24 juin, visite à Montmort

Traîne savates, suite !...
Pour la seconde journée, il fallait faire court. Donc, 8 km et 340 m de dénivelée suffiraient à ne pas trop malmener les genoux durement mis à l’épreuve la veille. Pour contraster avec les ombrages de nos forêts, notre choix s’est porté sur les grands espaces de Montmort. Et pour nous accompagner, Vic, le guide officiel local, un labrador qui escorte tous les randonneurs passant devant sa ferme moyennant le partage du casse-croûte.
Jacques a donc été relégué au rôle de commentateur. Heureusement, les sujets n’ont pas manqué :
Tel l’Arroux, sur lequel les Romains ont navigué jusqu’à Autun et qui faillit être canalisé au XVIIème siècle.
Telle cette tour à l’entrée du village, dernier vestige d’un château qui en comptait onze. Et si vous avez la chance de rencontrer son habitant – véritable mémoire vivante de Montmort -, il vous fera faire le tour de l’église, vous en dévoilant les curieux détails. Saviez-vous, par exemple, que la banquette de pierre, sous le porche est un « banc de miséricorde » où un individu qui s’y perchait était inaccessible aux autorités (mais malheur à lui s’il posait un pied à terre !...).
Et enfin, face au village, le lieu de la bataille de Bibracte, qui a vu s’affronter 40 000 légionnaires romains et  environ 100 000 guerriers helvètes en 58 avant JC et qui, indépendamment d’avoir expédié 230 000 helvètes ad patres a marqué le début de la conquête de la Gaule.(Voir sur internet les nombreux articles concernant la bataille et qui prêtent à différentes interprétations concernant le nombre de victimes).
Reconnaissons que ce n’est pas mal pour un modeste village.
Les Traîne – Savate, quant à eux, s’en sont retournés dans leur Nièvre natale ravis de leur séjour et remerciant l’AMUR (enfin, ce qu’ils en ont vu) pour l’accueil, la chaleur des contacts et l’accompagnement des balades.

 Vic, guide fidèle
 La pierre de miséricorde

La dernière tour du château ?
 Chat perché ou justiciable en sursis ?
 La bataille a eu lieu ici ou dans les environs
Arbre séculaire


23 juin : Marche sur la journée à Broye

AMUR reçoit… ce samedi le club de Châtillon en Bazois baptisé « Les Traine-savates» appellation injustifiée puisque les 24 participants ont gaillardement accompli les 18 km de la balade et les 650 m de dénivelé. Quand on dit « AMUR a reçu », il faut relativiser puisque seulement 5 adhérents se sont joints au groupe. Les 51 autres sont accaparés par de multiples occupations, certaines moins réjouissantes qu’une rando sur la journée. Le Maire sera passé nous rendre une petite visite de courtoisie au moment du pique-nique et nous l’en remercions car entre encadrement d’activités sportives, fête des écoles, travail en Mairie et alimentation de ses lapins, il aura eu bien peu de temps pour se reposer.
Le parcours aura permis de découvrir les deux versants de la vallée du Rançon. A 9 heures et quart, le groupe est prêt. Et il faut l’être pour attaquer le Tarde et la côte de Fontenotte, une entrée en matière concoctée par le guide du jour, Jacques. Heureusement, la halte devant le menhir de Charmeau permet de récupérer un peu. Ce sont ensuite les deux kilomètres totalement plats et ombragés du chemin de la conduite pour arriver au bassin de Choselin. Ici, nouvelle halte consacrée à l’histoire des captages de sources destinées à alimenter Le Creusot et à l’observation du paysage bocager typique du village. Le périple se poursuit par le passage à Choselin et à La Bonde après une descente accidentée. Une photo s’impose sur le petit pont de pierre voûté qui permet de traverser le Rançon. Après La Fontaine St Laurent il faut se résigner à monter, d’abord à Préau puis aux Périzans. Bernard et Daniel avaient tondu l’herbe la semaine précédente, en particulier les orties et les ronces. Nous passons ensuite par le Bois Perrin pour arriver à la « Maison des Chasseurs » lieu choisi pour l’apéritif et le pique-nique. Justement, ils sont là, occupés à pister renards et blaireaux. Pourquoi s’enfermer quand il fait beau ? Nous descendons quelques mètres pour obliquer dans le bois et nous installer sur des rochers, sièges un peu durs mais autrement plus solides que ceux que l’on peut se procurer chez un producteur d’origine nordique mondialement connu. Claudine s’est chargée de l’intendance, Marc a apporté quelques bouteilles qui suscitent l’enthousiasme déjà à la vue des étiquettes puis lors de la dégustation. Le gâteau du randonneur, une pâtisserie à retaper n’importe quel marcheur moribond obtient un franc succès. La recette devrait se retrouver un de ces quatre sur le blog. Du tonus, il en faut pour longer le ruisseau de la Louvetière qui dévale  la pente en cascades  de rochers en rochers. Nous parcourons à présent le futur sentier thématique dont on parle beaucoup mais qui ne se concrétise pas vite. Les arbres têtards suscitent quelques commentaires tout comme le mur de Montjeu. La tempête a couché de grands arbres et de nombreuses branches jonchent le sol. Le sentier disparaît sous les feuilles mais le balisage parfait évite la moindre hésitation. Aux Vernes de Lyre nous obliquons en direction de la Queue de Maine puis du Fou. Le château de Montjeu demeure toujours aussi secret. Nous visitons les ruines du domaine du Fou qui nous donnent une idée de son importance. Comme toujours nous nous arrêtons un instant face aux deux étangs du Fou intrigués par un objet flottant et mobile non identifié : poisson, canard, minicrocodile, morceau de bois ? Les jumelles sont formelles. Ce n’est qu’un morceau de bois qui change d’aspect au gré du courant. Un dernier effort nous amène au sommet de la côte et c’est la longue descente par Le Tronchet, Bellevue, Champmartin. Au passage nous retrouvons, le bureau œuvre d’art contemporain, perdu, placé ou abandonné en pleine forêt. La descente du Champ de la Croix sera le Chemin de Croix de nos genoux déjà bien éprouvés puis c’est l’arrivée dans le bourg et nos retrouvailles avec les voitures, nos chaussures légères, la perspective d’une douche et d’un grand verre rempli à ras bord de la boisson préférée de chacun.
Ce  groupe de Châtillon ressemble assez au nôtre et nous avons vite sympathisé. Ce sera à notre tour de rendre visite à cette association le samedi 8 septembre. Espérons que la représentation d’AMUR sera conséquente.        
 Menhir de Charmeau
Sur le GR 131
 En file indienne
 St Guinot et Bière
 Digitale
Le groupe
Traversée à risque
 L'apéritif
Visite du Maire
 Ruisseau de la Louvetière
Quoi qui n'y a là haut ?
Etang du Fou




