Sept personnes présentes le 16 Décembre pour la marche découverte "officielle" dont trois néophytes pour un petit parcours technique : tours du plateau sportif de Broye afin de dégrossir le geste technique : bras et jambes en opposition, bâtons à 45°, bras tendus, rotation de l'épaule, propulsion et lâcher du bâton... Pas évident au début, c'est vrai mais lorsque l'on maîtrise bien le geste, on ne sait plus marcher autrement.
Petite marche par le Mordeau, la piste forestière et retour par Champmartin et le bourg, le tout suivi par un petit remontant calorique préparé par nos Amuriens fidèles au poste.
A croire que les amateurs de marche nordique sont plus sensibles à une activité physique à la veille de Noël, 13 personnes dont 10 néophytes étaient présentes le 24 Décembre sur le circuit de La Louvetière, c'est un record inattendu !
Âges des participants de 7 à 69 ans, moyenne : 40 ans !
Bonnes fêtes de fin d'année à tous et à bientôt sur nos sentiers.
AMUR, un site internet : www.louvetiere.fr... Pour découvrir les circuits : Dans le menu, aller sur "Randonner alentour".
Juste avant l'hiver
Marche courte et… douce.
Nous ne sommes que cinq au rendez-vous à proximité du
COSEC des Epontots à Montcenis et longtemps nous avons pensé que nous ne
serions que quatre, la faute à un parking récent prêtant à confusion.
Certes, nous avons pris l’air mais les absents n’ont
pas eu tort, la visibilité étant des plus réduites.
Il est inutile d’emprunter le raidillon qui conduit
aux ruines du Vieux Château. Il n’y aura rien à voir, pas même le Mont Saint
Vincent qui est dans le brouillard, alors pour ce qui est du Mont Blanc, il ne
pourrait exister que dans notre imagination.
Nous nous contentons d’un circuit d’environ cinq
kilomètres, malgré tout accidenté. Nous voulons rentrer avant 16h27, date du
début de l’hiver. Ce sera fait. Ainsi se termine notre dernière balade
automnale. La reprise se fera le 11 janvier à Mesvres. En attendant, place aux
festivités de fin d’année.
MONTCENIS ...
Ou l’Histoire d’un terroir de Bourgogne du début de
l’ère chrétienne à nos jours.
Source : http://www.montcenis.ovh/histoire-et-patrimoine/histoire-de-montcenis/
Déjà aux temps celtiques la montagne dont nous
ignorons le nom qu’elle portait alors était un poste avancé des Eduens qui
veillaient sur les pistes où passaient sans cesse tous les marchands et
trafiquants qui allaient et venaient entre le marché de Cabillonum (Chalon sur
Saône) et l’oppidum de Bibracte.
Après la conquête, Rome voulait protéger ses chemins,
les voies romaines qui reliaient les pays de l’Atlantique à ceux de la
Méditerranée. Ses légions bâtirent sur la Colline une forteresse de pierre.
Vers l’an 1000, alors que les hordes de Hongrois,
Sarrasins, Normands déferlent sur la Bourgogne, Montcenis se souvient d’avoir
été un poste légionnaire. Il en relèvera les murailles et bâtira Châteauneuf à
l’emplacement du castellum romain que la charte de 1253 fera possession du Duc
de Bourgogne avec tout son environnement de villages (Village de Dieu sous
Montcenis, village du Crosot) et des finages et dépendances des dits villages
en hommes, terres, prés, bois…
C’est le début d’une longue histoire pour Montcenis,
devenue place forte de Bourgogne avec ville marchande, forteresse et franchise.
Mais la prospérité a cédé la place aux temps mauvais avec la peste noire (1348)
« le Crôlement de terre » (1355) (note n°1) et avec l’armée de
brigands et routiers qui déferlent sur le pays. Ils disparaissent des environs
de Montcenis vers 1366 où l’on se contentait de monter bonne garde derrière les
murs de la forteresse qui disparaîtra en 1368 dans un gigantesque incendie.
Mais dès 1369 Philippe le Hardi en reprend la
construction et en 1400 c’est une forteresse redoutable qui protège la ville.
En 1438 les écorcheurs arrivent dans la région qu’ils pillent sans oser
s’attaquer à Montcenis. Ils ne furent chassés de la contrée que vers 1444.
