Vagabondage au bord de l'eau et en forêt.

Le mois de septembre se termine sous un ciel à faire pâlir d’envie les Méridionaux mais la fraîcheur nous rappelle que nous sommes aux limites du Morvan. Nous nous offrons un circuit classique à savoir le tour de l’étang de Brandon. Il répond tout à fait aux critères retenus pour les marches douces. Nous l’agrémentons d’une petite variante à travers bois. Nous sommes onze. Nous avons de la peine à remobiliser la vingtaine de marcheurs d’il y a deux ans. Une aigrette, un cygne, quelques hérons attirent notre attention mais ils se tiennent à bonne distance. Il faudrait se dissimuler au bon endroit et attendre patiemment pour espérer réussir une belle photo. Nous marchons paisiblement, cependant la file s’étire nécessitant des regroupements, occasion de se désaltérer, de tailler une petite bavette ou de se distraire en échangeant quelques histoires. Nous n’avons croisé personne. Pourtant de retour aux voitures, nous constatons que le parking est bien garni. Le GPS de Michelle annonce 6,8 km un peu plus que ce que nous avions prévu.














 

Vérification circuit Charbonnat


Un exemple du travail de remise à neuf.




Le circuit de Charbonnat est très agréable surtout depuis que nous l'avons réduit à 10 km  en supprimant une partie goudronnée. En outre, vous aurez une vue remarquable depuis le hameau de la Croix Rozian.

Marche douce du 23 septembre.

C’est celle du 16 reportée pour cause de terrain impraticable. Aujourd’hui, le soleil est de la partie et si nous rencontrerons encore quelques belles flaques obstruant par endroits le sentier, nous pourrons les contourner facilement. Nous sommes 13, un nombre encourageant et nous avons le plaisir de constater le retour de fidèles marcheurs de l’an passé. Le circuit de 5km6 est parfaitement adapté aux doux-marcheurs. Le point d'orgue de la balade est bien sûr l’étang Grillot et ses reflets. Le calme y règne, nous nous attardons, accumulant un maximum d’énergies positives. Un tronc de chêne présente plusieurs loupes de bois. La loupe est un tissu tumoral issu de la prolifération locale des cellules de cambium chargées de la fabrication du bois sous l'influence d'un stress (blessures, piqûres d'insectes, attaques de bactéries ou de champignons parasites). Nous tombons également en arrêt devant une borne épiscopale reconnaissable à la mitre gravée sur une de ses faces. Elles servaient à marquer les limites des forêts, possessions du clergé. Il existe également des bornes royales reconnaissables à la fleur de lys. Ces biens, confisqués à la Révolution, sont devenus nos forêts domaniales.
Nous faisons la part belle au bavardage, les groupes fluctuant en fonction des centres d’intérêt. L’élection d’un hypothétique président nous préoccupe, chacun étant conscient que ce serait dommage de rompre l’ambiance amicale qui fait le charme de nos marches douces. Nous remettons au goût du jour la pause  "blagounette". Soyons sûrs que la prochaine fois, plusieurs auront une petite histoire en réserve. Par contre, à l’arrivée, pas de gourmandises émergeant des coffres comme dans les marches nettement plus longues. Il faudrait dépenser un peu plus de calories sur le parcours pour prétendre y avoir droit. 

Conciliabule.

Fernande se joint au groupe.



Toujours l'étang Grillot.

Bois de loupe.

Contournons les flaques.

Borne épiscopale.
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Le circuit sur Visigneux.






Randonnée St Firmin.

A travers bois et bocage.

 Ce dimanche 19 septembre le mauvais temps a décidé de s'installer histoire d'embêter les randonneurs. Jusqu'à midi un peu d'hésitation : "on y va ? On n’y va pas ? La météo elle te dit quoi ?" Finalement la décision d'y aller est prise. D'abord il pleut moins qu'en matinée et les jambes démangent un peu. C'est sur la place de Bouvier que le rendez-vous a lieu. Nous ne sommes que 3 mais nous sommes des "wonder randonneuses" : équipées de la tête aux pieds bien décidées à ne pas nous en laisser conter par quelques gouttes. Catherine a une proposition : nous ne sommes que 3, nous avons déjà fait cette rando dimanche dernier en reconnaissance donc nous pourrions changer et aller vers Brandon ! Excellente idée, et nous voilà parties direction les Caillots et son Menhir, puis La Camuzelle et Champitaux avec sa pierre qui est en fait une ancienne borne de la seigneurie de Brandon. Après la ferme nous empruntons la belle allée des chevaux et nous coupons à travers le bois des Niolets pour rejoindre l'étang de Brandon. Après la traversée du joli hameau des Charbottins nous reprenons une petite partie du GR 137 pour longer l'étang. Une pluie fine nous accompagne mais nous nous sentons bien et apprécions vraiment d'être dans la nature après ces mois difficiles. Nous voici à nouveau dans l'allée des chevaux et c'est le retour aux voitures. Alors oui il ne faisait pas beau mais elle a été vraiment top cette randonnée et bien sûr… qui dit fin de randonnée dit....début de goûter. Mais aujourd'hui c'était au chaud avec une bonne tasse de thé.


















Balisage S2

Le circuit S2 de Saint-Eugène est excentré par rapport à l'ensemble de nos circuits. Nous le fréquentons peu, raison de plus pour nous assurer qu'il est toujours en état.
Finalement, il était encore opérationnel mais il nécessitait le rafraîchissement de plusieurs flèches, la pose de quelques disques pour éviter les hésitations, le dégagement de branches masquant nos marques et le remplacement d'un piquet, soit deux bonnes heures de boulot auxquelles il faut rajouter l'heure et demie de route aller-retour depuis Le Creusot. Le fidèle et robuste Duster a permis de ménager nos jambes mais pas ses amortisseurs certaines hautes herbes masquant des pièges insidieux.







Il faut une bonne condition physique.



 






Le déluge.

Le ciel a bien choisi son heure pour noyer nos velléités de nous lancer dans la première marche douce de la nouvelle saison 2021-2022 attendue depuis des mois. Entre 13h et 13h30, des trombes d'eau ont dissuadé les plus sages d'entre nous de se rendre au rendez-vous fixé à 14 heures aux Germenets.
Mais huit téméraires ont osé braver les caprices de la nature pensant que le déluge n'allait pas durer 40 jours mais au plus un petit quart d'heure. C'est au moment où Catherine, organisatrice aux talents reconnus, pointait du doigt les prémices d'une accalmie que Zeus, ou Jupiter, ou Taranis, nous adressa un avertissement on ne peut plus clair sous la forme d'un roulement n'incitant pas à l'optimisme.
Message compris et déclenchement du plan B, chacun n'étant pas en peine pour trouver une occupation : tricot, lecture, cuisine, bavardage autour d'une tasse de café...
Nous réintégrons l'intérieur des voitures mais, ironie du sort, nous avons à peine roulé 4 ou 5 km que le soleil vient nous narguer. Nous espérons que nous n'aurons pas de regret. Le ciel se couvre à nouveau et puis la perspective de devoir slalomer entre les flaques aurait manqué de charme.
 
Bon on n'a pas marché mais c'était quand même sympa de retrouver quelques têtes amies ! Et ce n'est que partie remise !

Mince, le parapluie est dans le coffre.



Catherine croit deviner une accalmie.