Marche nordique : parc des Combes

9 marcheurs pour un petit circuit le long de la voie ferrée du petit train des Combes avant l'arrivée d'une petite pluie.

Une petite pluie ne ferait pas de mal...


Nous ne sommes que 3 au départ de Broye, puis 10 à Maison-Loye quand, par un prompt renfort de la famille MTJL au grand complet, nous nous retrouvons 20 à neuf heures, au moment du départ. C’est une marche douce de l’été, donc le rythme est encore moins élevé que d’habitude. Nous sommes si bien en forêt de Planoise sur le sentier de « La Conduite ». Il fait presque frais et nous en profitons dans l’attente d’un nouvel épisode de canicule annoncé pour le début de la semaine prochaine. Nous faisons une halte prolongée au barrage du Haut Rançon. Difficile de quitter ce cadre bucolique.
La moyenne horaire n’ayant jamais été aussi basse nous raccourcissons le parcours en nous contentant du tour de la retenue du Martinet avant de revenir sur nos pas. Le verdict des échelles indiquant le niveau d’eau est sans appel : il manque une hauteur de trois mètres. Nous ne sommes qu’à la mi-juillet et nous sommes face à une configuration de fin août. Espérons le retour de la pluie, n’en déplaise aux amateurs de grand soleil.
Nous voici de retour aux voitures à 11 heures 30. 2 heures 30 pour boucler 7 km, c’était de la promenade.

Au XIXe  siècle, l’approvisionnement en eau est un problème majeur au Creusot. Il faut dire que l’accroissement de la population est très rapide (moins de 3  000 habitants en 1836, 23 000 en 1867) et surtout que les usines sont en plein développement. Elles nécessitent d’énormes quantités d’eau pour le refroidissement des hauts-fourneaux, des laminoirs et de la forge. En 1861, l’activité industrielle mobilise ainsi 3  000 m³ d’eau par jour, 30 fois plus que la petite consommation quotidienne de 100 m³ de la population. Les réservoirs des Riaux et de la Forge, alimentés par les eaux pluviales et les eaux de la mine, sont rapidement épuisés en été. Les besoins des habitants sont couverts par le puits de la Sablière et quelques fontaines (Riaux, Alouettes, Villedieu), ainsi que par le puits de la Molette, affecté à l’épuisement des eaux de la mine. En été, des marchands d’eau circulent dans la ville. Et côté industrie, certains ateliers se voient dans l’obligation de cesser leur activité.

Pour pallier cette importante carence, la famille Schneider fait appel à des ingénieurs afin d’agrandir l’étang de la Forge, installer des pompes ainsi qu’un aqueduc pour collecter les eaux pluviales. Les eaux sortant des usines sont récupérées, mais elles ne sont pas consommables. Des solutions qui s’avèrent alors insuffisantes. Cette eau qui manque tant au Creusot, c’est donc dans la vallée du Rançon et sur le plateau d’Antully qu’on ira finalement la chercher, grâce à de gros travaux. Tout commence en 1863 avec la mise en service d’une canalisation en provenance du ruisseau de Saint-Sernin-du-Bois, pouvant fournir jusqu’à 6 000 m³ par jour, par simple gravité. Captée à 414 mètres d’altitude, l’eau franchit la Marolle par un tunnel de 425 mètres de long avant d’aboutir dans un réservoir situé dans la tour Est du château de la Verrerie (actuellement petit théâtre). Mais en période de sécheresse, le débit tombe à 1 000 m³ par jour durant cent jours par an, voire 500 m³ par jour pendant un mois et demi par an. En 1873, le projet de déviation du Rançon est retenu pour compléter les eaux de Saint-Sernin. Une grande fête vient alors marquer son inauguration en 1875.

Ce n’est qu’au début du XIXe  siècle, avec la construction de trois barrages, que la fourniture d’eau devient enfin suffisante au Creusot en période de sécheresse. En 1905, on achève ainsi le réservoir du Martinet à Antully (480 000 m³), puis en 1915 celui de la Noue (465 000 m³). En 1921, après cinq années de travaux, on met enfin en service le plus grand des barrages du Creusot, celui de Saint-Sernin. La capacité s’élève cette fois à 880 000 m³, auxquels s’ajouteront les 74 000 m³ du petit étang de la Velle le prolongeant en amont. Mis en service en 1931 entre les barrages du Martinet et de la Noue, un autre bassin de décantation, le réservoir du Haut-Rançon, offre également une capacité de 100 000 m³.
Article extrait du JSL.

