Plus d'arbres, plus de vie

Rencontre peu banale sur le plateau sportif du village de Broye, une commune où il fait bon vivre.
9h15 : deux équipes se présentent ; d'une part 66 moins de 11 ans, d'autre part 18 plus de 50 ans. Chacun met son harnachement, bottes, gants et tenue tout temps tout terrain. L'équipe enseignante organisatrice de l'épreuve sera chargée de l'arbitrage. Elle vérifie que l'équipe des plus de 50 ans n'a pas absorbé de produits illicites. Il n'y a pas de contrôle des équipements, on peut utiliser l'instrument de son choix, flambant neuf, homologué par Agri sud est ou portant les stigmates d'un usage répété. On forme les triplettes, 2 jeunes pour encadrer un ancien. L'épreuve a été tirée au sort. Un numéro vous est attribué. Il détermine votre place pour le tournoi. Première épreuve ; munie d'un pictogramme, la triplette doit découvrir le trésor qu'elle aura à enterrer. Maintenant, il faut trouver sa place. La compétition de jardinage commence. On creuse, on terreaute, on praline, on arrose, on met en terre, on recouvre de terre, on tasse, on arrose encore, on repiétine. L'épreuve est réussie quand on a les chaussures dégoulinantes de boue. Quel est le challenge ? Avoir planté 70 arbustes avant midi et se retrouver au printemps pour connaître le résultat. Entre temps, attendre la neige pour les jeunes et entrer en hibernation pour les anciens.
On se rendra compte de l'importance de la manifestation quand on saura que la presse locale est passée et surtout quand on aura appris que le premier magistrat accompagné de quelques conseillers aura non seulement honoré le rassemblement de sa présence mais qu'il aura payé de sa personne tout au long de la matinée. On aura eu même droit au passage du Conseiller Général mais, pris par ses hautes fonctions il avait eu le souci de se faire représenter sur le terrain par son épouse.
La DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale) encourage le sport intergénérationnel, le sport au féminin, le sport santé pour les séniors. Tous ces ingrédients étaient réunis ce matin.
N'oublions surtout pas la sensibilisation à l'environnement et au développement durable que ce genre d'exercice procure. AMUR , partie prenante dans cette opération était en conformité avec les buts inscrits dans ses statuts.
Par souci de préserver l'anonymat des participants mineurs, nous ne diffuserons pas autant de photos que nous l'aurions souhaité. Nous ne rendrons pas suffisamment  l'application et l'implication de tous ces jeunes très motivés par cette expérience. Nous avons apprécié la démarche des enseignants dont les mérites ne sont pas toujours estimés à leur juste valeur.











Plus d'arbres plus de vie

Rencontre sportive peu banale sur le plateau multisport de Broye, une commune où il fait bon vivre.
2 équipes en présence : d'une part, 66 moins de 12 ans, d'autre part, 18 plus de 50 ans ; arbitres, les enseignants. A 9 heures 15, la rencontre commence. Vêtus de la tenue réglementaire, bottes et vêtements tout temps tout terrain, les participants mettent leurs gants, saisissent les engins adéquats

Marche santé autour de Brandon

Nous nous retrouvons à 11 à proximité de la digue de l'étang de Brandon non pour un match de foot mais pour une paisible randonnée de 4 km. Notre but n'est pas seulement de fidéliser quelques-uns de nos adhérents à ces sorties courtes. Nous aimerions que d'eux-mêmes ils essaient de se libérer trois fois par semaine pour au moins vingt minutes de marche.
Le ciel est encore bien brumeux. Nous apercevons cependant quelques animaux : des Limousines au pelage assorti aux teintes d'automne du bois dans lequel elles s'abritent, des oiseaux (cormorans, colverts, aigrettes, vanneaux huppés) et même un ragondin.
La végétation nous réserve encore quelques bonnes surprises, les gelées n'ayant pas encore trop sévi.
Nous traversons un hameau aux maisons anciennes restaurées avec goût mais dévalorisées par le roulement intermittent mais fréquent des TGV qui passent à quelques dizaines de mètres.
Catherine a une idée de balade pour la prochaine fois, le 8 ou le 22 décembre. Vous en saurez bientôt un peu plus.
Limousine
 un ragondin dans son élément
silhouettes
 Colverts
des fougères encore bien vertes
 Vous avez bien lu : 1766, sous Louis XV
Calvaire proche de la digue
Le groupe

