Aux alentours de La Grande-Verrière.

Cela faisait un bon moment qu’elle était programmée cette randonnée à la Grande Verrière mais la Covid est passée par là et ce n'est qu'aujourd'hui que nous avons pu nous retrouver au lieu-dit ''Mouilles Reneau" pour un parcours de 14 kilomètres.

Nous sommes 7 au départ, la gente masculine étant représentée par notre ami anglais Martin. Le soleil est au rendez-vous et ce parcours à la particularité d'offrir tous les ''terrains'' que ce soient des forêts, de beaux chemins, de petits voire de tout petits sentiers où l’on ne peut marcher qu'en file indienne et bien sûr et c’est inévitable par endroits, du bitume.

Nous voici partis direction La Chaume et là nous faisons connaissance avec Eliot 2ans et demi, tout fier de nous  montrer sa collection de galets et cailloux. Le tout dans une boîte à bonbons, ces derniers ayant été tous mangés par papa bien sûr ! 

Nous continuons direction Saussey. Les grimpettes et les descentes s'alternent. Catherine s'écrie : oh !  deux buses 

et donc les rimes .....fusent : deux buses qui abusent en buvant de la suze à Syracuse avec des méduses etc...bref la bonne humeur est là. 

Le moment de déjeuner arrive et nous nous installons en haut d'une prairie donnant sur une vue superbe. Les salades et sandwiches sortent des sacs et c'est un moment très convivial comme d'habitude.

Les Vignes, Mardor, les Dués, la Chauvotte sont nos prochaines étapes au cours desquelles nous croisons des jardiniers, une jument et son petit, des biquettes et un mini poney sans compter la flore particulièrement riche. Nous longeons le Méchet et nous voilà de retour aux voitures. 

Nous étions heureux de nous retrouver et de pouvoir échanger après ces tristes mois. La vie reprend doucement son cours pour le plus grand bien de tous et j’espère que nous serons de plus en plus nombreux à nous retrouver.

Véronique 





































Comme tous les ans.

On  débroussaille…

Cette année encore, deux vieillards chenus ont sorti tondeuse et taille haie pour rouvrir deux chemins totalement bouchés sur nos circuits.

-         La descente de Chapey au Pont d’Ajoux.

-         Le passage des Pierres aux Saints à Chapey.

-         La descente des Pierres aux Saints aux escaliers de Velay

Merci à Bob pour son 4X4   

… et merci aux municipalités de Charbonnat, Laizy et Saint Symphorien qui consacrent quelques heures par an pour nous soulager dans ces tâches. 

Féroce débroussailleur.




BIBRACTE, TOUR DES REMPARTS.

De la brume, de l'humidité mais pas de pluie. Des conditions idéales pour découvrir les remparts de Bibracte, dans la magnifique forêt de feuillus, coupés de sources et gardés par des queules mystérieuses.
Les remparts :
La cité a vu se succéder deux enceintes différentes et au moins cinq réfections de l'enceinte interne.
L'enceinte interne est postérieure à l'enceinte externe.
Enceinte externe :
- mur gaulois démantelé afin de construire le mur interne (estimé deuxième siècle av. J.-C.) 
- 7 km environ, matérialise l'acte de fondation de l'oppidum éduen (200 ha).
- hauteur de 4 à 5 m sans le couronnement encore inconnu, profondeur identique.
- un fossé de 2 à 4 m de fond sur une largeur de 6 à 10 mètres.
Enceinte interne :
- Estimé premier siècle av. J.C.
- 5 km (135 ha)
- a nécessité 10 000 stères de bois, entre 10 000 et 20 000mètres cubes de terre et une trentaine de tonnes de fer.
- une quinzaine de porte dont la porte du Rebout (20 m de large sur 40 m de profondeur).
- fermeture de la porte : dispositif défensif encore ignoré.
- des enclos funéraires aristocratiques ont été retrouvés entre les 2 lignes de remparts. 
Mur gaulois : 
Le murus gallicus est une construction en terre solidifié par un empilement en couches entrecroisées de poutres horizontales avec un parement en pierres sèches. L'accès intérieur au rempart se faitpar un remblai de terre tassée.
Relève plus d'une volonté ostentatoire que d'un intérêt stratégique.

L'eau à Bibracte :
Le Beuvray est une éponge grâce au sol granitique dégradé en arène (dixit Brigitte).
Aujourd'hui 16 sources sont répertoriées entre 680 et 780 m (sommet au Porrey : 821 m)
Elles ont alimenté 5 à 10 000 personnes sur Bibracte.
Actuellement, on a retrouvé 132 structures hydrauliques : 40 canaux, 34 caniveaux, 20 puits, 218 bassins, 11 tuyaux, 4 réservoirs, 3 égouts, 1 fontaine, 1 puisard... et les fouilles continuent. (Etude : la gestion de l'eau à Bibracte de Laetitia Borau)

