la RECETTE DU DIMANCHE 29 JANVIER


                                                                                                  
Ingrédients et astuces pour réussir

la RECETTE DU DIMANCHE 29 JANVIER
"L'ALLEE DES SOUPIRS

Ce plat régional délicieux se déguste de préférence un dimanche de janvier, frisquet si possible et en dégradé de gris. La Cath.

Enveloppez une bonne trentaine de bourguignons adultes (bio de préférence) dans des anoraks,  polaires, écharpes, bonnets et gants de façon à obtenir de belles paupiettes colorées que vous fermerez avec ou sans bâton. A noter que  ce plat gagnera en finesse et vous vaudra les compliments de vos convives, si vous y ajoutez quelques adultes d'autres régions françaises 

( Jura, Ile de France, Lorraine, Provence ...) et pourquoi pas une touche d'exotisme avec un Eduardo équatorien. La sauce n'en sera que plus épicée et savoureuse.

Faites refroidir les paupiettes sur des chemins et petites routes des environs de Montchanin pendant environ 11 km. Saupoudrez généreusement de petits flocons de neige et ajoutez une pincée de brume. Laissez monter et descendre. Les paupiettes doivent prendre une jolie couleur rose et même rouge. Au bout de 5 ou 6 km, faites un ban bourguignon pour relever la sauce. Puis, ajoutez une bonne poignée de flaques d'eau et de boue, éventuellement mélangée avec de l'herbe mouillée pour une note colorée.  Au bout de 3h environ, une fois que les paupiettes sont bien rafraîchies, faites-les revenir. 

Servez avec des pâtisseries de votre choix ( gâteau d'anniversaire au chocolat, beignets, galette, tarte...). Ce plat se mariera également très bien avec du fromage, du chorizo ou du saucisson.

Boissons conseillées : thé, café, chocolat, bourgogne, jus de fruits...

Bon appétit !




Ingrédients et astuces pour réussir

la RECETTE DU DIMANCHE 29 JANVIER

"L'ALLEE DES SOUPIRS"

                                      

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Ce plat régional délicieux se déguste de préférence un dimanche de janvier, frisquet si possible et en dégradé de gris. La Cath.



Enveloppez une bonne trentaine de bourguignons adultes (bio de préférence) dans des anoraks,  polaires, écharpes, bonnets et gants de façon à obtenir de belles paupiettes colorées que vous fermerez avec ou sans bâton. A noter que  ce plat gagnera en finesse et vous vaudra les compliments de vos convives, si vous y ajoutez quelques adultes d'autres régions françaises 

( Jura, Ile de France, Lorraine, Provence ...) et pourquoi pas une touche d'exotisme avec un Eduardo équatorien. La sauce n'en sera que plus épicée et savoureuse.

Faites refroidir les paupiettes sur des chemins et petites routes des environs de Montchanin pendant environ 11 km. Saupoudrez généreusement de petits flocons de neige et ajoutez une pincée de brume. Laissez monter et descendre. Les paupiettes doivent prendre une jolie couleur rose et même rouge. Au bout de 5 ou 6 km, faites un ban bourguignon pour relever la sauce. Puis, ajoutez une bonne poignée de flaques d'eau et de boue, éventuellement mélangée avec de l'herbe mouillée pour une note colorée.  Au bout de 3h environ, une fois que les paupiettes sont bien rafraîchies, faites-les revenir. 

Servez avec des pâtisseries de votre choix ( gâteau d'anniversaire au chocolat, beignets, galette, tarte...). Ce plat se mariera également très bien avec du fromage, du chorizo ou du saucisson.

Boissons conseillées : thé, café, chocolat, bourgogne, jus de fruits...

Bon appétit !

29 janvier, l'Allée des Soupirs

L'Allée des Soupirs

Enseigne ancienne

Martine explique
Légende

La pente est douce
 
Plutôt boueux
Eduardo
 
Fin ou faim de rando
L'anniversaire de Martine

Martine nous a  proposé de guider la marche dite de «  l’Allée des Soupirs ».

