L'AMUR accueille

Ce week end, Jacques a reçu au nom de l’AMUR un détachement important (plus de trente) de l'association « Les Traîne-savates » de Chatillon en Bazois dans la Nièvre.
Cette association est très proche de la nôtre par ses activités, sa taille et son esprit (oserais-je ajouter : par sa moyenne d’âge).
Sur deux jours, les participants ont pu apprécier la qualité (et l’ombrage) de nos chemins, en parcourant Uchon à partir de La Tagnière ou le fond de la vallée du Rançon entre le Pont d’Ajoux, la forêt de Planoise et les Pierres aux Saints.
Et le guide peut assurer qu’ils n’ont de traîne savates que le nom car le dynamisme et l’enthousiasme était au rendez-vous. Ils sont repartis ravis de leur séjour, non sans nous laisser une invitation à venir découvrir leur pays.
Le Bazois étant à une heure de route de chez nous, une escapade dans cette direction pourrait bien être inscrite au programme.
Reconnaîtra-t-on le jeune homme aux bras grêles ou la femme à l’enfant annoncés sur les pierres aux saints ?

Les Gorges de la Canche

Tout a commencé par un jeu de cache-cache en voitures. La prochaine fois, il faudra choisir un lieu de rassemblement facilement identifiable.
Ce samedi, finalement, nous sommes 12.
La balade comprend deux parties bien distinctes : une remontée des gorges de la Canche sur 2 km puis une longue promenade de 7,5 km en sous-bois avec la plupart du temps l’odeur agréable des douglas fraîchement abattus et débités.
Il ne faudrait pas entreprendre la première partie par temps de pluie. Il y a trop de passages sur des rochers qui deviendraient vite glissants, mais aujourd’hui ce parcours qu’on peut qualifier de sportif est un véritable régal pour les yeux. La rivière à l’eau très pure descend en cascades. Nous la traversons à gué à deux reprises sans la moindre anicroche malgré la configuration peu académique des pierres. Nous nous accordons quelques pauses pour profiter du spectacle mais également pour reprendre notre souffle après quelques passages escarpés.
Maintenant nous cheminons sur une allée forestière  qui ne nous permet pas de découvrir de vastes panoramas. Nous aurons juste deux échappées, l’une en direction de hameaux que nous aurons de la peine à identifier malgré la carte et l’autre sur Autun que nous apercevons au loin avec le plateau d’Antully comme ligne d’horizon.
Nous passons au hameau du Grand Mizieu, seule trace de vie sur le parcours avec un groupe de jeunes randonneurs occupés à se restaurer rencontrés dans les gorges. Ils entreprenaient un circuit de trois jours.
Il y a bien sur la fin une descente caillouteuse pour nous casser un peu le moral mais nous sommes unanimes, cette rando sort de l’ordinaire.
Pas d’orgie à l’issue du parcours mais cependant une brioche aux pralines proposée par Monique et des meringues achetées à la boulangerie de St Sym, le tout dégusté contre un camion stationné près des voitures. Il y a mieux comme cadre mais nous recherchions l’ombre en priorité car, j’oubliais de le dire, il faisait plutôt chaud et nous avions abondamment transpiré.

peu engageant !
Les digitales, fréquentes en cette saison sur nos sentiers et après une coupe à blanc.

Premier gué
plusieurs cascades jalonnent le parcours
Des passages rocailleux
La sécheresse n'a pas tari le ruisseau
Gros plan
deuxième gué plus scabreux

Un arrêt bienvenu
Dans la jungle morvandelle
ça sent bon le sapin !

Borne royale
Les sangliers devraient bientôt venir se servir

St Christophe vu non plus par Carla mais par Roger

Sortie ST CHRISTOPHE EN BRIONNAIS

15 Juin 2011 

2 voitures parties de Broye, une du Creusot, une de Perrecy, une de St Vallier et nous nous retrouvons 16 « Amuriens » devant la mairie de St Christophe où nous nous étions donné rendez-vous ; là, nous attendent M. Peguet le Maire, M. Mamessier le Conseiller Général du canton ainsi que Paul notre guide qui nous accompagnera durant toute cette journée ; ces messieurs nous dirigent vers une salle communale où nous est offert un café accompagné d'une bonne brioche aux grattons.

