Le Boxing Day d'AMUR


Le Boxing Day ou le Lendemain de Noël ou Après-Noël (au Canada français) est le jour du 26 décembre dans plusieurs pays du Commonwealth. Ce jour-là, la tradition veut que l'on distribue des cadeaux aux plus pauvres. Aujourd'hui, il s'agit surtout d'une fête commerciale où les magasins font des soldes.
Légalement défini comme le premier jour ouvrable après Noël, il peut également être reporté à une autre journée. Il s'agit très souvent d'un jour férié, tout comme en Alsace, en Moselle et dans certains pays européens (y compris la République d'Irlande) qui l'appellent la Saint Etienne. Il se traduit littéralement en français par « jour des boîtes ».
cf. Wikipédia.
En Angleterre, en Ecosse et en Irlande du Nord, il est de tradition de disputer un riche programme dans les championnats de football et de rugby à XIII lors du Boxing Day, avec des matchs opposant classiquement des rivaux locaux, pour éviter aux équipes et à leurs fans de trop longs voyages le lendemain de Noël.

Le samedi, c’est marche nordique pour le mini groupe qui s’adonne à cette discipline ou plutôt marche active, ceci pour ne pas offusquer les puristes qui trouveraient à redire à un style pas toujours académique.
En ce lendemain de Noël, ils sont quatre, les ¾ du contingent étant fournis par une seule famille, papa, maman et le fiston remonté de son Marseille d’adoption.
Depuis trois samedis, "l’autoroute forestière" qui relie La Certenue à Uchon est préférée au parcours traditionnel en forêt de Planoise. Il est plus varié, avec une succession de montagnes russes permettant d’alterner zones d’effort et de récupération.
La tribu doit terminer le parcours pour 11 heures, c’est l’échéance qu’elle s’est fixée, à cause d'un impéritif « contraction d’impératif et d’apéritif». Les 6 kilomètres seront donc bouclés dans les temps malgré une petite halte due à une rencontre imprévue avec le propriétaire-sylviculteur d’une parcelle de feuillus entretenue comme un parc de château.
Noël n’aura pas trop marqué les organismes et cette séance de décrassage permettra d’aborder une épreuve autrement impitoyable, le Réveillon du Jour de l’An.




Face arrière du panneau de départ

L'arrière du panneau de départ du circuit de Découvertes était nu. Le voilà habillé et il ne manquera pas d'attirer l'attention des personnes souhaitant découvrir le sentier de la Louvetière.






Révolution dans nos habitudes


Le changement, mieux, le grand chambardement c’était ce jeudi 15 décembre !

L’affiche diffusée pour attirer le doux-marcheur annonce Brandon, alors on se dit qu’on va faire le sempiternel tour de l’étang, comme chaque année depuis longtemps,  dans le froid piquant, la brume voire le brouillard, sous un ciel gris, dans la neige, sur la glace, méconnaissable dans sa doudoune, le bonnet à pompon  enfoncé jusqu’aux yeux. Bref, on se dit qu’on  va le faire quand même (ah oui et faudra pas oublier les gants) le classico d’avant Noël.

Mais les deux têtes organisatrices de la marche douce ont tout prévu pour surprendre la troupe : ciel bleu et soleil à faire pâlir les gens du sud, douceur printanière, juste assez de flaques pour que Daniel G puisse y tremper ses bottes, campanules, pâquerettes en fleurs et un circuit déroutant par le château de Brandon, la belle allée des chevaux, les Rinchis, un chemin privé en forêt qui descend jusqu’à la Queue de l’Etang avec, pour apporter un peu de piquant, une erreur d’orientation (préméditée ?), quelques ronces et broussailles. On rejoint l’étang malgré tout et on termine la boucle par les Charbottins et la digue.

 On avait dit :"En file indienne !"
 Une brèche dans le mur de Brandon.
 Le château.

 La dernière fois, j'avais pu prendre une douche.
 Mirador pour cow-boy.
 Ceci n'est pas une dispute mais un dialogue passionné sur un point de botanique à moins que ce ne soit sur le dernier film.
Paysage verdoyant au 15 décembre.
 Voilà le chemin par lequel nous devions arriver.
Avec le réchauffement climatique, les fleurs sont devenues totalement beurdines. Je ne vous dis pas, en ce qui concerne les hommes !