Marche douce à St Sernin

Rien qu’une ch’tite goutte.
Décidément, on n’en finit pas avec les sautes d’humeur de la météo. J’aimerais vous parler d’autre chose mais en ce premier jour de l’été, nous nous interrogeons au moment de nous lancer sur la balade prévue à St Sernin. Ne sommes-nous pas en vigilance orange avec menace d’orage et de grêle ?
Après étude du parcours, nous constatons que l’on peut revenir assez rapidement aux voitures en cas d’urgence.
L’aménagement de l’ensemble prieuré, église et tour du 11ème siècle est à nos yeux pleinement réussi. Nous traversons ensuite une zone résidentielle coquette pour rejoindre le stade. St Sernin s’embourgeoiserait-il ? Ou le cadre naturel n’incite-t-il pas à ne pas commettre de fautes de goût ?
Nous voici tous les huit à l’orée de la forêt domaniale. Première entorse au parcours initialement prévu, nous évitons une boucle qui nous aurait un peu trop éloignés des voitures. Nous suivons un agréable sentier conduisant à la cascade de la Pissoire, site incontournable pour les habitués des balades concoctées par Gilbert. Nous sommes un peu déçus, le ruisseau étant à sec. Nous évoquons les acrobaties nécessaires pour traverser son large lit en période de gel.
Le tonnerre gronde. Il faut rejoindre la route de St Sernin à l’étang de la Noue sans trop se préoccuper des champignons poussant sur les bas-côtés. Nous arrivons à la digue de l’étang de la Velle après une forte descente qui permet d’accélérer le rythme car les éclairs zèbrent le ciel du côté du Creusot. Les restaurateurs de la Tour sécurisent leur terrasse. Il nous reste 200 mètres à parcourir. Nous recevons la première goutte au moment où nous nous engouffrons dans les voitures. Encore une fois, nous éprouvons un sentiment de frustration à l’idée de n’avoir pas pu accomplir tout le trajet mais également de soulagement en échappant à la tornade qui transforme maintenant la route en torrent. 

 Entrée en forêt.
deux cèpes bien abrités.
Le Prieuré, l'églse, la tour, un ensemble bien restauré.