Le Theurot de la Wivre
La "créature" avait trouvé ce rocher comme cache idéale pour y placer un trésor inestimable. Pour ce faire elle déplaçait le rocher de toutes ses forces et déposait le butin dessous. Elle réalisait cet acte une seule fois par an, le jour du dimanche de Pâques et étalait le magot sous les rayons du soleil. Une coutume prétend que si un pauvre homme parvenait à lancer de la mie de pain sur le fabuleux trésor, tout objet précieux atteint lui appartiendrait.
Un homme de Glux a essayé la manipulation, étant bien caché. La Wivre ne l'a pas repéré dans l'immédiat. Mais quand l'homme fut remarqué par la bête, celle-ci ne s'avouant pas vaincue, se transforme en une belle jeune femme et s'approche de lui pour le séduire. ... Il cède finalement à la tentation et finit par embrasser le monstre.
Il finit par repartir rejoindre sa famille, le sourire aux lèvres, non pas pour don aventure érotique mais pour son sac rempli d'or.
Notre brave avait malheureusement omis un détail, la coutume rapporte que pour s'emparer du trésor, il faut non seulement jeter la mie de pain mais cela fait il faut traverser le ruisseau le plus proche. L'avait-il oublié ou n'avait-il pas eu écho de cette précision ? Dans tous les cas, il arriva au village avec son sac rempli de cailloux.
Il existe d'autre variantes, nuit de Noël plutôt que jour de Pâques.
Cette légende se retrouve sous des formes analogues dans d'autres régions (Pierre qui vire, Wivre de Grisy.)

Autre fait relaté, on dit que cette pierre imposante servit d'estrade à Vercingétorix pour haranguer les foules.















Randonnée du Samedi 19 juin « Le club des cinq et les montagnes russes ».

9h15. Nous sommes cinq au départ de Morey, altitude 350m. Objectif : parcourir l’essentiel des 14km du circuit en matinée avant d’être accablés par la forte chaleur annoncée dans l’après-midi.

S’il fallait décrire notre périple en quelques mots, on pourrait dire ça monte, ça descend, ça monte, ça descend…de Morey à Fangey-le-Bas, de Fangey-le-Bas à Nuit, puis on récupère jusqu’aux ruines du moulin de la Fortune, avant de tirer la langue pour atteindre Villeneuve-en–Montagne et voilà que ça redescend jusqu’au ruisseau de la Verrière et le Moulin Pintot pour mieux remonter à Baugey et finir en pente douce à Morey !

On pourrait ajouter que ça grouille de lapins bondissants autour de Morey, que les anciens moulins sont nombreux et les points de vue exceptionnels sur le Mont Rome, les Trois Croix, le château de Brandon, le Creusot, la Theurée de Sanvignes… 

























































Débroussaillage, de bon matin.

Il vaut mieux profiter de la fraîcheur relative du matin pour entreprendre du nettoyage de sentier.
Bernard a dégagé l'entrée et la sortie du circuit de La Louvetière. La presque totalité du parcours est en sous-bois, donc à découvrir ou à redécouvrir en période chaude. 

Avant.

                                                                               Après.







Balade autour du Haut-Folin.

La tête dans les nuages …

Ce dimanche, 6 juin, nul doute qu’il fallait avoir un peu de folie en tête pour oser s’aventurer sur le sommet du Morvan !

Nous étions quand même une vingtaine de randonneurs et randonneuses à partager ce goût de l’aventure. Au milieu des grands sapins parcourus de brume, nous nous élançons, fantômes, pour un parcours annoncé « sportif » !

Départ du parking du hameau du pré de Massé ; nous empruntons pour un certain temps le circuit du bois du Roy( panneau rouge). Cheminement facile, larges allées qui auraient pu permettre d’apprécier les paysages mais ce sera pour une prochaine fois ! Rapidement nous nous enfonçons dans un petit chemin qui nous amènera sur une première coupe de résineux. Le long du chemin, de nouvelles montagnes, des empilements de sapins, ponctuent notre voyage. Mais il nous faut quitter les sommets pour nous engager dans une descente qui nous amènera d’abord au hameau des Joies puis à la cascade éponyme. L’aventure allait commencer ! Oui, les récentes pluies avaient rendu le gué difficile à traverser sans pouvoir éviter une trempette des pieds ! Seules quelques courageuses ont osé affronter la fraicheur de l’eau en se déchaussant … Arrive enfin le moment d’un pique-nique reconstituant ! Nous allions en avoir besoin !

Après un sandwich vite avalé à cause du froid, nous affrontons la grimpette qui avait tout d’une épreuve d’une émission TV bien connue : genêts perlés d’eau de pluie, fougères dissimulant un terrain qui n’avait rien de bienveillant ! Mais aucun obstacle ne devait et ne pouvait arrêter notre bande bien décidée à en découdre.

Devant nous, 2 jeunes lutins donnent la cadence …

Après avoir repris notre souffle, nous franchissons un nouveau gué baptisé de « capricieux ». Il allait nous permettre de franchir le ruisseau qui s’échappait de l’étang de Préperny.

AMUR ne serait pas AMUR si nous n’avions pas fait une découverte scientifique et largement commentée par Brigitte, une référence en la matière, qui nous accompagnait ! Mixomycète, vous connaissez ? Ni plante, ni animal, encore moins champignon, ce « bidule » a excité notre imagination … un petit tour sur internet pour tout savoir de lui et vous deviendrez « savant » !

Nous reprenons notre randonnée. Chemin faisant, nous respirons les senteurs des sapins coupés, mais aussi celles des mousses qui tapissent la forêt ! C’était ...c’était … tout simplement magnifique ! Encore un petit pont pour traverser une troisième fois, le ruisseau « la Proie » ...bientôt l’arrivée… déjà ! Après 12,5 km au compteur.

Nous ne sommes même pas fatigués, mais je crois, bien heureux de ces moments partagés au milieu d’une nature ... morvandelle !

Merci à tous pour ces moments…

CR rédigé par Pascal (guide pour l’occasion).