Christian a bien fait son travail et nous l'en remercions. 

M. Peguet nous fait rapidement l'historique du marché et nous explique pourquoi après des années de baisse des ventes, le marché est à nouveau florissant après la décision prise dans les années 2000 par le conseil municipal et le soutien du Conseil Général de créer le marché au cadran. Pour arriver à cela, il a fallu entreprendre des travaux énormes et trouver les financements: plus de 3 millions d'euros de travaux qui transforment complètement le site : la toiture du parc à bestiaux est modifiée et recouverte de 8500m2 de panneaux photovoltaïques permettant de produire et vendre à EDF les Kwh d'électricité qui suffisent aux remboursement des emprunts. 11000m2 de toiture permettent également de recueillir l'eau de pluie nécessaire au nettoyage du parc après le passage des bêtes chaque mercredi : une belle réussite au niveau écologique.
Le marché au cadran voit le jour le 3 Juin 2009, et à partir de ce jour les ventes n'ont pas cessé de progresser pour atteindre plus de 1000 ventes en moyenne chaque mercredi, alors qu'avant l'ouverture du marché au cadran, les ventes étaient inférieures à 500.
A 10h30, après cette entrée en matière, nous nous rendons donc au marché au cadran où a lieu la vente des jeunes bêtes jusqu'à midi. Là, surprise! Nous arrivons dans un amphithéâtre où les acheteurs sont installés derrière un pupitre d'où ils peuvent effectuer leurs enchères à l'aide d'un bouton placé sous ce pupitre: il ne faut surtout pas voir quel acheteur a misé, fait baisser ou monter les enchères! Nous assistons ensuite à une véritable pièce de théâtre ou à un défilé de mode: les bêtes arrivent par un couloir sur une scène appelée « ring » qui est également une bascule, elles tournent pendant 50'' au plus, les enchères se déroulent pendant ce temps maximum; tout est affiché sur un écran – N° de lot - poids – prix – vendu ou invendu – et la bête quitte la scène par un autre couloir. Tout va tellement vite qu'au début nous avons du mal à suivre et à comprendre, il faut assister à plusieurs ventes pour bien enregistrer, car c'est quand même le vendeur, situé dans une autre pièce, qui prend la décision en pressant également sur un bouton commande. Tout notre groupe est vraiment captivé par ce spectacle avec les bouviers en « biaude »* noire conduisant les bêtes et les acheteurs concentrés, aux mines rougeaudes, collés à leur pupitre. 

A 12h30, pause repas au restaurant « Tour d'Auvergne » où nous attend un repas pantagruélique – tête de veau et entrecôte imposante – un peu lourd dans tous les sens du terme. 

A 14h, nous sommes à nouveau à pied d'œuvre pour cette fois le marché traditionnel qui se déroule à proximité du marché au cadran sous le parc à bestiaux couvert : c'est le marché des bêtes à viande où les chevillards viennent acheter jusqu'à 40 bêtes en 2h pour certains: il faut faire vite ,surtout qu'ici, acheteurs et vendeurs sont face à face et discutent le prix. Christian est heureux de retrouver quelques vieilles connaissances et tous ces personnages se rappellent le bon vieux temps. 

Vers 16h, à la fin du marché, après avoir remercié notre guide Paul pour sa compétence et ses efforts, (il n'est pas facile de se faire entendre au milieu de tout ce bruit) nous allons nous rafraîchir au café, et là aussi le spectacle est étonnant; toutes les tables sont prises uniquement par des hommes bien entendu car les femmes ne sont encore pas conviées en ces lieux; la foire aux bestiaux reste à ce jour un marché d'hommes ! 

C'est ensuite le retour et nous terminons cette superbe journée par la visite de la très belle église romane de Varenne l'Arconce.

Nous conseillons vivement à tous ceux qui n'ont pu participer à cette journée, d' inclure cette visite lors d'une prochaine sortie, ils ne seront vraiment pas déçus.

Reportage de Roger












* biaude : du nom bliaut ou bliaud: longue tunique au moyen âge.