Un seul tour a suffi

17 marcheurs un 17 juin ; si nous attachions de l’importance à la symbolique des nombres, nous aurions dû attendre le 30.
 Michel nous proposait le tour de l’étang de Montaubry, une balade de 13 km au dénivelé insignifiant puisque nous serrions au plus près le bord.
Les premiers baigneurs, les amateurs de barbecue, les joueurs de boules, les canoïstes nous rappelaient que nous étions à la veille de l’été mais également à la fin d’un printemps qui n’aura que trop rarement mérité son appellation.
Cette masse liquide de 5 millions de mètres cubes est destinée à réapprovisionner en eau le canal du Centre. Ce lac possède trois anses, la queue des Coutots plutôt sauvage, la queue des Lavauts, protégée des vents dominants et la queue de Morande, la plus vaste. Il n’est pas très profond ce qui explique son réchauffement assez rapide. On y pratique le ski nautique, mais aujourd’hui il n’y avait ni skieur sur l’eau ni naturiste sur les berges puisque, paraît-il, il arrive à ces adeptes de la nudité d’occuper un espace bien précis.
Aujourd’hui, associés habituels de nos sorties hivernales, pas de chasseurs en vue, mais associés habituels de nos sorties estivales, trois pilotes de quads très corrects, croisés à deux reprises. Si nous avions su dans quel état ils avaient mis une partie particulièrement boueuse du parcours, nous les aurions salués de manière moins aimable. Michel ne cessait de nous répéter que ce bourbier était le dernier et nous, confiants et naïfs, nous le croyions. Il fallait bien pimenter un peu ce parcours qui aurait fini par être monotone mis à part le franchissement d’une passerelle qui n’inspirait pas très confiance. Pascal, toujours bardé de ses grigris habituels nous informait de notre moyenne, de la durée des pauses, de la distance parcourue. Nous savions même à quelle heure nous allions retrouver les voitures.
Nous n’allions pas nous quitter sans une petite dégustation de gâteaux dont un savoureux clafoutis préparé par Isabelle malheureusement privée de randonnée au dernier moment. Il nous restait à remercier Michel et à nous donner rendez-vous pour une date très proche puisque  3 balades nous attendent la semaine prochaine, une marche douce à St Sernin du Bois, une sortie sur la journée à Broye et une escapade d’une matinée à Montmort.
   
 Michel conduit le groupe sur un parcours ombragé.
Première halte.
 Le lac n'est pas à son meilleur niveau.
Elle n'est pas encore très chaude.
 Intermède. On papote, on se désaltère, on téléphone.
Un Montaubry encore bien calme.
 Les voitures si proches et pourtant inaccessibles.
Passage peu engageant.
 Un des rares passages en plein soleil.
Comme un petit air de jungle.

Cormatin

41 participants à la 2ème manche du challenge départemental UFOLEP et 11 marcheurs d'AMUR.
La météo annonçait la pluie pour 14 heures. Elle est arrivée dès 13h30. Non seulement nous avions effectué notre balade du matin mais le pique-nique était pratiquement terminé. Il ne restait plus qu'à profiter du café préparé par la dynamique équipe d'Uxeau chargée de l'accuei. Daniel avait reconnu le parcours et guidait le groupe au départ de la zone de détente. Par précaution nous prenons la variante conseillée en temps d'inondation car la Grosne coule à ras-bord.
Le parcours est pratiquement plat mais pas dénué d'intérêt . Nous redécouvrons au loin Savigny sur Grosne que nous avions longé en 2010 lors de la traversée Sud-Nord du département. Le hameau de Cortemblin mérite une pause prolongée pour ses maisons restaurées avec goût. Nous passons également à proximité du château d'Uxelles. Le circuit était conçu pour permettre à ceux qui le souhaitaient de s'épargner 2 km ce dont profitent quelques-uns. 
Nous dominons Cormatin découvrant des toits bien alignés et, en contrebas, le château but de la visite de l'après-midi. Vous trouverez sur internet en tapant château de Cormatin des informations sur son histoire mais également un nombre impressionnant de photos. Cela tombe bien car nous avons laissé les appareils au repos, la pluie battante n'incitant pas à prendre des vues. Notre jeune guide nous fait une visite instructive et très complète mais nous ne profitons pas comme nous l'aurions souhaité du magnifique potager et du parc.
Nous nous quittons un peu en désordre, le temps n'incitant pas à nous éterniser sur le parking.