En 1477 le Téméraire meurt sous les murs de Nancy. La
Bourgogne n’avait plus de maître, elle se donne au Roi. Mais elle se révolte
bientôt contre son pouvoir autoritaire et Montcenis entre dans la rébellion.
Mais après six mois de résistance à un siège implacable, la forteresse tombera
« à grande puissance de gens et d’artillerie ». Louis XI punit Montcenis en y
supprimant le Bailliage pour le réunir à celui d’Autun.
Mais on reprend vite les habitudes d’antan, et l’on rétablit
le Bailliage sans l’autorisation du Roi. La citadelle retrouve son lustre. Les
jours s’écoulent sans trouble dans une Bourgogne devenue Française.
Voici venues les Guerres de Religion, de 1560 à 1595
où Henri IV entrera à Dijon. Notre région fut un terrain d’affrontement entre
catholiques et protestants. Montcenis qui n’avait jamais cessé de défendre la
foi catholique regardait la Bourgogne de la ligue se donner au Béarnais. Au 17ème
siècle, Montcenis est une petite ville à l’allure fière et aristocratique mais
dont le sol ingrat est synonyme de misère pour les gens qui le travaillent,
accablés de charges et de redevances de toute sorte. Dès 1628 et durant 15 ans,
la peste a de nouveau envahi la province et décime la population alors qu’il
faut encore nourrir les soldats. Le pays et ce qui reste d’habitants sont en
bien piteux état.
Pourtant dès le 16ème siècle la Bourgogne
était la terre privilégiée du fer. Autour de Montcenis deux forges
travaillaient alors. On travaille aussi la laine et le chanvre, le bois génère
aussi de nombreuses activités dont les produits étaient vendus au marché de
Montcenis. On coulait aussi le verre mais cette industrie cessa en 1776 alors
que déjà l’Abbé de Salignac Fénélon, prieur de Saint Sernin du Bois avait
rallumé les forges de Bouvier et de Mesvrin. Il pensait que l’industrie
pourrait peut-être apporter quelque soulagement dans les pays ingrats du
Bailliage de Montcenis et devient Maître de Forges mais connaîtra bien des
difficultés. Il céda son industrie le 26 avril 1776.
C’est à cette même époque que François de la Chaise
seigneur engagiste de la Baronnie de Montcenis venait d’obtenir la concession
des Mines déjà exploitées depuis bientôt 2 siècles dans ce coin de Bourgogne.
Mais cette mine ne produisait plus pour beaucoup de raisons.
François de la Chaise osa avec des méthodes et des
gens venus d’ailleurs. Il obtient pour 50 ans l’autorisation d’exploiter non
seulement les mines de la Baronnie mais aussi dans tout ce pays que forment la
vallée de la Dheune et de la Bourbince, celle du Mesvrin et celle de l’Arroux.
Il développe son industrie, soutenu par les Etats de
Bourgogne et touche au but après avoir englouti toute sa fortune dans son
entreprise et connu bien des difficultés.
En 1768 il avait reçu à Montcenis l’envoyé du ministre
du Roi et cette visite devait fixer le destin du Creusot vallée perdue au
milieu des terres arides du Bailliage de Montcenis, pour en faire le berceau de
la Grande Industrie Française.
En 1776 De la Chaise cède sa concession alors qu’à la
Forge d’Aisy sous Rougemond près de Montbard c’est avec le charbon de Montcenis
que l’on effectue la première coulée de fonte au coke mais il faudra attendre
l’arrivée à Montcenis de Wendel, Wilkinson et Toufaire pour faire surgir en
1782 l’idée du vaste établissement de la Fonderie Royale dans le creux du
vallon.
C’est à la même époque que la répartition des Mines de
Montcenis était parvenue à MM. Lambert et Boyer en charge d’édifier à St Cloud
une manufacture où l’on coulerait le cristal à la façon anglaise. Mais ils
étaient entravés dans leur entreprise par la mauvaise qualité du charbon qu’ils
utilisaient. Connaissant la réputation des mines de Montcenis et avec la
permission du Roi, ils abandonnèrent St Cloud et décidèrent en 1782 de venir
s’installer à Montcenis où l’on vit surgir, d’un coup, la Manufacture des
Cristaux de la Reine.