Visite du Marché de St Christophe en Brionnais

Nous ne vous avions pas encore fait un compte-rendu de notre escapade au marché aux bestiaux de St Christophe en Brionnais.
C'est que notre chroniqueur, expert en interviews, a voulu interroger non pas un témoin plus ou moins fiable mais un acteur (dans le cas présent une actrice) de cet événement hebdomadaire. Il a utilisé un "translator", appareil ultra sophistiqué mais de fonctionnement encore assez lent, capable de traduire en français beuglements et postures significatives.

Voici le résultat de l'entretien.
    
Extrait du journal de Carla.
Cinq heures du mat’, j’ai des frissons. L’Raymond ouvre la porte de l’étable et allume. Aïe, ça sent le roussi : il s’est déguisé en maquignon, avec ses bottes propres, sa blouse noire 100% tergal et sa canne jaune. Avec son grand nigaud de fils (la patronne est pas là, la foire, c’est une affaire d’hommes), ils nous poussent dans le camion, la Blanchette et moi. Moi, c’est Carla. J’ai pas vraiment la taille mannequin, mais l’pépère, il fantasme un peu ; il me verrait bien en première vache de France.
Tiens, dans le camion, il y a déjà Chouchou. C’est une espèce d’excité qui s’en croit mais qui n’a jamais rien fait de bon. A la ferme, ils essaient de s’en débarrasser, mais rien à faire, personne n’en veut. 
Et nous v’la partis pour une série de virages à vous retourner la panse, le feuillet, la caillette et même le bonnet.
A l’arrivée, le grand barnum commence ; on nous parque par lots, on nous colle des étiquettes sur le dos et faut attendre son tour pour la piste aux étoiles, sans Roger Lanzac. Pendant ce temps, l’Raymond et son rejeton vont s’envoyer une chopine au « Mur d’argent », le rad préféré des blouses noires. Ils reviendront juste à temps pour décider de notre sort ; mais attendez, on y arrive…
Nous, avec Blanchette, on passe le matin, au marché au Cadran ; on forme un joli p’tit lot, toutes les deux. C’est à nous : on entre dans l’arène, le ring, comme ils disent. Un zigoto dans son habit de paysan, faute d’habit de lumière, nous accueille avec un grand bâton. Un vrai tortionnaire : il nous fait tourner sur une piste circulaire, on s’affole, on dérape. Depuis les gradins, les Men in black aux mines patibulaires nous zieutent. Dans sa cage de verre (ils l’ont enfermé ?), un jeune godelureau aux allures de trader fou débite des nombres à toutes berzingues. Derrière nous, s’affiche tout notre pédigrée : âge, taille, poids, sexe, race, état sanitaire ; que fait la CNIL ? Ils appellent cela la traçabilité. En moins de deux, c’est torché ; on évacue, poussée par le zigoto. Le tableau affiche « Invendu » ; l’pépère, planqué dans un placard à balai à côté de la cage du fou, a pas voulu nous brader au prix de la dernière enchère ; il nous aime trop, c’t  homme-là, ça le perdra. Nous v’la bonnes pour un retour à la ferme.
Chouchou, lui, se produit en  « matinée » (c’est à dire dans la logique des humains, l’après-midi). C’est l’autre marché, dit de gré à gré.  On aligne nos potes le long des barrières, serrés les uns contre les autres. Les tractations débutent ; nous on y comprend rien mais on devine que si on est embarqué là-dedans, ça n’annonce rien de bon pour notre matricule : tremble, carcasse ! Les chevillards jaugent, tripotent (bande de pervers, on dirait le grand Jacques), discutent, refusent ou achètent. Et pour les malheureux élus, commence le grand voyage, terminus la chambre froide.
Quand tout est fini, on reste avec Chouchou sur les pattes : on n’a pas encore réussi à le fourguer ;  peut-être à la grande foire de 2012…
Rob d'La Tagnière

Challenge UFOLEP - quatrième étape

Sur le banc à Moroges
Ancien moulin vu depuis Moroges
Sentier découverte du Mont Avril

Panorama à 360°
Le coq du Monument aux Morts de Moroges face à celui de l'église

L'espace loisirs de Jambles

Lavoir rénové à la sortie de Jambles
Russilly
et son église
Ruines du château de Montaigu