L'écran est resté blanc

Les 16 participants à la marche autour de Mercurey avaient beau écarquiller les yeux, ils ne voyaient  rien au-delà de 30 mètres. Un brouillard épais et persistant masquait la vue et les marcheurs en étaient réduits à imaginer les paysages que Jacques, guide consciencieux, évoquait au fil des kilomètres. Ils ont alors réduit la profondeur de champ pour se concentrer sur des détails qui seraient restés inaperçus par beau temps.

Ils ont failli ne pas nous trouver

Non, ce n'est pas déjà l'église de Touches, dernière étape de la rando

A 10 mètres de la direction pointée par le bâton...

Une lanterne squattée par des oiseaux : Lumière et chauffage gratuits.

Comme son maître ?

Grâce à un mur bien exposé.

Et elle tinte ! on a essayé

Un calvaire de plus à notre collection.

Pourquoi cet arrêt ?...

Parce que Jacques parlemente avec un chasseur. Gare à ses mollets !


Gargouillas.

Près des ruines du château de Montaigu.

Entrée de cave ou de souterrain ?

Le sac du guide

Les fantômes rôdent chaque nuit 

Joli.

Bon courage pour déchiffrer

Re bon courage.

Noël approche.

Comme à chaque fin de rando.

Table improvisée.

Oui le brouillard a gommé tout le paysage, oui c’était frisquet et humide dimanche à Mercurey mais à l’arrivée on a mangé de bons gâteaux, en particulier celui de Ghyslaine dont voici la recette.

Reine de Saba


3 œufs
120 g de sucre
65 g de farine
100 g de beurre
150 g de chocolat noir
zeste d’une orange
·        Mélanger les jaunes avec le sucre + le zeste d’orange.
·        Faire fondre le chocolat avec une cuillère à soupe de lait et ajouter le beurre.
·        Verser le chocolat sur le mélange œufs/sucre/zeste, ajouter la farine tamisée puis les blancs en neige.
·        Beurrer un moule et verser la préparation.
·        Cuire à four doux (th 4 ou 5) pendant 25 min.