Mais la révolution de 1789 allait passer par là. Elle
décapita Montcenis qui semble-t-il n’en avait pas été un farouche défenseur et
y perdit à coup sûr beaucoup de ses forces vives.
Tout était prêt maintenant pour que le Creusot soit
érigé en commune dès 1793, laissant à la Montagne qui l’avait enfanté le soin
de survivre en des temps difficiles, dépouillée qu’elle était, de sa nouvelle
vitalité.
Durant des années, Montcenis vécut dans l’ombre du
Creusot allant même jusqu’à oublier ce que furent ses « Grandes Heures ».
(note n°1) 1356 – 18 octobre – Tremblement de terre à Bâle et dans toute
la région alentour et qui endommagea la cathédrale de Bâle et celle de
Berne. C’est, d’après M. Pierre Mérian, le plus violent tremblement de terre
que la ville de Bâle ait éprouvé.
On entendit comme un murmure ou de un éclat, tantôt sous terre, quelquefois dans l’air. Bertrand dit qu’il commença à 10 heures du soir à Bâle et qu’après les secousses, le feu prit à plusieurs endroits de la ville (C. H. ; B. ; C. A. ; L. ; F. ; Dubravius.)
Guillaume de Nangis donne la date de 1354 et dit que les secousses s’étendirent au loin. Selon Von Hoff, on les ressentit aussi à Strasbourg et dans le Haut-Rhin. L’abbé Trithème, dans la chronique d’Hirsauge, donne la date de septembre 1355.
On entendit comme un murmure ou de un éclat, tantôt sous terre, quelquefois dans l’air. Bertrand dit qu’il commença à 10 heures du soir à Bâle et qu’après les secousses, le feu prit à plusieurs endroits de la ville (C. H. ; B. ; C. A. ; L. ; F. ; Dubravius.)
Guillaume de Nangis donne la date de 1354 et dit que les secousses s’étendirent au loin. Selon Von Hoff, on les ressentit aussi à Strasbourg et dans le Haut-Rhin. L’abbé Trithème, dans la chronique d’Hirsauge, donne la date de septembre 1355.
Ce
tremblement de terre quoique très atténué a pu être ressenti jusqu’à Montcenis
Pour
satisfaire votre curiosité :
Mesures sous
l’Ancien Régime vers 1760.
·
Une mesure
de seigle de Montcenis équivaut en volume à 25,2 litres et en poids à 17,64 kg.
·
La
queue (de vin) est composée de deux tonneaux, chaque tonneau équivalant à 120
pintes mesure de Montcenis. La pinte de Paris vaut 0,93 litres.
·
Le
char de foin, chaque char fait à peu près les deux tiers du char marchand qui
lorsqu'il est sec et réduit en bottes doit peser 1800 livres soit environ 882 kg.
·
Une
boisselée vaut 15 ares 19 centiares.
·
Une soiture vaut 34 ares 28 centiares.
L’ hôtel de ville
actuel de Montcenis
Il n’est autre que l’ancien bâtiment du bailliage ducal
attesté déjà au 13ème siècle, maintenu après l’annexion de la Bourgogne à la
France en dépit d’un édit de Louis XI du 8 septembre 1477 qui ordonnait la
suppression.
Il abritait au
rez-de-chaussée la prison et à l’étage l’auditoire où se tenaient les audiences
et diverses autres salles telles que la salle des archives.
La charge de bailli fut
créée en 1190 par Philippe Auguste pour diminuer l’autorité des seigneurs.
Les baillis
représentaient l’autorité civile et militaire et rendaient la justice au nom du
roi et des ducs.
Le bailliage de
Montcenis comprenait 41 paroisses, 2 comtés, 2 marquisats, 6 baronnies.
Montcenis devint
chef-lieu de bailliage vers 1278 et le resta jusqu’en 1790, date à laquelle il
fut supprimé par la Révolution.
Dévolu après cette
suppression aux services de la mairie, l’hôtel de ville a été plusieurs fois
modifié au cours du 19ème siècle, restauré en 2004.
