Après-midi d'octobre à Dettey

Automne

Lépiote élevée, du grec lepion, petite écaille

C'est à droite que ça se passe
Tu peux passer 100 fois ici
c'est toujours la première fois
On est sur le GR 131
Et si le bonheur, c'était ça !
Saint Martin
Saint Hubert
Ambiguïté
Le Bonnet du Diable

Méfions-nous des "gros bonnets"
C'est marqué sur la pancarte

La Pierre Croule
Elle a bougé

Vous savez à quelle heure passe le prochain bus ?
Profils

A Dettey on construisait en pierre

Fin de la balade



Beau temps, Belles vues, beau groupe, belle fin de rando.

Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés 33 à une de nos randonnées ordinaires. Il faut dire que comme lors de la dernière marche douce le temps exceptionnel n’y était pas pour rien.
Nous étrennons le circuit S6 agréé maintenant par la fédération de la randonnée pédestre. Il ne nous est pas inconnu mais jusqu’à présent nous passions sur une partie privée. Après des démarches fastidieuses nous avons obtenu l’inscription du chemin rural de Martigny à la Croix Blanchot au plan départemental des itinéraires de promenades et de randonnées. Il devient de ce fait inaliénable. Nous pouvons ainsi éviter le chemin privé, la cour de la ferme, et les chiens de l’exploitant. Par contre il a fallu débroussailler 400 mètres d’un passage envahi par les prunelliers. Tout n’est pas encore finalisé. Il reste à matérialiser le chemin lors de la traversée de trois prés.
Revenons à la balade. En voici les éléments marquants : la maison pittoresque  au lieu-dit la Tour de Bourdeau, le poulailler de la Troche inodore aujourd’hui, le bourg de Marmagne, la passerelle sur le chemin de Saint Sulpice, la chapelle du même nom, la montée sur la Croix Blanchot, l’inauguration peu protocolaire du chemin gagné sur les prunelliers, le franchissement des trois échelets (terme local) créés par nos Attilas, l’oraison funèbre adressée au châtaignier remarquable du Roger D’chaume, le retour par 300 m de D61.
Quelques chiffres remarquables : 3h15 de randonnée dont 2h30 de marche effective, 10,630 km à 4,3 km/h, 230 m de dénivelé positif, 13 gâteaux émergeant des coffres, 5 sortes de boissons dont 2 bouteilles de Champagne (excusez du peu) pour arroser la venue d’un petit-fils. En somme une randonnée bien dans la tradition d’AMUR qui devrait cependant faire date.

Pour compléter le bilan chiffré de la randonnée , permettez-moi d'ajouter que Daniel a pris sa 5613ème photo de la chapelle St Sulpice ! (Catherine)
 
 


 
 

 


 

 

 


 


 

 


 

 
 

 

 

 
 
 

Formation

Voici une photo du groupe de stagiaires baliseurs prise devant le gîte d'Anost Athez. Je vous laisse le soin de reconnaître les 3 adhérents d'AMUR plus quelques autres que l'on côtoie sur les sentiers.
 

De l'importance de la place de l'adjectif

Comme chaque quinzaine, le jeudi après-midi, nous nous retrouvons pour une marche douce. Les lecteurs l’interpréteront comme une randonnée ouverte aux Seniors, aux convalescents, aux pratiquants occasionnels, en résumé aux personnes qui doivent entretenir leur corps tout en le ménageant. Ne confondons pas avec une douce marche. L’effort physique n’apparaît plus, laissant la place à un état immatériel. Vous progressez après des heures et des heures d’activités intenses dans un état euphorique de bien-être dû à la sécrétion d’endorphines endogènes.
Notre marche douce n’est pas pour autant une marche simple. Il y a des talus à franchir, des pentes à gravir, des rochers et des troncs à éviter, des glissades à anticiper. En outre c’est plus qu’une simple marche. Nous empruntons le circuit thématique de la Louvetière.
Jacques, équipé non pas de l’éternel ruban adhésif et du couteau suisse de MacGyver mais d’une modeste boîte, est  capable de résoudre tous les problèmes complexes du balisage avec des outils qu’il trouve à portée de main. Il a fort à faire car la tempête, les bûcherons, la pluie ont effacé certaines marques. Brigitte, document à l’appui, repère les endroits propices pour l’implantation de panneaux explicatifs. Jean s’imprègne de toutes les données à prendre en considération pour imaginer les supports techniques appropriées.
Nous sommes 20, un nombre que nous n’avons encore jamais atteint pour ce type de randonnée. Il est vrai qu’il fait un temps estival et que chacun a bien senti que pareille température ne se retrouvera pas de si tôt. L’automne s’annonce pourtant et le chemin est parsemé par endroits de châtaignes que Catherine ramasse. Elle est aidée par de nombreuses bonnes volontés dans cette tâche laborieuse. c’est alors que devant nous s’élabore un spectacle vivant, œuvre d’art éphémère, reprise des célèbre Glaneuses de Jean-François Millet que l’on pourrait baptiser poétiquement « parade de derrières  multicolores  par un après-midi d’octobre ».
Quand je vous disais que nos marches simples n’étaient pas de simples marches !

Jef nous parle des captages
Cascade

Rochers intéressants

Tapis de feuilles
La boîte de Jacques
Une porte.
 Le sentier thématique
Le maître baliseur
Des Glaneuses (J.F. Millet : 1857)