Un temps pour souffler
oeillet

Cette étape de la traversée Sud-Nord du département de S et L nous a conduits de Montagny lès Buxy à Mercurey, des noms qui fleurent bon le pinard de qualité, l'un blanc, l'autre rouge. Il n'y aura pourtant pas eu de visite de caveaux, du moins à ma connaissance, mais une randonnée assez casse-pattes avec trois belles côtes et surtout une descente interminable sur des cailloux qui roulaient sous les chaussures.
Le clou de la balade aura été le Mont Avril avec une vue à 360°. Malheureusement, la pelouse était peu fleurie : rien à voir avec le printemps et ses anémones pulsatilles. Moroges, Jambles, Cercot, Russilly, Saint Martin sous Montaigu sont de beaux villages avec des maisons en pierre qui trahissent une certaine aisance de la part de leurs occupants. Pas de Roméo ni de Juliette à la fenêtre du château de Montaigu mais il paraît que ce n'est pas le bon.
Nous ne pouvons passer sous silence le magnifique aménagement réalisé sur la commune de Jambles qui nous aurait permis de pique-niquer à l'abri s'il avait plu. Dommage que les bancs soient espacés. Nous nous sommes plutôt ignorés pendant le repas mais le bruit de quelques bouchons éjectés sans discrétion des bouteilles aura provoqué des rapprochements.
AMUR était chargé de cette étape. Geneviève, Marie-France, Jean et Roger s'occupaient de l'accueil, Daniel de la conduite du groupe mais point de Pascale comme prévu lors de la reconnaissance. Véronique et Jacky, adhérents de clubs amis, connaissaient le parcours et ont donné un bon coup de main. N'oublions pas Joël qui a assuré les traversées de routes. Le vent aura contrarié la mise en température de l'eau mais aura donné le temps à Geneviève et Marie-France de confectionner des bouquets champêtres destinés à égayer les deux planches qui servaient de tables.
Un merci à Véronique qui avait cherché la signfication de la décoration de la Rose Blanche lue sur un monument funéraire.
Le Challenge s'essouflerait-il ? Il y a eu à peine 40 marcheurs et  que 29 pour randonner sur la journée.
En ce qui concerne AMUR, 16 adhérents ont participé à au moins une étape mais 2 seulement auront accompli 3 des 4 parcours. Le défi qui consistait à faire toute la traversée n'aura pas été relevé.  

Balade à Auxy

Nous nous retrouvons 25 au départ à proximité de la chapelle de Repas, petit édifice sans caractère mais cependant très joli.
Nous longeons le ruisseau dans les bois communaux de Repas sur de  très agréables sentiers. L’orage menace, nous entendons des grondements de plus en plus proches. Nous arrivons au lieu-dit Fontaine Jeannette. Le gage consiste pour le premier ou la première sur place à chanter « Ne pleure pas Jeannette ». Ce seront Dominique et Geneviève qui nous fredonneront l’air bien connu. Mais il ne faut pas perdre de temps toujours à cause de cet orage inquiétant. Nous sortons du bois. Nous abordons une petite côte, histoire de nous mettre en forme mais voici des gouttes. Nous sortons les ponchos , dans les minutes suivantes le soleil et la chaleur reviennent. A notre grand soulagement l’orage s’éloigne et nous pourrons faire le parcours prévu sans souci.
Au lieu dit « Les Noyers » nous étions attendus . Un habitant du lieu, que Martine avait rencontré lors de la reconnaissance du parcours, nous a fourni des explications sur la vie du village et l’origine du nom de l’endroit. Autrefois il y avait de nombreux noyers, aujourd’hui disparus car ils ont été abattus pour la fabrication des meubles. Le village exploitait également des carrières qui employaient à une époque 200 personnes pour la confection de pavés destinés entre autres à Paris. Noël Père relate cette période dans des ouvrages intéressants sur le Plateau d’Antully.
La marche se déroule sous le soleil dans la bonne ambiance habituelle. Du vieux château, il ne reste que le lavoir. Une photo s’impose devant le panneau « Repas ».  Pour l’instant, il n’y a rien à manger. Ce ne sera pas le cas lorsque nous aurons bouclé le dernier kilomètre pour retrouver la chapelle du départ. Les glacières regorgent de boissons rafraîchissantes, de clafoutis aux cerises tous issus de recettes différentes et d’autres mets à identifier sur les photos qui accompagnent le texte.
Le culturel n’est pas oublié. Louise nous lit les notes concoctées par Jacques dont le travail de recherche est toujours apprécié. Pascal interroge ses gri-gri sur la distance : 12 km comme prévu.
Louise et Martine dont c’étaient les débuts comme guides peuvent être satisfaites. Elles ont été parfaites sur un parcours que personne ne connaissait. Daniel pouvait banqueter en Bresse en toute tranquillité avec ses amis.