La date de 1671 gravée
sur l’entablement est celle de la construction dans la forme qu’on lui connaît
aujourd’hui.
Peut-on parler de groupe ?
Elles sommeillent.
"Tu es sûre que tu as le droit ?"
"Salut, les copains"
Il a beaucoup vécu.
Ce pigeonnier mériterait de retrouver son lustre d'antan.
L'église de Montcenis.
Pourquoi deux clochers à l'église Saint Henri ? Pas d'explication pour l'instant. Si quelqu'un en a une, nous sommes preneurs.
Ils mériteraient plus de bienveillance de notre part.
Ces deux tours vont disparaître en 2018.
Un dimanche de décembre à Autun.
La météo annonçait « temps couvert » Effectivement, c'est
couvert... situation nullement bizarre en cette saison où, lorsque la neige
n'est pas au rendez-vous, les arbres sont tristes, tout nus et les sols gorgés
d'eau.
Mais c'est mal connaître les Amuriens ! Ils sont 9 aujourd'hui à se
présenter au départ, 7 filles et 2 garçons "bottés", "guêtrés",
"bâtonnés" voire "gantés" et "doudounés" pour
certains. Même pas peur !
C'est parti. Direction le plan d'eau du Vallon que nous longeons pour
ensuite emprunter le joli sentier du trail des Eduens, un peu mouillé certes. Il
donne une fausse impression de facilité car après quelques centaines de mètres
le voilà qui monte tranquillement en lacets mais avec un peu de dévers, un sol
glissant et par endroits un pourcentage respectable. Rien de tel pour
s'échauffer ! Aujourd'hui en l'absence de Dominique c'est Noël qui sera notre
gazelle et qui arrivera le premier sur la route forestière des Gorges. Nous
slalomons à travers de belles flaques mais c'est plat donc facile ! Après une
traversée de route nous voilà à l'entrée du chemin menant au parcours sportif.
Nous le prenons pour nous retrouver à la route forestière des chômeurs (eh oui
! ils étaient occupés à des travaux d’intérêt collectif). Elle paraît longue,
très longue cette route forestière où des piles de bois suivent d'autres piles
de bois, où tout se ressemble, où l'on manœuvre pour éviter les grandes flaques
d'eau et de boue.
Nous tournons à droite pour emprunter la Sommière des Concasseurs. Elle
monte mais les mollets et les cuisses sont chauds et ce n'est pas ce dernier petit
dénivelé qui va nous faire peur quand même !
La fraîcheur se fait sentir, la nuit commence tout doucement à tomber, nous
changeons de programme et décidons d’écourter la randonnée. Nous reprenons la
route forestière goudronnée du Pont de Fer, le chemin du parcours sportif en direction
de la cascade. Notre déception est grande quand nous constatons qu’elle n’a pas
d’eau alors que l’Acoron coule à pleins flots. Le chenal de dérivation a besoin
d’être remis en état. Les promoteurs du tourisme dupent les promeneurs en
vantant l’originalité et la beauté de ce site. Nous arrivons à Couhard sans
même un regard à sa Pierre, descendons le chemin des Manies redouté des genoux,
longeons le cimetière et nous voilà de retour aux voitures.
Ce dimanche Daniel est parmi nous, donc il y une table pour le goûter ! La
sienne qu’il met complaisamment à la disposition du groupe. Vin chaud, jus de
pomme chaud, lait chocolaté, pain d'épices, meringues, fruits, tarte à la
semoule, etc... Bref tout est là pour satisfaire notre gourmandise et nous
réchauffer car la température flirte avec le zéro ! Vous êtes en quête de bonheur
? Ne cherchez plus ! Rejoignez-nous, il est présent à chacune de nos randos !
La cascade de Brisecou, un ouvrage artificiel.
En
janvier 1593, le ruisseau dit de la Toison, ou Acoron, fournissait la force
motrice à un atelier à roue hydraulique et le domaine de Brisecou ne comptait
que cet “émouloir”. L’atelier existait déjà dans les années 1475, situé au
lieu-dit En-Brisecoul, entre la “forest et garenne de Monmyen” et celle des bois
Bougey appartenant à M. le Duc de Bourgogne.