MERCUREY : SON HISTOIRE

MERCUREY A TRAVERS L'HISTOIRE
Si à Mercurey des traces d’occupation humaine ne sont pas attestées avec certitude aux temps de la Préhistoire, il est sûr toutefois que des hommes ont vécu sur notre territoire (ou à proximité immédiate) pendant des millénaires. En témoigne un abondant matériel lithique exhumé à Germolles, St Martin sous Montaigu, Mellecey, Chassey, Roc blanc, etc… Ces vestiges s’étendent de l’AURIGNACIEN (environ – 30 000 ans) au NEOLITHIQUE (environ – 4000 ans).
 C’est en ces temps reculés que l’homme commença à se sédentariser et à défricher pour devenir éleveur ou cultivateur, édifiant ainsi nos premiers hameaux.
 En vagues successives, venant surtout de l’Orient, se succédèrent pendant plusieurs siècles et parfois cohabitèrent, les Celtes, les Ligures, les Eduens avant qu’ils ne se fondent dans la mosaïque du peuple gaulois.
 C’est à nos ancêtres les Gaulois que l’on attribue la culture de la vigne sur nos coteaux et qui allait définitivement fixer le destin de notre village. Le vin et le tonneau gaulois étaient connus avant l’invasion romaine, 50 ans avant Jésus-Christ. L’empereur romain DOMITIEN en l’an 92 ordonna même l’arrachage des vignes (pour faire place à des cultures vivrières). Heureusement, en 280, l’empereur PROBUS annula cette mesure.
 MERCUREY tire probablement son nom d’un temple construit par les Gallo-romains et consacré au dieu MERCURE. La localité s’allongeait déjà de part et d’autre du tracé de l’ancienne voie romaine : la via « Agrippa » qui reliait Lyon à la Manche par Chalon et Autun.
 Les formes écrites de sa dénomination passèrent de MERCURIUS à MERCUREIS en 577 et à MERCURIACUM en 885 d’après une charte parue sous le roi Charles le Gros.
 Mercurey avait, entre temps, subi les invasions barbares et, parmi elles, celle des BURGONDES qui se fixèrent dans notre région lui donnant son nom de BURGUNDIE, notre BOURGOGNE actuelle.
Au Moyen-Age, la Bourgogne, devenue un grand duché étendit ses possessions jusqu’en Belgique et ne fut rattachée définitivement à la France que sous LOUIS XI en 1477.
 Pendant plusieurs siècles un puissant château féodal, celui de MONTAIGU, branche cadette des Ducs de Bourgogne défendait l’accès de notre VAL D’OR. Son édification débuta aux alentours de 950 et se poursuivit pour devenir une si redoutable forteresse qu’elle fut crainte de l’autorité royale. Sur l’ordre de Henri IV, le château fort fut investi en 1591 puis démantelé. Il n’en reste à présent que les traces de sa double enceinte et un pan de son donjon roman.
 Non loin de ces ruines, s’élève l’église de TOUCHES construite avant 1250, beau spécimen de l’architecture bourguignonne, surmonté d’un clocher original à 4 pignons. Sur le versant opposé, l’église de Mercurey le Haut, un peu plus ancienne que celle de TOUCHES fut bâtie au 12ème siècle et subit d’importantes restaurations au XVème siècle.
 En 1241, EUDES 1er de Montaigu accorda aux habitants de ses « finages » une charte de franchise par laquelle ses vassaux moyennant certaines obligations, étaient affranchis du droit de mainmorte qui les rattachait encore à la glèbe.
 De la Renaissance à la Révolution peu de faits connus ou notables. Ainsi, le développement de l’habitat le long du ruisseau : le GIROUX qui allait former le BOURGNEUF ; l’apparition de maisons bourgeoises ou de petits manoirs nichés dans leur parc, l’édification de la Fontaine de MARJONZIN en 1768 près du hameau d’ETROYES, (fontaine installée depuis peu dans l’axe de la Grande Rue).
 La période révolutionnaire à MERCUREY n’eut aucun caractère tragique grâce en partie à l’abbé FORNERON, curé de TOUCHES. Après l’agitation des premières municipalités, il devint maire jusqu’en 1808.
 Les guerres de l’Empire décimèrent, comme partout, la jeunesse du pays. C’est à WATERLOO, en 1815 que mourut l’un d’eux, le général DUHESME qui commandait la Jeune Garde Impériale.
 TOUCHES à cette époque était non seulement le nom de notre commune, mais aussi le chef lieu du canton. Ce ne fut qu’en 1897, après bien des péripéties que la commune prit le nom de BOURGNEUF VAL D’OR. Curieusement la poste créée en 1852 s’appelait BOURGNEUF LES CHALON !
 Enfin, l’unification tant souhaitée fut décidée en 1971 : Bourgneuf Val d’Or et Mercurey étaient fusionnés en une seule commune.
 Economiquement, MERCUREY fut un village prospère jusqu’à l’invasion du phylloxéra entre 1880 et 1900 qui ravagea le vignoble et entraîna une baisse rapide de la population, aggravé encore par l’hécatombe de la guerre 1914-1918.
 MERCUREY OU BOURGNEUF VAL D'OR ?

