T.A.M. Etape de Charbonnat, 7 août

 Peu après le départ, peloton groupé 
 Christian en conférence
 On s'éloigne des Monts du Morvan
 Daschang Kagyu Ling
 Entrée du temple
 Ravitaillement du matin
 Montée vers Valveron
 La croix de Valveron, carrefour important
 La dure pente conduisant à Dettey
Calvaire en bois près du cimetière
 Vue de l'église sous un angle inédit
 Le Chat Nichoir vieillit bien
 L'apéritif attend Monsieur le Maire de Dettey
 Il a droit à un poème
 Le profil de Napoléon
 La Pierre Croule
 Le retour a été rondement mené
Arrivée à Charbonnat
Charbonnat est un peu excentré par rapport aux provenances de nos marcheurs. Nous avons raison de décaler légèrement l’heure de notre départ. Notre groupe sera aussi important que la veille avec l’arrivée de quelques retardataires. Les 36 randonneurs partent sous un ciel encore bien menaçant qui nous occasionne le désistement des amateurs de ciel bleu. Ils ont eu tort puisque nous connaîtrons notre plus belle journée avec une visibilité parfaite.
Le parcours est plat et l’allure soutenue. Une première halte permet à Christian d’expliquer le travail d’un sculpteur local réputé dont nous découvrons l’enseigne. Nous voici sur un itinéraire déjà parcouru en février avec AMUR. Nous repassons devant le très beau domaine agricole, « En deçà de Chevannes », près d’un étang et d’un vieux moulin. Les bâtiments d’exploitation et d’habitation sont couverts de tuiles canal, héritières des tuiles romaines, tout à fait exceptionnelles dans la région. On les rencontre habituellement dans la vallée du Rhône et de la Saône, mais pas au nord de Tournus. Dans notre région, seules les églises étaient couvertes parfois de ces tuiles canal, et ce jusqu’au XIXe siècle. Chevannes était, avant la Révolution, propriété d’un prieuré de Montmort sur la rive droite de l’Arroux, aujourd’hui détruit.
Nous longeons également la ligne de l'ancien tacot qui reliait Etang sur Arroux à Gueugnon puis Digoin. Par endroits, le terrain a été annexé et le projet de voie verte sur l'ancien tracé est bien compromis.
Nous arrivons au parc de stationnement du temple bouddhiste de La Boulaye.
Dashang Kagyu Ling est un centre d'étude et de méditation. Il se situe à côté du Château de Plaige. Fondé en 1974 par Kalou Rinpoché, il a été inauguré le 22 août 1987.
L'histoire débute en 1974. Kalou Rinpotché, maître tibétain fonde Kagyu Ling en Bourgogne du sud, une congrégation tibétaine. Mais ce n'est qu'en 1987 que la communauté s'installe officiellement sur le domaine du Château de Plaige. Dragons et oriflammes font désormais partie du paysage.
La visite est superficielle car il ne faut pas faire attendre nos ravitailleuses qui, par crainte d’une possible averse ont investi une ferme. Un aimable agriculteur a mis à notre disposition les dépendances. Précaution inutile quoique louable car le ciel est à présent bien dégagé. Je me demande ce qui aurait été proposé si la randonnée s’était prolongée encore plusieurs jours. Outre les initiatives pâtissières  de nos deux préposées, d’autres gâteries  alléchantes confectionnées par des âmes charitables complètent un buffet déjà bien garni. Nous repartons en direction de Valveron, fief de l’édile local et les choses sérieuses commencent. Le chemin grimpe mais le rythme ne faiblit pas. La troupe est en pleine forme grâce à des entraînements planifiés, une vie équilibrée, une hygiène corporelle, des nuits réparatrices, une alimentation saine qui bannit l’utilisation ou la détention de ces substances mettant en jeu notre santé que l’on trouve maintenant dans les rayons des supermarchés.
C’est un apéritif tout ce qu’il y a de plus sain qui nous attend dans la cour de la mairie de Dettey. Le premier magistrat de la Commune est parmi nous. Martine lui lit un poème qui connut un certain succès lors d’un anniversaire mémorable. Daniel essaie sans succès d’attirer l’attention des randonneurs sur les richesses artistiques du village, ses sculptures en bois polychrome, son église romane, son chat nichoir et sa table d’orientation.
Le parcours de l’après-midi se résume à une belle descente et du plat. De retour aux voitures aux environs de 15 heures 30 nous succombons à la proposition de clore les trois jours par un pot de l’amitié à l’auberge de Dettey. C’est une initiative qui permet de faire plus ample connaissance et de ne pas se quitter brutalement. Les organisateurs sont un peu fourbus mais satisfaits de ces trois jours. Ils ont particulièrement apprécié la qualité du groupe et la bonne ambiance qui y a régné.

