Sortie avec le CLSH

La Griffe du Diable
La Pierre qui Croule
Lutins ou diablotins
Frise
Bernard et moi-même avons eu le plaisir de faire découvrir à 26 enfants de la CCAM une partie des lieux magiques d'Uchon : le bourg, les chaos de la Motte et du Carnaval en passant par le rude chemin du Facteur puis la Griffe du Diable et pour finir l'incontournable Pierre qui Croule atteinte après une montée éprouvante. Quelques légendes ou anecdotes ont ponctué le parcours, occasion de souffler un peu. Nous avons apprécié le savoir-faire de l'équipe d'encadrement constituée de Sophie, Marion et Bastien. Appréciée également l'excellente tenue du groupe qui a parcouru les 8 km au dénivelé conséquent dans la bonne humeur.
Tôt le matin, nous n'aurions jamais pensé que le ciel menaçant allait nous épargner. Pas une goutte d'eau mais une température un peu fraîche pour une fin avril qui nous aura empêché de pique-niquer en route. A la fin de la balade, la brume matinale avait disparu et la visibilité excellente nous a permis de repérer l'antenne du Haut-Folin.

Marche à Charbonnat

La photo se suffit à elle-même. C'est sous une pluie ininterrompue que 7 courageux ont parcouru les 12 km qui conduisaient sur les Hauts de Charbonnat. Le plus dur c'est de se décider. Il suffit ensuite d'être bien encapuchonné, de se mettre à l'abri sous les parapluies et surtout de ne pas faire de haltes prolongées. N'empêche qu'à l'arrivée, tout le monde est trempé, les vêtements imperméables empêchant la transpiration de s'évacuer. Serait-ce un avant-goût du week-end à Lamoura ? Non, nous avons déjà donné l'an passé ; pas deux fois de suite !

Images du passé

La fontaine St Pierre
Camping à l'ancienne

La Fontaine St Pierre au sommet du Beuvray est une construction imposante qui n'a plus rien à voir avec l'image que nous en avions lors des années 60. Le camping, à cette époque était sauvage et les moyens, primitifs.

Reconnaissance Tour en Arroux-Mesvrin

Sur le GR 131
Le Poirier au Chien
Calvaire au sommet de Bibracte
L'Echenaut
Glux-en-Glenne
Panorama
Les Barbus
Art contemporain rural

Nous avons déjà reconnu en mars la randonnée autour de Montjeu. Aujourd'hui, 24 avril, le Président escorté des trois Barbus qui constituent sa garde rapprochée a jeté son dévolu sur le Mont Beuvray.
Nous sommes partis de La Boutière sans trop nous soucier du parcours puisque nous allions suivre le GR 131 jusqu'au sommet du Beuvray en passant par le Poirier au Chien et le Pas de l'Ane. La toponymie réserve bien des interrogations sur l'origine de telles appellations. L'accès à l'oppidum de Bibracte par sa face Est est certainement le plus rude. Aussi, nous avons un peu musardé pour rejoindre le musée, profitant de la descente à travers les hêtres aux troncs tourmentés. C'est ici que nous pique-niquerons au mois d'août, l'accès en voiture étant interdit sur le site proprement dit. Quant à nous, nous souhaitions un lieu plus tranquille, ensoleillé, avec une belle vue. Finalement, au bout d'une heure à la recherche de ce site idyllique, nous avons posé de guerre lasse nos sacs à proximité des carrières d'Argentole ce qui nous aura permis de rencontrer un amateur de minéralogie originaire d'Epernay, en vacances à Luzy. Un petit cafouillage au Champ des Fontaines nous a rallongé d'un bon kilomètre ce qui n'a pas empêché de rejoindre les voitures peu avant 16 heures.
La sagesse voudra que l'on fasse le parcours en sens inverse, le dénivelé étant plus adapté à la diversité d'un groupe.
Cette balade est vraiment magnifique. Il est vrai que les conditions atmosphériques étaient idéales. Seul le temps un peu brumeux au sommet du Beuvray nous aura privés d'un panorama étendu.

