Amur: mai 2020

Débroussaillage toujours.

Mercredi 27 mai, intervention nécessaire à la Certenue

Les genêts ne se sont pas gênés pour envahir une partie du S4 à la Certenue !

Pourtant, une veille régulière et une simple tonte opérée au bon moment auraient pu éviter cette sévère intervention de Jacques, Grand Maître Cantonnier diplômé es zonzonette accompagné de deux aides armées de fourche, râteau et coupe-branches. Après la visite obligée à la chapelle, direction la source de la Sainte Vierge pour procéder à un petit toilettage des abords et quelques dévotions.

Ce même jour, reconnaissance du travail à faire sur le GR 131 entre Bière et Montmaison.
Je suis plutôt agréablement surpris. A Bière, le sentier est plus ou moins entretenu et nécessite seulement un coup de tondeuse. Pas de ronces. Dans la montée, il faudrait une équipe d'intervenants avec sécateurs, coupe-branches et/ou faucilles.
L'entrée côté Montmaison est bien enherbée sur 100 m mais il suffit d'un coup de tondeuse.
Actuellement, ça passe sans problème.

Le compte-rendu d'une participante à la veille de nos circuits

« Bonjour Jacques,

* Alors, au hameau de Mordeau, dont la pancarte va lâcher (photo 1), on prend le chemin dans les bois.

1. dès le début du chemin, il y a des troncs couchés au-dessus de nos têtes (photo 2 de l'un de ces troncs), mais il est possible que ça ne risque rien.

2. plus loin, plus haut, dans un virage, il y a un amas sur le chemin dont j'ai fait deux photos, l'une de loin parce qu'il y a aussi deux arbres qui semblent se tenir en position précaire (photo 3), ils sont au-dessus de l'amas au sol (photo 4)

Ensuite, dans l'allée de la queue de maine et ses châtaigniers, il y a une, voire deux, pancartes au sol :

1. dans le virage au bout de l'allée, juste un peu avant le très gros merisier, il y a une allée à droite, et, derrière des herbes hautes, une pancarte que j'ai oublié de vérifier et de photographier, de mémoire, elle est au sol

2. un peu plus loin, au niveau de ce que j'appellerai la clairière aux 3 chemins, il y a également au sol, la pancarte de la photo 17

* Sur le chemin "entre les deux prés", les herbes sont vraiment hautes

* Vers la fin de la partie ombragée du sentier avec "45 m de dénivelé sur 400 m", il y a un passage avec des troncs au sol

Voilà ! Comme je vais probablement retourner au travail, nous ne ferons pas tout de suite Les hauts de Charbonnat et passerons directement à La balade de Runchy ce vendredi.

À bientôt pour de nouvelles aventures

Murielle »

Ceci est un exemple de participation à la veille de nos circuits.

Y- a- t-il une meilleure façon d’aider et de remercier les quelques – rares – bénévoles qui s’efforcent de maintenir notre patrimoine dans un état qui permet à une majorité de se promener sans soucis ?

Merci Murielle.

Marche douce du 14 mai 2020 ou du 14 mai 1850, je ne sais plus.

Télé-marche douce 14 mai 1850

Après deux mois coincés chez soi en 2020, l’idée de se déconfiner en 1850 est fort tentante, d’autant plus qu’aucun dénivelé n’est annoncé sur les 3179 ko !

J’enfile ma biaude, mon masque et mes sabots, prête à suivre Jacques sur l’écran ~~noir de mes nuits blanches~~ de mon PC. En route pour la Louvetière.

On a du mal à imaginer aujourd’hui que ce tas de pierres envahi de ronces et cette vague dépression dans les bois ont abrité un petit peuple laborieux de cultivateurs, domestiques, journaliers, un certain Nectoux, tisserand, dans son appentis froid et humide, et sa mère Reine Blondeau…On a du mal à imaginer qu’ils ont vécu et travaillé là, dans des petites fermes, des modestes maisons ou des abris de fortune. Des 24 cheminées, il ne reste rien mais, grâce à notre guide, on les voit à nouveau fumer, on aperçoit encore un caraco ou une veste en gros drap sécher sur un fil à linge !

Un grand merci à Jacques pour cette télé-marche douce et ce télé-travail de fourmi !