Qui pouvait bien soupirer en parcourant cette bande de terre traçant sa voie entre le canal et l’étang de Montchanin ? Les sentimentaux du groupe ont illico pensé à un amoureux attendant une belle qui n’arrive pas à leur rendez-vous. A-t-il poussé le désespoir jusqu’à se jeter dans l’eau toute proche ou a-t-il noyé son chagrin en vidant force verres à l’auberge voisine ? La bien-aimée qui  s’était attardée devant son miroir arrive, haletante, le cœur battant. Découvrant qui vous savez sortant en titubant de l’estaminet, elle se cache derrière un arbre et soupire, abattue de chagrin, ses rêves de bonheur brisés. A-t-elle poussé le désespoir jusqu’à se jeter dans l’eau toute proche ou a-t-elle noyé son chagrin en vidant force verres à l’auberge voisine ?

Je vous laisse terminer l’histoire à votre guise.

Nous, nous continuons notre route, arrêtés fréquemment par notre accompagnatrice qui nous livre le secret de ses notes enrichies de dates et de faits historiques. Nous revivons des épisodes de l’époque Schneider, de la Résistance et même des ancêtres de Laurent dans un joyeux mélange chronologique dicté par la découverte de notre parcours. Il neigeote (c’est un helvétisme qui signifie neiger faiblement) mais les 34 randonneurs ne se plaignent pas, satisfaits d’entrer enfin dans un hiver qui se sera fait attendre jusqu’à cette fin janvier. Aujourd’hui, la marche est internationale. Eduardo, étudiant équatorien en formation au Creusot, le corps dissimulé sous de chauds vêtements, nous surprend en se joignant à nous lors d’un ban bourguignon. Il maîtrise déjà l’essentiel de notre culture.

Nous descendons vers l’étang que nous longeons par l’autre rive. Nous sommes passés au départ à proximité du pont Jeanne-Rose. Plusieurs hypothèses existent sur l’origine du nom : le suicide de deux jeunes filles, Jeanne et Rose ? l’accident de la péniche « Jeanne-Rose » heurtant une pile du pont ? Le nom des deux filles du constructeur ? Vous êtes libres d’imaginer un autre motif.

Le froid se fait vif mais il n’est pas question de remonter dans les voitures. Il faut marquer les 51 ans de Martine et sa fête. De l’Opel Agila, pratique, spacieuse et fiable, sort un plateau bientôt transformé en Table de Lucullus, vitrine du savoir-faire des adhérents d’Amur. Je crois que tous les records sont battus. Martine a même pensé à Bernard qui préfère la charcuterie aux gâteaux. Je crains que l’enquête que nous concoctons sur les motivations de nos licenciés pour leur adhésion au club ne place en premier lieu LA BOUFFE !    

Marche-santé du 19 janvier



Vous avez aimé la marche des Galettes, vous auriez aimé celle de cet après-midi à Maison-Loye. Même temps, en moins froid cependant. Et dire que mardi la région était inondée de soleil et qu'un petit froid sec nous rendait tout gaillards après des jours et des jours de temps maussade. Nous sommes donc sept et à peu près autant d'excusés suite à des maladies qui traînent en longueur, à cause de visites, de gardes d'enfants et bien sûr en raison de voyages, passe-temps incontournable de nos retraités. Nous connaissons par coeur cette promenades classique permettant de remonter le Rançon jusqu'à l'étang du Martinet dont nous faisons le tour. Un héron, seul oiseau découvert sur le parcours, s'envole à quelques mètres de nous lorsque nous longeons les rives du barrage du Haut Rançon. Une trace bien marquée coupe la pente en direction de la rivière. Nous pensons à celle d'un blaireau mais ce sont des suppositions. Aussitôt surgissent des évocations de braconnages. Ces marches lentes permettent d'aller de l'un à l'autre, d'échanger quelques paroles, d'engager une conversation plus suivie, évidemment sur le début de rapprochement de nos deux communautés de communes traversées par l'Arroux. On ne craint pas de se laisser distancer pour observer un rocher ou un arbre remarquables, pour prendre une photo bien que la visibilité ne se prête pas trop à ce genre d'exercice. Nous sommes presque surpris d'avoir bouclé le trajet en un temps aussi court, à peine deux heures. Marche-santé oblige, il n'y a pas de remontant à l'arrivée. Nous montons dans les voitures, nous donnant rendez-vous dans une quinzaine de jours. Il est possible que nous proposions ces randonnées paisibles également en fin de semaines pour que les masses laborieuses puissent en profiter également.

