AMUR et le Jeudi BVAM à Broye

Le 5 juillet nous avions testé la marche proposée aujourd'hui à l'occasion du Jeudi BVAM qui a lieu à Broye ce 25 juillet.
Les 32° affichés sur les thermomètres n'ont pas découragé 8 randonneurs. Le bilan est un peu maigre mais conforme à la moyenne des marches organisées à cette occasion en d'autres lieux. 3 personnes extérieures au club ont participé.
Pour revivre cette randonnée, reportez-vous au compte-rendu de la marche douce du 5 juillet.

Les 3/4 du parcours ont eu lieu à l'ombre. Heureusement !

14 juillet, atmosphère chaude

7 partants pour cette journée à Anost. Bernard, seul rescapé avec Dominique de la reconnaissance du 6 juillet, étrenne ses galons d'accompagnateur. Comme Daniel n'a pas obtenu le feu vert du corps médical, il se contente d'un rôle de paparazzi, se déplaçant en voiture dans différents points stratégiques. 

Bernard et Louise prennent leur rôle de guide au sérieux
 Cela n'empêche pas des rencontres impressionnantes mais inoffensives.
 
 Les foins se terminent et il vaut mieux être marcheur qu'automobiliste quand on croise sur des routes très étroites les tracteurs et leurs remorques.
 

 
Nous contournerons le hameau de Dront.
La température est agréable, un petit vent de nord-est et des sentiers ombragés atténuant les ardeurs du soleil.

 Nous parvenons à la chapelle de Velée après avoir suivi un court instant les vestiges de l'ancienne ligne de tacot et être passé à la gare de Vaumignon transformée en auberge.

Des bois et des prairies émergent les toits d'ardoises qui s'harmonisent avec les nombreuses nuances de vert et de bleu. 
 Le village compte un nombre important de hameaux, témoins de son importance passée. Certaines maisons n'ont pas évolué mais d'autres sont réhabilitées avec goût mais parfois un peu trop surchargées.
 


 
 Nous traversons une coupe à blanc. Les digitales se chargent d'embellir ce spectacle de désolation. Elles seront remplacées par des genêts l'année suivante puis les bouleaux occuperont à leur tour l'espace jusqu'à ce que la main de l'homme replante des douglas ou de futurs sapins de Noël, ressource non négligeable du Morvan.
 
Les 12 km du matin se terminent. Les pieds vont respirer
 

 Nous pique-niquons dans le cadre agréable et calme du plan d'eau des Grelodots, à l'ombre et assis à une table occupée par Daniel avant l'arrivée de rivaux éventuels.


 Le clafoutis de Dominique et la tarte de Martine auxquels on ne pouvait résister risquent de peser lourd lors de la première côte de l'après-midi.
Cela se vérifie sauf pour Dominique , elle devant, les autres à la traîne !
 Cette année, les insectes ont pris des tailles gigantesques. Préparons les crèmes apaisantes en cas de piqûres.

Ce banc, au bout du 1er km tout en montée est le bienvenu.

Nous atteignons Montcimet et sa petite chapelle.




 
Direction "Le Creux". Chouette, ça va descendre
 


 
Le hameau a restauré un "travail" qui servait à ferrer les animaux de trait.
 

 Des ex morvandiaux, maintenant ex parisiens affirment leur identité.
 
Maintenant, on va s'offrir un dénivelé d'un km à 10% sur un km pour rejoindre l'orme de Brévoine, en réalité un tilleul
 
 On aimerait bien pouvoir voler pour éviter cette dernière côte. Par bonheur, elle est à l'ombre.

 
Nous refaisons en sens inverse la première montée du matin. Nous ne nous étions pas rendu compte qu'elle était aussi longue et pentue. Il est vrai que nous étions frais et dispos.
Encore une bestiole. Mais elle est attachée, donc pas de danger.
 
 Et voici la récompense, une vingtaine de minutes, assis à l'ombre devant une boisson souhaitée et attendue depuis quelques kilomètres.

 
Il faut être objectif. Anost est un petit paradis pour les randonneurs bien que nous ayons connu une chaleur d'enfer. Et puis, le centre-bourg est très vivant.
J'y songe. Dans 6 mois nous ferons partie de la même Communauté de Communes. Cela crée des liens. 