La Commune de Mercurey est composée de plusieurs noyaux. Autrefois chaque hameau vivait en petite communauté, avec son four à pain, son lavoir,… Les habitations étaient groupées et les cours communiquaient entre elles par de petits passages. L'esprit d'appartenance était (et est toujours) très fort, on était "de Touches", "d'Etroyes",… C'est sans doute pourquoi le rapprochement de Touches, de Bourgneuf et de Mercurey sous un même nom a pris si longtemps.
 Les surnoms donnés aux habitants manifestaient bien leurs différences.
 Les Glorieux de Mercurey : propriétaires, fiers de leur vin, la montre au gousset, et la chaîne étalée sur le gilet, politiquement tournés vers la monarchie.
Les Fieux d'embarras du Bourgneuf : population commerçante, républicaine et peu religieuse, ne voulant rien céder à l'ostentation de Mercurey.
Les Chouans ou les Loups de Chamirey : parce qu'ils allaient à la messe et qu'ils vivaient retirés dans leurs maisons, comme des loups dans leur tanière.
Les Baulées d'Etroyes : les habitants de ce hameau avaient l'habitude d'aller faire leur bois (illégalement) dans la forêt voisine de Marloux. L'origine de ce mot était "Bau", c'est à dire le bois.
Les Voleux de Touches : ce nom provient certainement d'un différend avec les habitants des autres hameaux.
 Si l'on remonte à l'an 1000, la commune de Touches était la plus peuplée et fut le siège du « canton » avant qu’elle ne soit transférée en 1897 et ne prenne le nom de Bourgneuf Val d’Or. Cette commune prit l'ascendant en raison du développement des transports et de sa situation le long de  la route Chalon sur Saône - Autun.
 La dernière fusion, celle de Mercurey et de Bourgneuf, fut la plus difficile. Le principal obstacle était l'élection d'un seul Maire et d'un seul conseil municipal. En 1829, on envisageait déjà un regroupement, mais ce n'est qu'en 1971 qu'il s'effectua. Bourgneuf possédant le "centre" proprement dit du village avec la majorité des commerces et une population plus importante, aurait pu l'emporter sur Mercurey mais c'est le nom de Mercurey qui prédomina du fait de l'activité viticole, reléguant les autres noms au rang de hameaux. Cette appellation d'origine contrôlée connue à travers le monde, confère à la commune un titre de noblesse qu'il n'aurait pas fallu laisser perdre. La limite entre les deux communes était définie par le ruisseau du Giroux, affluent de l'Orbize, dont le cours est souterrain à plusieurs endroits et qui passe sous les maisons provoquant des anecdotes amusantes :
 -          un boulanger cuisait son pain à Mercurey mais avait son magasin au Bourgneuf, et dans une même chambre on voyait le lit sur une commune et la table dans l'autre,
-          un habitant d'Etroyes, Louis Perret, naquit à Touches, vécut au Bourgneuf et décéda à Mercurey sans jamais changer de logement
 La commune a hérité de ces divisions des situations parfois embarrassantes : deux cimetières, deux écoles, deux églises et un village étendu, ce qui ne facilité pas les déplacements des habitants.

D'après MERCUREY Histoire, Contes et Légendes de Paul JEANNIN NALTET, 1985




Formation aux premiers secours


Ce stage nous aura confirmé que nous étions démunis face à une situation d’urgence mais également que nous véhiculions quelques idées reçues qui n'auraient pas arrangé les choses ...

Par exemple:

  • Ne jamais faire de garrot (mais pansement compressif)
  • Ne pas retirer un corps étranger d'une plaie
  • Mieux vaut mal faire un geste que de ne pas en faire du tout !
  • Etre deux de préférence pour que la personne formée commence un massage cardiaque pendant que l’autre va chercher et prépare le défibrillateur.
  • Il y a des cas où il vaut mieux prendre le risque d’aggraver une blessure plutôt que de laisser la personne mourir.
  • Il faut immédiatement verser de l'eau douce sur une brûlure
  • Connaissez-vous le signal de sirène d'alerte nationale ? (1'41" - 5"- 1'41" etc.)

  • ... Et il y en a comme ça pendant 7 heures !










Marche à buts multiples

Après nous être assurés à midi que nous ne tomberions pas dans une battue aux sangliers, nous nous retrouvons à l’extrémité du barrage du Martinet. Un moment de distraction de Daniel lui a fait manquer l’entrée de la route forestière. Il a entraîné avec lui trois autres conducteurs, suiveurs dociles et confiants. Tout rentre dans l’ordre et 19 Amuriens prennent le départ de la randonnée à 15 heures, tout surpris d’échapper au brouillard tenace qui stagne depuis le matin. Pourquoi cet horaire  inhabituel ? Tout simplement pour synchroniser la fin de notre marche douce avec l’heure d’un rendez-vous prévu de longue date à 17h30. Nos interlocuteurs qui se déplacent à environ 3,60 m à l’heure savent prendre leur temps. Voilà qui nous les rend sympathiques.
Nous commençons par un petit circuit autour de l’étang du Martinet. Plein à ras-bord, il renvoie une image inversée du paysage. L’endroit est presque trop calme sans le moindre oiseau pour égayer sa surface.







Nous passons devant nos voitures afin de nous lancer sur le second circuit. Il commence par un petit raidillon, le seul dénivelé notable du parcours. A mi-côte, nous croisons un cueilleur de mousse destinée à décorer une crèche importante. Nous le verrions bien dans le rôle du ravi de la crèche tant son large sourire respire la béatitude.