Passerelle du Pont d'Ajoux

Nous ne nous mouillerons plus les pieds et nous n'aurons plus à faire d'acrobaties pour traverser la rivière au Pont d'Ajoux. L'équipe d'insertion du CPIE de l'Autunois-Morvan qui avait déjà réalisé la passerelle de St Sulpice sur le ruisseau des Bruyères a récidivé mais cette fois sur le Rançon. Le partenariat AMUR CCAM a bien fonctionné et nous tenons à remercier notre Communauté de Communes pour l'attention qu'elle porte au développement de la randonnée pédestre ainsi que les personnes qui ont construit ce pont piétonnier. 
Un petit rappel : quand vous avez traversé le Rançon dans le sens Chapey-forêt de Planoise, n'obliquez pas à droite, le chemin est privé mais continuez tout droit pour rejoindre la Départementale. N'allez pas non plus pique-niquer sur la pelouse attenante au gîte rural si vous voulez que nous continuions d'avoir de bons rapports avec le propriétaire riverain..       

 Jacques a eu la surprise de découvrir ce cadeau de Nouvel An fait aux randonneurs.

Quel besoin y a-t-il que le pont soit plus large que la rivière ?
Le nécessaire est toujours la plus juste des concessions.
Shakespeare

Marche santé du 19 janvier


Cette marche permettra de longer le barrage du Haut-Rançon terminé en 1931 mais surtout de faire le tour de la retenue du Martinet située sur la commune d'Antully. C'est un barrage voûte d'une hauteur de 18 m et d'une capacité de 480 000 mètres cubes. Nous passerons sur la digue qui mesure 115 m. Ce barrage a été commencé en mai 1903 et mis en eau le 8 décembre 1904.






Un arbre barre le chemin. Il faudra faire un détour

Mon royaume pour un rayon de soleil

Ceux qui comptaient sur la marche de ce samedi 7 janvier pour sortir des brumes des fêtes de fin d'année peuvent être déçus.
Le règne des rois éphémères désignés par le sort à l'issue de la balade a tourné court. Les souverains ont rejoué en pire la fuite de Louis XVI. Qu'ils abandonnent les manants qui rangeaient les restes du festin d'intronisation, passe encore mais qu'ils manquent de tact au point de ne pas fêter leurs reines pourrait passer pour de la goujaterie.
A cela une raison bien simple : la météo. Pas celle qui fit capoter la conquête de la Russie par Napoléon mais une bruine insidieuse qui, mine de rien, réussit à vous tremper et à vous glacer des pieds à la tête.
Pourtant tout s'annonçait pour le mieux : 26 partants et un semblant timide de soleil dans la vallée. Mais au fur et à mesure de notre montée à l'assaut de la Perle du Morvan, il fallut déchanter. Un brouillard tenace nous tenait compagnie. Inutile d'aller à la table d'orientation.
Le menu se voulait simple ; à peine 9 km, surtout pas de dénivelé trop indigeste pour une reprise et par contre beaucoup d'eau : Etang Taupin, Etangs du Prieuré, Etang Neuf. Celle tombant du ciel était donc superflue.
Cette vision pessimiste de  cette balade ne nous ressemble pas. Elle prouve à quel point un compte-rendu peut être fallacieux.


En réalité, ce n'était pas un ch'tit crachin qui allait entamer notre bonne humeur. Il pleuvait. Qu'à cela ne tienne. A l'arrivée, Marc, relevant la porte arrière de son Kangoo improvisa un abri de fortune. Les galettes furent mises à disposition des convives. Le cidre, le chocolat chaud et une boisson subversive à la menthe poivrée circulèrent de proche en proche. Les rois ne se dérobèrent pas à leurs obligations. C'était somme toute, une fête morvandelle réussie.