La naissance du domaine de Brisecou
L’établissement, abandonné, a été repris à la
fin du XVIIe pour y fabriquer des faux et des dards. L’atelier
a été vendu en 1756 à un avocat d’Autun, qui a constitué par diverses
acquisitions le petit domaine de Brisecou. Il est passé de main en main pour
être finalement acquis par Hugues-Charles Desplaces de Martigny, qui acheta du
côté de Couhard une parcelle boisée sur la pente sud du vallon. Il a alors fait
construire un pavillon de plaisance dominant la gorge de Brisecou, a aménagé le
pré du Buisson brûlé en jardin anglais et y a établi une dérivation du ruisseau
pour former une chute d’eau. La cascade de Brisecou était née !
Inspiré par un
article de Claude Chermain (CLP) JSL
La
pyramide de Couhard.
Ce monument, également connu sous la dénomination de
Pierre de Couhard, est un cénotaphe de l'époque gallo-romaine. Il se dresse à
l'emplacement d'une des nécropoles de la cité d'Augustodunum, l'actuelle Autun.
Cette cité fut fondée vers 16 av. J.-C. par Auguste pour remplacer l'oppidum
gaulois de Bibracte. La cité devient rapidement un très important centre
administratif romain comparable à Lugdunum, l'actuelle Lyon.
La construction de la pyramide de Couhard a
certainement été réalisée au cours du 1er siècle apr. J.-C.. Ce
monument était formé d'une base cubique de 10,50 m de côté surmonté d'une
pyramide dont le sommet culminait à 33 m. Il était construit en petit
appareil et matériaux divers. Cet assemblage forme un blocage intérieur qui, à
l'origine, était recouvert d'un parement régulier. D'après un document datant
du XVe siècle, ce parement aurait été constitué de marbre blanc. Il
est plus probable que le revêtement était en calcaire. La date où le monument
en a été privé n'est pas connue avec certitude, mais il fut visiblement utilisé
pour la construction de l'église de Couhard. Les vestiges subsistants culminent
actuellement à une hauteur de 25 m.
Les premières fouilles ont été effectuées en 1640 par
l'abbé de Castille. Il perça un tunnel dans la pyramide afin d'atteindre la
chambre intérieure. Mais la pyramide se releva être un monument plein.
L'orifice est toujours visible sur la face sud-est. La découverte au XVIIe
siècle d'un médaillon en or portant l'inscription "Gloria Aedorum
Druidumque" fit attribuer le cénotaphe au druide Diviciac. La base du
monument fut restaurée en 1840 par messieurs Desplaces et Martigny. Des
sondages, notamment des fondations, furent effectués en 1801 et 1877. Ces
différents travaux ne donnèrent aucun résultat. La seule découverte notable a
été faite en 1960. Une tablette "magique" datée du IIe
siècle a été trouvée à la base du monument. Cette tablette en plomb a
15,50 cm de longueur et 5,80 cm de largeur. Elle porte des
incantations maléfiques rédigées en latin et en grec ainsi que le dessin d'une
croix.
À l'heure actuelle, nous ignorons toujours l'identité
du constructeur du monument et encore moins le nom du bénéficiaire de ce
cénotaphe. La pyramide de Couhard a été classée Monument historique en 1840, ce
qui en théorie en assure sa protection.
https://www.lieux-insolites.fr/saoneloir/couhard/couhard.htm
A l'opposé de ce vestige de la période gallo-romaine, se dressent dans la plaine autunoise les deux terrils des Télots, témoins d'une activité industrielle s'étalant de la fin du 19ème siècle au milieu du 20ème.
L'extraction du schiste commence en 1824 à Igornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. La concession des Télots est accordée en 1865. La raffinerie complète l'usine de distillation du pétrole en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent du carburant pour automobile. Sous l'Occupation ce site est stratégique pour l'armée allemande qui le surveille et des actes de sabotages sont menés par la résistance locale et les alliés. En représailles les miliciens exécutent cinq ouvriers.
À la fermeture en 1957, le site est démantelé et partiellement démoli. Des vestiges des installations (ruines) et les deux grands terrils marquant le paysage subsistent au début du XXIe siècle, envahi par une végétation particulière étudiée pour sa biodiversité.
Source : Wikipedia
Inscription à :
Articles (Atom)