Marche nordique 28 mai

AMUR s'est délocalisé au Parc des Combes pour éviter un déplacement aux Creusotines.
Cinq participants : mais que faisaient les absents ? Après tout, en mai, fais ce qu'il te plaît mais en juin, tous au turbin !




Les Couchets, bis repetita.

Le 3 mars de cette année, 7 d'entre nous avaient déjà parcouru ce circuit se promettant de revenir courant mai au centre équestre "Le Sapajou" www.le-sapajou.fr/  point de départ de la rando, au moment de la naissance des poulains.
Ouvert en 2012, le centre équestre se compose d'un  bâtiment de 1800m2 entouré de 50 ha de terrains. Une centaine de cavaliers adhèrent aujourd'hui au Sapajou dont une minorité licenciée à la F.F. d'équitation. Le site offre tout un panel d'activités, le saut d'obstacles, le cross et le dressage mais également des disciplines plus spécifiques ( horseball, voltige, poney game, rando, etc). Le club est également labellisé équihandi. Il possède une cinquantaine de chevaux dont l'élevage de poneys landais, race en voie de disparition et bien adaptés aux clubs du fait de leur polyvalence et de leur calme. 



Nous espérions être plus nombreux. Raté, puisque nous ne sommes que 8 ce jeudi 26 mai.
Par contre, les poulains sont bien au rendez-vous.






En 2 mois, les bords de chemins se sont parés d'une multitude de fleurs. La nature a des talents de paysagiste qui pourraient bien nous inciter à la laisser faire pour embellir nos parterres.






Cependant, comme sur nos terrains, des hôtes indésirables mettent à mal les haies.


Vous reconnaîtrez quelques photos déjà prises en mars.







En mars, la bise incitait à marcher d'un bon pas. En mai, le premier jour de vraie chaleur nous ralentit.










Au Pays des Maranges


REGLES DE BASE POUR REUSSIR UNE RANDO EN  MAI

·        Ne pas hésiter à avancer la rando d’une journée pour faire la nique au mauvais temps annoncé le jour initialement prévu et ainsi profiter d’un ciel bleu et lumineux.


Le Circuit :





·        Choisir un cadre plaisant : des chemins dans les vignes des Maranges, un mont Rome et un mont Rème, Trois Croix sur une Montagne, une rivière au doux nom de Cozanne, des prés et des talus fleuris, des champs de céréales courant sous la brise, des murets et des maisons de pierres, quelques tuiles vernissées, une poterie, des villages, Cheilly-lès-Maranges, Sampigny, Dezize, Créot, Paris-l’hôpital.












·        S’arranger pour rencontrer une âme charitable qui vous indiquera un lieu de pique-nique ombragé, un ancien lavoir par exemple et qui, par-dessus le marché, vous apportera une table et deux bancs. 











·        S’arrêter en chemin à une poterie et faire une lecture de paysage, parler littérature, regarder une fleur, dire qu’on est bien, écouter le chant des oiseaux, se dire « ce doit être un pinson », sentir le parfum d’une rose, chanter « les lavandières du Portugal » …
























·        Terminer par un petit goûter et se dire qu’on pourra la refaire à l’automne prochain.