Muret fleuri

Reprise des activités pour les Attilas

23 novembre, les tâches hivernales reprennent et parmi celles-ci la reconquête d'itinéraires interdits à tout passage de marcheurs depuis belle lurette. Nos Attilas experts, Noël B, Daniel G et Bernard S, encombrés de deux novices, Jacques G et Daniel D ont sélectionné une victime, un chemin rural que les édiles locaux acceptent de voir rendu à sa vocation première. L'opération se pratique sans anesthésie, au vouge et à la tronçonneuse pour ouvrir une trouée à travers une armée de prunelliers tout en épargnant des pieds de merisiers, de frênes ou de charmes qui se sont développés en toute liberté.
Après trois heures de travail soutenu, la longueur défrichée est estimée à 100 m par les plus optimistes, les pessimistes penchant plutôt pour une soixantaine de mètres. Il reste du pain sur la planche et l'on estime que 2 nouvelles séances identiques seront nécessaires pour venir à bout de cette tranche de travaux. 
  
Avant
Attaque foudroyante
Chacun s'active

 
Après

Aux alentours de l'étang de Poisson

3 interprétations de cette rando dont l'une en Alexandrins et une autre sur les paroles d'une célèbre chanson.

Ce dimanche, point d’eau dans l’étang ou si peu ! Mais où était-elle donc passée ? La réponse ne se fit pas attendre longtemps… Elle nous vint du ciel sous la forme d’une averse qui nous tint compagnie une bonne partie de la randonnée.
En ces temps où l’on parle à tort et à travers de critères d’appartenance identitaire, il en est un qui caractérise le Morvandiau, c’est la jubilation qu’il éprouve à marcher sous la pluie. Là où la plupart courbent l’échine sous les giboulées, il s’extasie face à un arc en ciel. Il rêve devant une armée d’arbres spectraux émergeant de la brume. Il prend un air outré quand le guide de service suggère de raccourcir le trajet.
Nous sommes 14 au départ puis 16 quand Noël faisant fi des indications précises de Jacques nous aura rejoints accompagné de sa fidèle Monique et enfin 17 quand le président pris par une réunion matinale suivie d’un inévitable repas nous retrouvera à mi-parcours, accueilli par des alléluias profanes que sa surdité naissante lui permit d’interpréter comme des marques sincères d’affection.
Ce parcours aura été dédié totalement à la découverte de la nature. Il y eut bien la maison de maître de Lavaux baptisée pompeusement château par notre pilote mais elle le laissa sans voix, Internet étant muet sur la question. L’interview d’un autochtone par Véronique n’apporta pas les informations espérées.
Pour ne pas le vexer, quelques-uns se résolurent à accepter l’offrande d’un pommier aux fruits tentateurs, sachant pertinemment qu’ils n’avaient rien de défendus, le diable fourchu qui aurait pu en revendiquer la propriété étant certainement  assis bien au chaud devant sa télé, invention démoniaque pour les Eves et Adams superficiels du vingt et unième siècle.
A quelques encablures de l’arrivée, le soleil vient nous narguer mais nous ne lui en tenons pas rigueur car il magnifie le vallon que nous parcourons à mi-hauteur. 