Cortemblin
Vue aérienne
Fèves
Pique-nique 1
Pique-nique 2

Le circuit du matin



Marche humide à La Certenue

"On y va, on n'y va pas ?
- On y va"
Daniel avait bien proposé de ne pas trop s'écarter des voitures mais la majorité voulait parcourir le circuit initialement prévu.
Nous voilà donc partis. Là-bas, à l'ouest, le Morvan disparaît sous la grisaille mais qu'importe. On ne va pas se laisser impressionner par ce qui se passe à l'horizon.
Mais où est passé Jef ? A-t-il rebroussé chemin ? Nous appelons : rien. Il apparaît enfin tout heureux d'exhiber des bébés cèpes qu'il imagine déjà frits à la poêle. Du coup, nous avons fait du sur place et des nuages de plus en plus noirs arrivent au-dessus de nos têtes.
Sagement, nous décidons de réduire quelque peu le parcours mais, semblables au lièvre de la fable qui avait musardé en chemin, il nous reste un bon kilomètre à parcourir quand nous sentons les premières gouttes. Par chance, nous sommes à 100 mètres d'un des chalets mis en place il y a une quinzaine d'années pour abriter, si besoin, les promeneurs. Et besoin il y a car à peine avons-nous pénétré à l'intérieur qu'une tornade mêlant grêle et pluie s'abat sur notre toit.
Combien de temps devrons-nous attendre ? Une demi-heure plus tard, nous profitons d'une accalmie pour rejoindre les voitures. Des fils téléphoniques retiennent des troncs terrassés par le vent. Avec les voitures, nous slalomons entre les branches qui jonchent le sol. Vous aviez dit "marche douce " disons plutôt "Marche douche". Nous avons pris l'accent auvergnat à Volvic encore une ville d'eau !






Escapade chez les Arvernes, le reportage de Catherine


ESCAPADE  CHEZ LES ARVERNES – 1°, 2 et 3 juin 2012

Vendredi 1° juin :

Nous sommes seize volontaires pour cette aventure auvergnate proposée par Michel. Nous quittons la Saône-et-Loire en fin d'après-midi, répartis dans quatre voitures dont les coffres regorgent de vivres, de bouteilles (on ne sait jamais ) et accessoirement  de chaussures de randonnée et de sacs à dos.

Les premiers arrivés au gîte municipal du village de Charbonnières-les-Varennes contactent Mme V. qui leur fait visiter les lieux. C'est une grande bâtisse  longtemps restée en ruines, puis rachetée par la mairie et restaurée il y a une douzaine d'années. C'est très propre, très confortable, parfaitement équipé. Lorsque le restant de la troupe arrive et une fois l'installation dans les chambres terminée, les choses sérieuses commencent : investir la cuisine, remplir le frigo, préparer le repas ( "zut! j'ai oublié le beurre cru du Jura !" s'en mordra les doigts Martine et le lui rappellerons-nous tout le weekend ). C'est rondement mené, comme on peut l'imaginer, tout comme l'apéritif qui se tient dans le petit jardin. L'eau n'est pas potable à la fontaine, qu'à cela ne tienne, nous buvons du rosé pamplemousse. Il faut savoir s'adapter aux contingences.

A TAAAABLE !!! On doit se placer par ordre alphabétique, demain ce sera par dates de naissance. Tout le monde se régale des pâtes fraîches à la carbonara préparées par Martine,  la salade, le chèvre, le comté, le cacouyard ( ça vient du Jura, c'est rond, ça ressemble au reblochon, ce n'en est pas, ça a le goût des noix, c'est bon ) et les desserts passent tout aussi bien. Tout comme la poire dans le gosier de certains...Happy birthday Bernard, happy birthday Bernard !!!

Après les nourritures terrestres, les nourritures de l'esprit s'imposent : nous terminons la soirée par le jeu des 1000 questions sur l'Auvergne. Et sous le feu ( presque roulant ) des questions de Martine qui orchestre la partie,  l' équipe A et l'équipe B s'affrontent dans un duel sans merci ! C'est une joute acerbe, sans concessions, tous les coups sont permis pour déstabiliser l'adversaire, l'humilier, lui faire mordre la poussière ! L'équipe A démarre en force et mène le jeu tambour battant, l'équipe B manque de réussite, n'a pas le mental et perd confiance mais se reprend  grâce à des questions très faciles. L'équipe A, magnanime, accepte le match nul  sans discuter. AU LIT tout le monde !!!

Samedi 2 juin

Petit déjeuner. Christian est préoccupé, une question métaphysique le tarabuste :
                                           " Vous avez la barre de la poire ?"
Grand ciel bleu, soleil radieux, café, tartines, confitures maison ( Martine, où est le beurre ??? ) crème solaire, distribution du pique-nique, sacs à dos, bâtons. En route pour le puy de Pariou et le puy de Côme via le fournil du village de Loubeyrat où nous faisons la connaissance du sympathique boulanger, meilleur ouvrier de France. Il nous fait visiter son fournil, qui date de 1865. L'autochtone est très accueillant. Ca sent bon le bon pain et la brioche. On en oublierait que nous avons prévu une randonnée !