 Aux abords du barrage du Haut-Rançon.
 Le cadre est reposant.

Des Myrtilles... mais où sont les fruits ?
 Panneau didactique.



 Qu'en pensent les poissons ?
 Quelle plaie, qui doit ramasser ces déchets ? Et si chacun les reprenait au lieu de les abandonner ?
 Les Quatre M...
                                     On vérifiera la circonférence à la maison.

Première marche nordique de la saison 2019-2020 : Broye-Uchon AR



Une marche qui ressemblait plutôt à une fin de saison si on tient compte du côté convivial et de la performance demandée.
Quelques chiffres : 12km, 361m de dénivelé positif, 24km pour ceux qui ont fait l’aller et retour,13 marcheurs à l’aller auxquels se sont ajoutés 2 autres à la croix de Montriond, 1 vététiste (électrique), 22 personnes à table, et 3 pour le retour.
Même s’il y en a qui redoutaient la montée de la Certenue, le parcours ombragé et les conversations autour de la gastronomie, de la nature, du paysage et quelques thèmes plus « olé-olé » ont gommé les difficultés et à 11h nous étions à la croix de Montriond.
La suite du parcours pouvait se faire les yeux fermés pour l’ensemble du groupe et l’arrivée à l’étang de Vauvillard donna lieu à une photo de circonstance.
Traversée rapide de la forêt jusqu’au monument de la résistance où nous avons rencontré Monsieur le Maire d’Uchon en train de fixer les drapeaux pour le 14 Juillet.
A la question à ne pas poser : « c’est encore loin l’auberge ? », son esprit facétieux répondit : « 4 km », ce qui faillit déclencher une révolution avant de se rendre compte qu’il s’agissait d’une blague, puis la vue des toitures de l’auberge redonna le sourire aux plus inquiets avant notre arrivée à 12h45.
Sur le parking, nous retrouvons les conjoint.e.s automobilistes qui nous attendaient depuis peu.
La lecture des menus pendant l’apéro ou l’action conjuguée des deux fit oublier les bonnes résolutions des jours précédents : perte de mémoire pour les uns, jokers pour les autres, une épidémie de procrastination collective se déclencha devant les salades de chèvres chaud, jambonneaux à la crème, tartines du randonneur, fromage blanc à la crème et tartes aux myrtilles arrosés de blanc-cassis, rosé ou vin rouge…
L’eau ?... Nous l’avions bue avant…
Les estomacs alourdis ont fait renoncer la plupart des participants à l’épreuve du retour. Seuls trois personnes osèrent relever le défi qui se fit sans difficulté.
Merci à tous pour cette belle journée dans la bonne humeur.
Groupe au complet ? Non, il en manque deux...


...Ah ! les voilà !

Quelle allure !

Ah ! deux playboys !

Photo rituelle à l'étang de Vauvillard.

Le photographe.

Photo ouest-est

Photo est-ouest

Paysage bucolique

Quel menu !


Et on termine avec le sourire...

Initiative à renouveler


L’an passé, nous avions dissocié l’Assemblée Générale d’Arroux-Mesvrin-Uchon-Randonnées et la journée conviviale permettant aux différents adhérents de se retrouver. Un calendrier chargé nous a contraints à les regrouper. Cette nécessité a eu pour conséquence une fréquentation plus importante que d’ordinaire, donc nous renouvellerons certainement cette initiative même si cela demande une organisation plus difficile.
AMUR s’est chargé de l’apéritif et des filets mignons. Michel avait préparé une marinade digne des meilleures tables. Bernard et son petit-fils ainsi que les deux Michel se sont activés autour des barbecues. Chacun, rivalisant d’originalité, avait apporté entrées, fromages, desserts et boissons.  . Les ardeurs du soleil ont cependant calmé nos velléités de nous mesurer à la pétanque ou à des jeux de plein air.
Cette journée aura été une belle réussite.