Nous avons un but : trouver des indices permettant de découvrir l’emplacement d’une éventuelle mine d’extraction de fluorine. Nous sommes intrigués par des bornes rouges dont le rôle amène plusieurs réponses mais aucune certitude.


 De la rubalise au bord d’une ancienne carrière, des cordes, un panneau « chantier interdit » attirent notre attention. C’est là que des échantillons ont été extraits pour analyse. Annick nous détaille les craintes des riverains et des habitants du Creusot utilisateurs de l’eau prélevée à proximité. Une affichette découverte sur un tronc confirme la détermination des opposants à ce projet.



Nous abordons les allées forestières rectilignes de la  forêt de Planoise, passons devant le chalet harmonieux du Marquisat domaine des chasseurs en hiver.




Le brouillard revient. Il n’est que 16h30 et déjà il fait sombre.


Une levée de terre de chaque côté du chemin marque l’emplacement de l’ancienne voie romaine d’Autun à Belleville.
Au carrefour avec la route forestière des Grandes Rivières, une chaussure pendue à une branche nous pose une énigme. Nos imaginations créent plusieurs scénarios (forme francisée de l’italien) capables d’expliquer ce mystère.


La fraîcheur se fait de plus en plus sentir mais chacun a bien pris soin de prévoir un couvre-chef.





Nous rejoignons les voitures et nous nous dirigeons vers la ferme des escargots. 5 participants nous quittent mais nous en retrouvons 5 nouveaux qui, pour diverses raisons n’ont pu participer à la marche.    
Nous sommes en avance. Nous restons pour la plupart dans les voitures, bien au chaud.
A l’heure dite, Guilaine et Antony nous conduisent près des parcs à escargots et commencent leurs explications ponctuées d’anecdotes et de traits d’humour.



Nous apprenons que nous avons affaire à des gros gris et non à des escargots de Bourgogne, qu’ils sont achetés à la naissance et se développent dans des parcs bien protégés car les rats et les oiseaux en détruiraient une grande partie.
Leur alimentation est variée, salade, colza, orties, légumes du jardin mais surtout pas de farines animales. Une bonne hygiène est très importante.
Nous approuvons les commentaires par des claquements de dents car nous sommes gelés et nous nous réjouissons à tort lorsqu’Antony nous propose de pénétrer à l’intérieur d’un hangar. Il y fait aussi froid que dehors. Nous apprendrons que la préparation définitive de l’escargot prêt à être consommé aura nécessité 17 manipulations  et une cuisson prolongée suivie d’une surgélation à – 40°. Les produits ainsi traités conservent toute leur texture, leur saveur et peuvent être conservés plus longtemps.



Les escargots ont une poche musculaire contenant un dard qui a un rôle au moment de l’accouplement. Les véritables gastronomes apprécient que cette poche soit enlevée. C’est un travail minutieux et interminable mais il valorise la qualité du produit.
Justement, nous passons à la dégustation de trois variétés de croquilles d’escargots au comté, au persil et au roquefort, le beurre étant de toutes ces recettes. Le roquefort a un goût un peu trop prononcé mais les deux autres préparations se partagent à égalité la préférence des dégustateurs.

Les fêtes de fin d’année approchant, cette mini marche dégustation se termine par l’achat de produits présentés en magasin. 


Droit de réponse accordé suite à l’article publié dans AmurBlogspot

Nous, Helix Pomatia - dits escargots de Bourgogne - avons lutté des années durant pour que cesse l’humiliation du court-bouillon, de la persillade et de la mise en conserve ! Combien de révoltes, de défilés coquilles à coquilles, cornes dressées, pour préserver au mieux notre espèce !

Notre cause a été en partie entendue puisqu’un arrêt ministériel de nos grands prédateurs bipèdes interdit le ramassage de nos plus petits congénères et pendant la période de  notre reproduction.

Ainsi, depuis le 24 avril 1979, nous  pouvons enfin baver sans craindre l’extinction de notre peuple.

Mais la lutte doit continuer pour nos frères les Gros Gris !

Le FLGG – front de libération du Gros Gris - appelle tous les Helix Pomatia libres à s’unir pour dénoncer  le sort ignoble qui leur est réservé.

 Tous ensemble contre le court-bouillon, le décoquillage, la castration, l’autoclave et la cellule de refroidissement !

Tous unis contre la croquille, l’ail, le beurre et le persil !