Pour compléter votre information, cliquez dans la rubrique "Nos amis" sur l'adresse du site des Amis de St Sernin

T.A.M. Etape de Broye, 6 août

 Inscriptions
A Montromble
Rencontre sympa
 Au sommet
 Borne royale
 Bizarrerie de la nature
 Rencontre cocasse
 Ravitaillement au top
 Aux Pierres aux Saints
 Explications sur les captages de l'eau à Broye
 et de randonneurs !
 En forêt
 Prêts pour l'apéritif
Michel, cette fois à l'accordéon.

Nous sommes 35 au matin de cette deuxième étape et 36 l’après-midi.
Nous commençons par un périple en voiture de 4 km pour rejoindre Moulin-Guinot, lieu de départ réel de la rando. Nous traversons Velay puis montons en direction de Montromble, point culminant de la balade. Au cours de la montée, nous apercevons en contrebas, au fond de la vallée nos deux préposées au ravitaillement, minuscules taches jaunes que nous rejoindrons dans une petite heure. Tout comme hier, les cueilleurs de cèpes peuvent s’en donner à cœur-joie. Le temps est brumeux ce qui nous prive du panorama espéré en direction du Sud. Deux ânes viennent nous saluer. Nous en reparlerons. Nous voici en forêt domaniale identifiable à ses bornes frappées de la fleur de lys, vestiges des forêts royales confisquées sous la Révolution. Un arbre à deux pattes attire notre attention. Nous empruntons à présent un chemin privé pour rejoindre le ravitaillement à Pont d’Ajoux. Nos deux serveuses ont adopté un look ébouriffant, par contre le service est top et nous apprécions les gâteaux qu’elles nous ont préparés et que la brioche de Monique vient compléter. Nous frôlons l’incident diplomatique. Nous nous sommes installés sur une parcelle privée et non sur la zone communale sise quelques mètres plus bas. Tout s’arrangera. Nous abordons à présent la montée sur Chapey après avoir franchi le Rançon sur deux ex  poteaux électriques couchés au-dessus de la rivière. Normalement, une passerelle financée par la Communauté de Communes devrait bientôt les remplacer. Nous faisons un petit détour pour nous recueillir devant les Pierres aux Saints puis nous repiquons sur la vallée du Rançon. Le passage à proximité du bassin de Choselin donne l’occasion à Daniel de commencer à parler du captage des eaux du Rançon et de ses affluents pour fournir Le Creusot. Il développera plus longuement après le repas. Il se montre un peu autoritaire pour commander la manœuvre de dégagement des voitures rangées à l’étroit mais il est estomaqué par la docilité et la bonne volonté de la troupe. Le pique-nique se fera aux Vernes de Lyre à la maison des chasseurs. Vous avez bien lu, à Broye, chasseurs et randonneurs font bon ménage. Tout est possible avec de la bonne volonté et un zeste d’intelligence. Martine et Louise qui ont repris leur aspect normal ont bien fait les choses mais pouvait-il en être autrement ? Michel a troqué l’harmonica pour son accordéon diatonique et conclut la pause de midi de manière agréable.
Il faut repartir. C’est l’occasion de tester notre futur sentier thématique démarrant à la prise d’eau de la Louvetière. On nous en fait des compliments. Le site a gardé un aspect sauvage qu’il faudra conserver. La pluie qui nous a taquinés à plusieurs moments tombe cette fois beaucoup plus drue mais qu’importe, la balade est presque terminée et la température est vraiment douce. Un dernier petit « crapuchot » nous permet de regagner notre point de départ. Nous nous désaltérons, rendons le local propre et nous nous disons à demain pour l’ultime étape à Charbonnat.
Le Professeur Ducaillou vous pose ce petit problème : vingt cent mille ânes dans un pré ; cent vingt dans l’autre. Combien cela fait-il de pattes et d’oreilles ?
Je vous aide : Vincent mit l’âne dans un pré ; s'en vint dans l’autre. Combien cela fait-il de pattes et d’oreilles ?