Challenge UFOLEP à Mornay

Accueil et inscriptions
Jean-François essaie de rassembler les troupes
Sur le tracé de la Mornaysienne
Les tronçonneuses ont sévi
Printemps au bord de l'eau
Rivage
La Croix de l'Homme mort
Four de charbonnier
Pause
Hommage à Résistant
Le bourg de Mornay
Lézards louhannais
Repas au soleil Passage délicat Maison de fée
Etang en forêt
Pas comestible
Un baigneur

Presque une cinquantaine de participants pour cette première manche 2009 du Challenge UFOLEP de la Randonnée. C'était inespéré compte-tenu du début des vacances et des absences annoncées. L'arrivée en force des Louhannais peu avant le départ a gonflé les effectifs alors que les adhérents d'AMUR pénalisés en particulier par la foire artisanale locale se retrouvaient seulement à quatre.
L'accueil des Mornaysiens ne nous aura pas déçus : toujours aussi convivial avec pâtisseries faites maison.
Le ciel annoncé capricieux a su rester sage et nous avons pleinement apprécié les 22 km parcourus le plus souvent en forêt. Le dénivelé était adapté, pas trop important mais suffisamment présent pour satisfaire les plus sportifs. Le tracé nous a réservé quelques curiosités illustrées par les photos ci-dessus.
Nous garderons le souvenir d'une journée réussie.
Une échéance importante nous attend les 8, 9 et 10 mai à Autun. Il s'agit du challenge national de la randonnée multiactivité. Le 9 sera le temps fort des 3 journées. Les clubs du département habitués à participer ont eu le programme complet. Nous aimerions en convaincre d'autres et nous souhaitons que la Ligue 71 relaie nos informations.

8, 9, 10 mai

Chalet forestier du Marquisat
Barrage du Martinet
Les hêtres de La Planoise
Tapis d'anémones
et de pervenches

Reconnaissance d'un parcours :
Le rassemblement national UFOLEP rando multiactivité approche. Il aura lieu à Autun les 8, 9, 10 mai. AMUR doit participer et également aider l'association voisine de La Vaillante qui sera le club support.
Aujourd'hui, 11 avril, j'ai profité de ce samedi matin de Pâques pour vérifier un tronçon d'environ 2 km de la balade que j'accompagnerai en forêt de Planoise. Pouvions-nous toujours longer l'étang du Martinet et le sentier allant de cet étang à la route forestière du Marquisat était-il praticable ? Je suis rassuré. Quelques ronces risquent de se développer d'ici début mai mais sans grande conséquence pour la qualité du parcours.