La Cozanne : rivière de 15 km issue à la fois d'une grotte et d'une cascade situées dans le calcaire bajocien du cirque du Bout du Monde sur la commune de Vauchignon, elle traverse 9 communes avant de se jeter en rive gauche de la Dheune. La Cozanne traverse successivement les communes de Vauchignon, Cormot-le-Grand, Nolay, Change, Paris-l'Hopital, Sampigny-lès-Maranges, et Cheilly-lès-Maranges.
La Cozanne (de Nolay à Cheilly) est devenue la première rivière aux obstacles effacés en Saône-et-Loire en 2012.
Quatre ouvrages que le Syndicat des affluents rive gauche de la Dheune s’était promis d’effacer afin de restaurer la « continuité biologique et sédimentaire » de la Cozanne, ont disparu aujourd’hui : l’ancien vannage du moulin Clerc à Cormot-le-Grand, la tête de l’ancien bief du moulin Bachet à Paris-l’Hôpital, le seuil en tête du bief du moulin Choiseul et le seuil communal de Cheilly-lès-Maranges, juste avant la confluence avec la Dheune.
La Cozanne n’est donc plus une succession de bassins quasi fermés, Le poisson peut y circuler, y trouver plus facilement sa zone de frai, l’eau y est plus fraîche (moins de retenues), plus oxygénée, les berges y seront moins érodées, les dépôts sédimentaires moins nombreux. Il est trop tôt pour en mesurer l’amélioration biologique. Mais une douzaine d’espèces de poissons ont recolonisé la Petite Dheune remise en eau en 2011 à Remigny, un autre joli signal pour tant d’autres rivières sud-bourguignonnes muselées par les obstacles.
D’autres contrats ont été ou vont être signés pour d’autres rivières muselées par les obstacles comme la Grosne, la Seille, le Sornin et dans le Sud morvan.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le plan national pour la restauration de la continuité écologique des cours d’eau lancé par le gouvernement fin 2009.
Cheilly-lès-Maranges
L'origine du nom de Cheilly est dérivée de la forme gauloise du "sol pierreux", kal-jo, qui a donné en français caillou, mais aussi la chaille.
Informations glanées sur le site de L'Association de l'Histoire de Cheilly :
Le plus ancien vestige,  à CHEILLY,  est l'église du 13ème  siècle, remodelée au 16ème  puis au 19ème. Rue du Gué, La Maison-forte du 14ème  siècle  ayant appartenu au Chancelier ROLIN, est de la même période que les hospices de Beaune.
D'une date plus récente subsiste le manoir CHOISEUL et son pigeonnier,  ensemble du XVIII ème siècle,  place de l'église.
Le cœur de Cheilly est composé d'un certain nombre de maisons du XVII ème et XVIII ème siècle très typiques de l'architecture des villages où se cultive la vigne, avec galerie ou auvent  surmontant l'entrée de caves voûtées.
Le lavoir de La Fontaine Saint Pierre
Sa construction remonte à 1890. On peut lire dans les procès verbaux du Conseil municipal de l'époque que sa construction répondait à un besoin réel et d'une extrême urgence. Trop petit, le lavoir de la Folie situé sur la route de Santenay, ne convenait plus aux besoins des villageoises. Le lavoir de la Fontaine Saint Pierre est l'oeuvre  de M. GIROUD, architecte à LYON, qui en a dressé le plan. Les murs en briques sont agrémentés d'un joli motif géométrique en vogue au 19ème  siècle.
  le lavoir de la Folie
Le bassin est en pierre de Mazenay, une pierre de la région couramment utilisée pour la construction des lavoirs. Son périmètre est d'une longueur de 24 m 60, soit 10 m de long sur 2 m 30 de large. Il pouvait recevoir 30 femmes, soit 70 centimètres par laveuse. Le pavage a 1 m 30 de large, et les lucarnes sont orientées au midi. (Photo R. LANDRY)
                      
Blottie au fond du bâtiment, on découvre une fontaine et son petit bassin. Son eau est à température constante et, dit la chronique, elle aurait un pouvoir miraculeux.
Vers 1950, avec l’arrivée des premières machines à laver, les lavoirs furent quasiment tous abandonnés. Les plus fragiles tombèrent en ruines. Dans le cadre de contrats ruraux financés par la Région et la Communauté de communes, le Lavoir Saint-Pierre a été restauré et participe au décor du village.
EN 2010, la Communauté de Commune entre Monts et Dheune a confié à des artisans de Cheilly la restauration des portes du lavoir. Une grille permet de découvrir le lavoir depuis l'extérieur. Devant les portes, un aménagement en brique sert à canaliser l'eau provenant des sources environnantes.  
Sampigny-lès-Maranges
Pour préserver son caractère traditionnel au village et lui redonner ses couleurs d’antan avec les matériaux locaux –pierre, bois et ocres-, la municipalité a décidé d’accompagner les habitants dans leurs travaux de restauration. Avec l’intervention de l’Architecte des Bâtiments de France, la municipalité a décidé de proposer aux habitants un nuancier pour les coloris des façades et menuiseries.                                                                                                      Sampigny sera la 24ème commune de France à accueillir une opération « Couleurs locales » avec l’association Terres et Couleurs. Fondée en 1995, cette organisation à but non lucratif œuvre pour la promotion des ocres et des terres colorantes.
Le retour aux couleurs du terroir se fera le 4 juin 2016 et rassemblera les habitants du village et 50 bénévoles.
Paris-l'Hôpital tirerait son nom du fait qu'un hôpital y fut installé au Moyen Âge (XIIe siècle) par l'Ordre des Chevaliers de Malte. C'était une propriété des Templiers, qui passa aux mains de l'Ordre de l'Hôpital St-Jean de Jérusalem au XIVe siècle.
En 1832, ce hameau de Dezize-les-Maranges est érigé en commune
Le Mont Rome fait face au Mont de Rème, leurs deux noms font référence aux fondateurs de Rome, Romulus et Rémus. Le Mont de Sène est un ancien lieu de culte celte. Sur son sommet, 3 croix sont érigées d'où son autre nom : montagne des Trois Croix.