Rapide aperçu géologique de la sortie AMUR en Auvergne

mai 2011
Nous avons pu parcourir 2 des 3 massifs volcaniques qui constituent le Massif Central : le Mont Dore et la Chaîne des Puys. (le troisième étant le Cantal.)


Ces volcans sont « posés » sur un socle granitique correspondant à un ancien massif montagneux hercynien né de la collision entre 2 continents : le Gondwana et le Laurentia il y a 350 millions d 'années. Des grandes fissures se mettent en place, fissures qui rejoueront au deuxième mouvement orogénique : l’orogenèse alpine.
Des grands fossés d'effondrement apparaissent : les limagnes, et le magma monte par les fissures et constitue un ensemble volcanique de 300km du Nord au Sud du Massif Central.
Le massif du Mont Dore

C'est un ensemble volcanique complexe constitué par le Puy de Sancy, le Puy de l'Angle, Puy de l' Aiguillier, et la Banne d'Ordanche
 Il y a 20 millions d'années, les premières coulées de basalte se forment ; il en reste, après érosion des culots comme par exemple celui qui porte le château de Murol.
 Une deuxième phase, plus importante il y a 4 millions d'années,met en place le strato volcan : des éruptions de type péléen engendrées par des laves claires visqueuses (riche en silice).
Des prodigieuses explosions accompagnées par des émissions de ponces bulleuses, de débris de laves (nuées ardentes) vont former des nappes recouvrant de grandes surfaces ; au milieu de ces nappes montent des coulées de laves épaisses qui ne pourront pas s'épancher, telles les Roches Tuillière et Sanadoire constituées de phonolite.
 Une troisième période d'activité volcanique (1,5 à 1 Million d'années) verra la formation du
 Sancy, de l'Aiguillier, la Banne d'Ordanche (ainsi nommée car ce massif est aurifère, faiblement, ne rêvons pas!!)
Le stratovolcan formé d'une alternance de coulées de laves très visqueuses ( ordanchite, phonolite, sancyite)



est en place mais le paysage que nous voyons aujourd'hui résulte de
 L'action de l'érosion, en particulier glaciaire qui dégage les parties plus dures . Ce sont
◦ les necks, (cheminées volcaniques telles les roches Tuillière et Sanadoire)


◦ les dykes (filons de sancyite constituant des crètes déchiquetées (photo)
◦ les domes
◦ les coulées, surface en pente douce dont les bords sont des falaises:la Banne d'ordanche


◦ les ravins creusés dans les nappes de ponces
◦ les vallées en U
◦ les surfaces moutonnées dues au rabotement par les glaciers

◦ les lacs formés soit dans les cratères d'explosion (les maars) tel le lac Pavin ou par des barrages volcaniques (lac Chambon) ou morainiques (lac Chauvet)

La Chaîne des Puys


Plus récent, ce massif est situé au Nord du précédent et présente plusieurs types de volcans qui différent par la nature de leurs laves et donc de leurs éruptions.
La nature volcanique de cette Chaîne a été découverte en 1752 par Guettard
Nous n'en avons parcouru que 2 d’entr'eux : les Puys de la Vache et Lassolas
.
Ce sont des volcans de type strombolien correspondant à des laves sombres plus fluides(pauvres en silice) en particulier le basalte, contenant des minéraux noirs où le fer et le magnésium sont abondants et un minéral vert-jaune caractéristique : l'olivine.
Au cours d'une éruption volcanique ces laves ont été projetées à quelques dizaines de mètres de haut. Refroidis brutalement en l'air des fragments plus ou moins gros ont pris des formes curieuses (bombes en fuseau, croûte de pain,....)

et ont constitué des cônes volcaniques de scories. Les coulées de lave fluide se fraient un passage à travers les pouzzolanes à la base du cône en emportant une partie de l'édifice d'où le terme de « cratère égueulé »