  


Marche douce sur Broye


Une rando-test.

Pourquoi ? C’est celle qu’AMUR compte proposer à l’occasion du jeudi BVAM qui aura lieu à Broye fin juillet.

Rien de tel qu’une répétition grandeur nature avec commentaires et réactions des 15  participants.

Comme souvent, c’est un démarrage sur chapeaux de roues. Pas le temps de rappeler que nous sommes sur une marche douce. La première halte prévue à mi-côte dans le Tarde est escamotée.  Rien de grave ; en nous  retournant un peu plus haut, nous découvrons le bourg dans son écrin de verdure (c’est la formule consacrée).  En hiver, nous aurions écrit  « le bourg revêtu de son manteau immaculé », expression de plus en plus difficile à caser à cause du réchauffement climatique. Peut-être que dans les temps futurs nous noterons pour le printemps « le bour disparaisan sou 3 mètre d’oh ! » J’anticipe l’ortograf des siècles à venir.
 
Un bon point pour les municipalités passées. Les lotissements ne viennent pas briser l’harmonie de cet endroit et le maire actuel adopte la même stratégie.

Nous empruntons la rue Chauvet, un sentier qui permet de belles échappées sur les vallées du Mesvrin et de la Brume.

La première vraie halte a lieu à proximité du menhir de Charmeau, beau vieillard de 4,65 m accusant 14 tonnes se tenant encore très droit malgré ses 5500 ans d’existence, tatoué discrètement à 2,50 m d’une lame de hache de 45 cm et à quelques dm du sol d’une schématisation humaine poussée à l’extrême.


Ce menhir a été découvert par hasard en 1889. Dans « l’Ouche à l’Hôte », chaque année, Monsieur Ramoussy accrochait avec le soc de sa charrue une sorte de banc rocheux. Afin d’en finir avec ce désagrément, il décida de le faire sauter à l’explosif, projet heureusement abandonné quand il eut dégagé à la pioche cet énorme bloc de granite complètement lisse. Il ne fallut pas moins de huit paires de bœufs pour le tirer en bordure du champ. Cette découverte suscita des convoitises. Le Maire de la Commune, propriétaire du château de Mont d’Arnaud l’aurait bien vu sur son domaine. La Société Eduenne l’aurait bien vu dans son musée lapidaire. Du coup, le propriétaire se sentit pris de passion pour son caillou et il proposa qu’il soit dressé au bord du chemin, sur son terrain.

Ce n’est qu’en octobre 1913 que l’énorme pierre fut mise en place avec le matériel adéquat prêté par Eugène Schneider, maître de forge de l’usine du même nom. Il fallut 4 jours pour mener à bien l’entreprise.

Cet arrêt a permis de reprendre son souffle avant d’attaquer la seule vraie difficulté du parcours, la montée de Fontenotte.


Une longue descente à travers bois nous permet ensuite d’arriver  près du château de Prelay, tour à tour propriété privée, maison de retraite pendant la seconde guerre, colonie de vacances, siège de stages de formation, lieu de rassemblement pour le 1er mai, terrain de foot et de cross pour les gamins du village et maintenant copropriété pour 3 familles.
 
 

Nous traversons la départementale et longeons les grilles entourant une partie du parc de Mont d’Arnaud. Le château de style chalet possède une très belle chapelle. Il a été construit en 1863 et nécessite pas mal d’entretien du fait des parties en bois. Nous admirons des arbres impressionnants dont des séquoias largement centenaires.


 
 
L’œil inquisiteur de Catherine a détecté des girolles mais sa récolte est bien modeste à côté de celle d’un quidam se déplaçant en 4x4 pour les prendre de vitesse. Ce devrait être interdit !

Champmartin permet à Noël d’évoquer des livraisons de tonneaux dans des lieux perdus habités par des gens qui n’avaient qu’un rapport éloigné avec l’hygiène ce qui ne les empêchait pas de vivre vieux. L’arrêt au Champ de la Croix est de rigueur pour jeter un regard sur la partie habitée du village.
 

 
Une longue descente bien pentue, éprouvante pour les genoux nous ramène aux voitures.
3 heures pour faire 7,5 km. Nous avons pris notre temps.