Le Creusot-Autun




Le Creusot-Autun, un si bel itinéraire... trop peu couru.
Parmi les randonnées organisées, Le Creusot-Autun est l'une des rares à proposer un itinéraire en ligne. Six cents randonneurs s'y sont durci les mollets.Une centaine de randonneurs au départ du Creusot dimanche. Les organisateurs de la 19e marche Le Creusot-Autun attendaient trois fois plus de monde. Mais qui est prêt à poser la voiture à 7 h 15 à Autun un dimanche pour se faire ramener en car au Creusot avant de se taper 31 km à pied ? Moins de monde en tout cas qu'au départ de Saint-Symphorien-de-Marmagne. Horaire plus compatible avec une mini grasse matinée (9 h 30), soleil plus chaud et ravitailleurs de Saint-Symp Animation enjoués. Le médecin est là pour les habituels bobos de la marche -ampoules, entorses, ecchymoses de chute, ampoules- elle a même le défibrillateur dans la voiture, au cas où. Moyenne d'âge des randonneurs : 50 ans. Majorité de dames, et beaucoup de bâtons dans les mains, « ça soulage énormément les genoux », approuve le médecin, « il vaut mieux en avoir deux ».Tant pis si l'on a raté la montée du Creusot, jolie disent les plus courageux, le sentier en balcon de la vallée du Mesvrin qui suit est croquignolet. Mais le départ de « Saint-Sym » n'échappe pas à la sempiternelle critique des circuits locaux : la mise en jambes se fait sur 2,5 km de goudron. Il est 10 heures passées, le soleil chauffe, les débardeurs polaires sont peu à peu remisés dans les sacs à dos, les vestes de survêtement se nouent aux hanches. « J'aurais dû m'habiller plus court », dit une randonneuse. Pas facile quand on commence l'effort à une température de moins de 10 °C et qu'on finit à 18 °C !Sur le prospectus à faire tamponner aux ravitaillements, le comité de coordination de la rando souhaite « une agréable journée en communion avec la nature ». Encore un peu endormie, la nature. Pas de feuilles aux arbres, juste des jonquilles dans les jardins, quelques forsythias jaunes pétant. Un coucou timide chante au loin. Tout à l'heure, bien après la gare de Broye et le menhir de Charmeau, sur les hauteurs du bourg, on entend très nettement les saccades du pic-vert contre des bois de résonances diverses.Alain, la cinquantaine, encourage ses compagnes de marche dans le raidillon qui leur fait tirer la langue : « En montant à reculons, vous aurez l'impression de descendre », lance-t-il en montrant l'exemple. D'ailleurs, parmi les groupes de copains à godillots, ça rigole souvent. Un randonneur déambule en gilet fluo jaune : « Je savais qu'on prendrait des bouts de route… », justifie l'hyperprudent. Un Creusotin jure que les morilles ont commencé à sortir mais ne donne que le nom du bois, pas le lieu précis des tâches. Quant à chercher là, sur le chemin balisé, ça défile trop vite à 5 km/h.Décompte à rebours;Les panneaux kilométriques à rebours défilent aussi : 18, 17, 16… Mais après le ravitaillement du Bois Mathey, les baliseurs du dernier quart ont omis les bornes. D'abord le ravitaillement de St-Guinot, juste après avoir franchi le Rançon, la rivière qui a dessiné un val mignon à souhait. Saucisson, sandwiches au pâté, au Boursin, madeleine, quartiers d'orange, quarts de banane, pruneaux et abricots secs, eau citronnée, café et thé. Et gamelle d'eau pour les chiens. Jacques, de l'AMUR (Arroux-Mesvrin-Uchon-Randonnées) coche sur la nappe le nombre de dégustateurs qui se présentent. Et tamponne les feuilles de route. Toujours sur la nappe papier, cette gentillesse : « Bon courage pour la suite, la côte vous attend. ».On ne réalise pas combien elle dit vrai. On aurait moins mangé si on avait réalisé… C'est le moment où les chemises se mouillent, la fréquence des pauses accélère, où les gourdes se vident dans les gosiers le long du chemin creux bordé de recépées de hêtres et de châtaigniers.Trois kilomètres d'ascension et nouveau ravitaillement tenu cette fois par des adhérents de la Vaillante. Pain d'épices en plus de la halte précédente, madeleines en moins. Ambiance décontractée, parfois hilare quand un rieur raconte une blague. Plus que 8 km à crapahuter. Dans Fragny, un habitant sur une chaise dans son jardin compatit avec les marcheurs, un sourire aux lèvres : « Je suis avec vous moralement… »Dans la forêt de Planoise, les bois d'affouage laissent place à une belle futaie de chênes et hêtres, aux chemins rectilignes. On croise un marcheur en sens inverse. « Il fait l'aller-retour au Creusot avec un sac à dos rempli de cailloux », croit savoir une Creusotine. La descente sur Autun réserve la plus belle récompense panoramique : une vue carte postale sur la cité éduenne, sa cathédrale, son imposant lycée militaire, son plan d'eau du Vallon que la horde étirée des participants va longer jusqu'à la base nautique où l'attend l'ultime ravitaillement proposé par l'OMS d'Autun. Buffet abondant, sans doute parce que prévu pour plus que les 514 randonneurs et 67 vététistes enregistrés. Mais il est vrai qu'en randonnée organisée, il y a désormais de la concurrence, surtout en ces jours de printemps ensoleillés après un hiver sans fin.
Thierry Dromard (Journal de Saône et Loire)