peu après 9 heures du matin. La température est encore clémente, presque fraîche pour un mois de juillet.  C’est une marche douce par sa longueur mais pas par son rythme plutôt alerte entrecoupé de quelqes haltes qui se prolongent en fonction des sujets de discussion. Nous apprécierons le sous-bois, le mercure grimpant allègrement et rapidement. Nous traversons le plus discrètement possible un camp scout de Jeannettes. Elles sont réparties  une par une le long du sentier, très concentrées  sur des documents et en pleine méditation. Non, ce n’est pas une nouvelle technique de balisage pas plus que les quelques ronces qui jalonnent la centaine de mètres suivante. Quelques sécateurs  bien utiles dans ce cas décapitent  les plus gênantes. Un premier arrêt s’impose  à l’ancienne ferme de La Bonde  pour bavarder un peu avec le jardinier efficacement aidé par 2 apprentis guère plus hauts que 3 pommes. Les  légumes se développent dans des caissons et cela leur réussit.
Nous prenons un sentier pentu obstrué régulièrement par des arbres tombés suite aux intempéries. Le GR 131 qui suit une courbe de niveau nous offre un répit. Nous faisons une seconde halte au bassin de captage de Choselin et nous détaillons comme à chaque fois le panorama qui s’offre au regard. Une dernière côte nous amène au point culminant de la balade : 480 m. Nous rejoignons le GR que nous suivons jusqu’à une plateforme. Nous tournons alors à droite pour longer en descente les bois du château de Prelay. 200 m sur le goudron nous ramènent aux voitures. Il est à peine 11 heures. 











Aubade en pleine nature.


Nous connaissions les talents du farfadet de Fragny au lancer de boules de neige, sa maîtrise en orientation, ses qualités de botaniste. Nous ne savions pas qu’il pratiquait assidument, maintenant qu’il est retraité, le seul instrument de musique qui utilise une manivelle pour actionner une roue. Celle-ci frotte des cordes pour produire de la musique ou plus exactement des sons étranges capables, s’ils sont accompagnés de breuvages adéquats, de dérider des peuplades morvandelles d’ordinaire mélancoliques. Quelle a été sa motivation profonde ? Le sait-il lui-même ? Toujours est-il qu’il a rejoint le groupe Arpège, une compagnie qui réside aux extrêmes limites du Morvan.
Jamais à court d’idées notre randonneur mélomane a rêvé d’une aubade de musique traditionnelle réunissant sur les terres d’AMUR dans le cadre pastoral de la Louvetière deux des associations qu’il fréquente. Hasard malencontreux du calendrier, il a fallu que le stage d’accompagnateur de marche nordique auquel il était inscrit tombât le même jour. L’affaire était lancée, les groupes sauraient bien se passer de sa présence.
Arpège a mis sur pied un pique-nique. AMUR a fourni les installations. Pas totalement puisque les toiles des deux barnums prêtés faisaient mystérieusement défaut. Le sens de la débrouillardise propre aux adhérents bénévoles du monde associatif a su pallier cette défaillance. Bien installés à l’abri d’un soleil dardant des rayons dévastateurs, les musiciens prolongèrent jusqu’à une heure avancée de l’après-midi de joyeuses agapes qui rendirent ardue la rude montée menant à la clairière choisie pour l’aubade.
Ce lieu bucolique convenait parfaitement aux airs entraînants qui étaient proposés et bientôt un groupe de danseurs occupa la piste tapissée de feuilles.
Une fois encore, AMUR a su profiter du réseau d’un de ses membres pour s’ouvrir à de nouvelles activités.