L'ascension du puy Pariou ne pose aucun problème, le sentier est ombragé, le dénivelé raisonnable. A 1209 m d'altitude, la vue sur le puy de Dôme et la chaîne des volcans est impressionnante. Nous descendons dans le fond du cratère, nous sommes minuscules, allongés dans un immense bol vert, le ciel bleu au-dessus de nos têtes ! Quelques photos, quelques douceurs, nous remontons au bord du cratère. Brigitte déploie une magnifique carte géologique, nous donne de savantes explications, répond à nos questions, comme elle sait si bien le faire. La suite du parcours se fait par un grand escalier de bois, face au puy de Dôme qui grandit au fur et à mesure que nous descendons. Objectif, pique-nique à l'ombre, entre le grand Suchet et le Cliersou pour ensuite affronter l'ascension du puy de Côme à 1253 m d'altitude. La montée est très raide, fort heureusement la plus grande partie du sentier est ombragée. Le panorama au sommet vaut la peine qu'on se donne, nous faisons le tour du cratère . Le ciel s'est légèrement ennuagé, le vent souffle, nous reprenons le nôtre avant de redescendre par le même chemin. Malgré sa genouillère nouvelle génération, Michel commence à traîner la patte, mais il souffrira en silence et avec le sourire jusqu'au parking où nous attendent les voitures. Sur la route du retour, notre envie de boire une bière bien fraîche à la terrasse d'une auberge sera vite déçue, le serveur nous indique qu'il a autre chose à faire que de nous servir. L'autochtone peut être très désagréable.

Vexés, nous rentrons au gîte, prenons une douche et entamons un apéritif consolateur et sans frontière : Bourgogne blanc, blanc du Var, Gewurztraminer, rosé, quiche, gougères, rillettes de saumon, tapenade...Comme il se doit les hommes s'occupent du barbecue, ils savent si bien le faire ! Que ferait-on sans eux ? Comme prévu, nous nous plaçons à table par dates de naissance, seule entorse à la règle, Marie F et son ami venus nous rendre visite de Clermont Ferrand, ne voient aucun inconvénient à s'asseoir  chez les vieux.

Nous terminons la soirée dans la salle de détente par la projection des photos prises par les uns et les autres depuis notre arrivée et une petite causerie de Brigitte en 3 points :

1. Présentation géographique de la chaîne des puys. Les volcans d'Auvergne sont récents
    puisque le puy de Côme et le Pariou existent depuis environ 8000 / 9000 ans seulement
    Découverte de la nature volcanique du massif par Guettard en 1752.

2. Rapide aperçu de la formation géologique.

3. Explication des différents types de volcans.

Merci Brigitte !

Dimanche 3 juin

Petit déjeuner. Une question tarabuste chacun d'entre nous " Vous avez entendu l'orage ?" Certains oui, d'autres non.

Ciel tourmenté, ambiance très humide, venteuse. Que faire ? Nous décidons, grâce aux conseils éclairés de Brigitte (encore elle !) de visiter les sources pétrifiantes de Gimaud à quelques kilomètres de là. L'entrée ne paie pas de mine mais la jeune guide est très accueillante et chaleureuse et ce que nous découvrons est étonnant. ( voir le document )

Nous poursuivons par une petite boucle de 2 km à travers champs jusqu'au "puits qui bout",
un puits naturel où une eau à 25° semble bouillir.  

Nous quittons l'Auvergne et le gîte après le déjeuner. En route pour de nouvelles aventures !

Ce que nous avons vu :
  • du muguet en fleurs, des orchis, de la parisette, de l'ail des ours, de la gentiane, des centaurées, des véroniques, des pensées sauvages, la salmone de Valerand...
  • des drapeaux et ballons jaunes et bleus
  • des supporters de l'équipe de rugby de Clermont
  • des volcans
  • un fan de Johnny et sa collection de briquets, verres, photos, cassettes vidéos, livres à l'effigie de l'idôle des jeunes.
Aphorismes :
Tout cul tendu mérite son dû.
Gâteau du matin n'empêche pas le turbin.

Devinettes :
Je suis allée au marché de Cavaillon. Il y avait des melons. J'en ai choisi un. Il était beau, il était rond, il sentait bon. J'ai pris un couteau, je l'ai coupé en deux. De quel côté se trouve la queue  ?  Je suis allée au marché.......................................

Qu'est-ce que le "milliard " auvergnat  ? un navet, un gâteau fourré de fruit ou un fromage ?

En visite chez les Arvernes : Documents


En visite chez les Arvernes : les randonneurs