Les Amis de St Sernin dont le site est dans la colonne de nos liens favoris vous donnent également leur point de vue. Allez voir leurs photos très réussies et leurs commentaires sympatiques.
     

T.A.M. Etape de St Sernin 5 août 2011

Depuis 2004, nous proposons en août la découverte du territoire Arroux-Mesvrin, une contrée définie par les Amis de St Sernin et Amur qui mord sur les espaces voisins puisqu'il nous est arrivé de gravir le Beuvray ou le Dardon.
Cette année, nous ferons classique, ce qui ne veut pas dire banal surtout quand on a la chance d'être guidé par Gilbert. Nous partons du Buisson Boiteux. un qualificatif qui ne s'applique pas au groupe de 39 randonneurs. Il y aura peu de dénivelé et cette marche constitue une bonne mise en jambes. Les cèpes ont poussé faisant la joie de quelques passionnés à la vision perçante.
Quels sont ces intrus ? Puants et pétaradants, quelques quads sortis d'un pré se fraient un chemin à travers notre groupe.
Nous arrivons à la Pissoire, site incontournable, occasion d'évoquer les pavés taillés dans les carrières et utilisés en mai 68 sur les barricades. N'oublions pas les premiers occupants, des dinosaures qui ont bien voulu laisser quelques empreintes. Rien à voir avec des spécimens que l'on peut rencontrer au vingt et unième siècle exhibés de temps à autre à la télévision.
Mais voici le ravitaillement à la Plaine à proximité d'un poulailler : Fleurs sur la table, fleurs au chapeau de Michel, nappe fleurie, accueil souriant, menu varié. AMUR fera-t-il aussi bien demain ? Sans doute puisque nous avons délégué deux hôtesses de charme pour relever le défi.
Il faut reconnaître que l'arrivée sur Saint-Sernin a du cachet. Il manque peut-être un rayon de soleil mais ne nous plaignons pas ; on nous annonçait une journée pourrie. Il tombera bien quelques gouttes pendant le repas mais nous sommes à l'abri. L'après-midi, nous ouvrirons les parapluies pendant quelques minutes, histoire de ne pas les avoir pris pour rien. Une sangria ou un rosé pamplemousse sont proposés en apéritif. Ensuite, chacun sort son pique-nique, les uns à l'extérieur, assis sur un mur, d'autres calés sur des chaises à l'intérieur.  Michel sort son harmonica à l'heure du café.
Il ne nous reste que 7 km pour rejoindre les voitures. Le château de Brandon nous domine. A un moment donné nous suivons un chemin herbeux permettant de rejoindre Couches, créé à l’initiative d’ Auguste de Salignac de Fénelon, neveu de l’auteur de Télémaque, le grand philosophe. Auguste de Salignac de Fénelon fut nommé à St Sernin en 1744 par Louis XV, prieur du prieuré des chanoines de Saint Augustin, fondé au XI e.
Il est moins de 16 heures quand nous nous quittons après un petit désaltérant pris au Foyer des Amis de St Sernin.

au départ, on se chausse
Bois de Prodhun
Gilbert passionne son auditoire
Quelques flaques
Des pauses bienvenues
Le ravitaillement
Serveur hippie
L'étang Grillot
Arrivée sur St Sernin
Michel à l'harmonica
Calvaire
Château de Brandon