Autres visions de cette rando à la suite des photos











Randonnée du 19 novembre, autour de l'étang de Poisson. Alexandrins librement inspirés de la tirade de Don Rodrigue dans Le Cid, acte IV scène 3.
Nous partîmes douze, mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes seize en rejoignant le bord,
Tant, à nous voir marcher avec un tel élan,
Les plus détrempés reprenaient de courage !
Sur les Kways et les ponchos, la pluie tombe drue,
Mais d'un pas décidé, nous cheminons, vaillants,
Certains croquant des pommes, tout en narguant les nues.
Des blondes d'Aquitaine nous regardent passer,
Et la terre, et les prés, et les arbres, et l'étang,
Sont comme une photo aux couleurs délavées.

Notre président, qui manquait à la troupe,
Sous un parapluie bleu au détour d'un chemin,
Brûlant d'impatience, rejoint enfin le groupe !
Nous arrêtons la marche, et tous en même temps
Poussons jusques au ciel mille cris éclatants.
Par son commandement les seize randonneurs
D'un même pas avancent, devisant de bon coeur.
Il va de tous côtés encourager les nôtres,
Faire avancer les uns, et soutenir les autres,
Parler à ceux qui traînent, les pousser à leur tour,
Et arriver au but à la tombée du jour.
Soudain, une obscure clarté tombe des nuages,
Pour finir le soleil nous offre un arc-en-ciel ;
Le gris se pare de couleurs, et comme c'est très beau
Les randonneurs mouillés prennent des photos.

Nous arrivons enfin à nos automobiles,
Point de chapiteau, point de table ni auvent,
Mais des croquants aux noix, gâteau au chocolat,
Gâteau à la semoule, et verres de sodas,
La bande requinquée apprécia ces douceurs
Et le festin cessa faute de petits-beurre.

Cécile a dit...

Somewhere over the rainbow
Way up high
And the dreams that you dreamed of
Once in a lullaby
Somewhere over the rainbow
Blue birds fly
And the dreams that you dreamed of
Dreams really do come true...

Randonnée sur Saint Sernin du Bois

Le groupe au départ
Gilbert nous a rejoints
 
La chapelle de St Plotot
est dans un cadre agréable

Qui a donné le permis de construire ?
A tester

St Sernin a gardé un cachet pittoresque
On sait terminer nos randos

Cette marche, concurrencée par un loto à Broye et amputée de plusieurs participants pour  diverses raisons, a réuni 13 personnes. Ce chiffre inquiète les superstitieux mais un quatorzième marcheur nous rejoint et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Gilbert, le Président apprécié des Amis de St Sernin. Véronique, nouvelle adhérente mais randonneuse confirmée, guide le groupe. Le soleil est de la partie et nous pourrions nous croire début septembre si la forêt n’était pas parée de ses teintes automnales. Le crochet par la chapelle de St Plotot s’impose.
La chapelle de Gamay, avec son linteau en accolade (16e siècle) et sa baie en ogive (13e siècle) perpétue une tradition immémoriale. Un bas relief gallo-romain, où figurent deux personnages associés aux Saints Gervais et Protais, et une statue de Saint-Protais en bois polychrome du 16e siècle, ont servi de support à un culte d'origine païenne qui s'est maintenu jusqu'à notre siècle. Un pèlerinage fréquenté le vendredi attirait les femmes en quête de fécondité ou implorant la guérison d'enfants malades. On allait aussi autrefois puiser l'eau d'une fontaine voisine (aujourd'hui propriété privée). La statue de Saint-Protais est conservée au musée, et un fac-similé est toujours en place dans l'oratoire. (Gorria, CD sur St Sernin)
Nous n’aurons pas rencontré de chasseurs, seulement quelques randonneurs.
Les trois côtes annoncées tiennent leurs promesses mais il en faut davantage pour nous effrayer. Nous sommes surpris par l’architecture assez délirante d’un bâtiment isolé au fond d’un vallon. Je doute que nos marcheurs viennent tester les pouvoirs de la croix remise en état par les Amis de St Sernin. L‘arrivée sur Saint Sernin est toujours aussi remarquable même quand le plan d’eau est bas. La balade se termine comme d’habitude, un muret providentiel tenant lieu de table pour l’occasion.