Lascaux ? non,... Lasco

Les marches douces se suivent et ne se ressemblent pas, à plusieurs titres… Nous étions seulement six ce jeudi 17 février. La pluie désespérante du matin aura sûrement dissuadé la quinzaine de fidèles habituels d’y participer. Le ciel, l’après-midi, fut beaucoup plus clément. Nous n’avons pas marché dans les bois ni en pleine campagne, loin de la rumeur de la ville mais tout proche du Creusot, dans quelques rues périphériques du Breuil et du côté du Grand Etang de Torcy, plein à ras bord en cette saison. Nous n’avons pas vu de grosses charolaises mais une chèvre, deux ânes, quelques poules. Et surtout des bisons, vaches et chevaux tout droit sortis des grottes ornées de Pechmerle, Chauvet et Lascaux… de Lasco, devrais-je dire. Mais qui donc est ce Lasco ? Scientifique lyonnais le jour, graffeur la nuit, passionné par l’art pariétal, il peint des animaux venus jusqu’à nous de la préhistoire, sur les murs des villes où il passe, sur une cabane près d’un étang, un mur de tennis, ou un transformateur… On s’y croirait. 
Pour en savoir plus sur Lasco, un petit clic ici :
https://www.petit-bulletin.fr/lyon/expositions-article-68428-De+Lascaux+a+Lasco.html 
Bel après-midi sympathique sur un circuit de presque 8km sans difficultés.



















 

La Rançonnette 13 février

Toutes les conditions étaient réunies ce dimanche 13 février pour faire de notre randonnée une réussite : soleil, ciel bleu, température idéale, terrain souple (parfois très souple, voire très très souple), ambiance fort sympathique et paysages familiers dont on ne se lasse jamais. 
11h. Nous sommes 16 au départ à Broye. Bruno est notre guide. Le circuit B3, plus joliment nommé la Rançonnette, est exigeant mais nous permet de prendre de la hauteur jusqu'à la Queue de Maine et de profiter de beaux points de vue. Après l'effort le réconfort : chacun choisit sa pierre dans un tas et s'y assoit confortablement pour le premier pique-nique 2022. 
Puis c’est la descente, nous suivons une portion du circuit de la Louvetière avant d’arriver aux Périzans. C’est l’occasion pour Brigitte de nous parler de fougères et de houx. Arrivés à la route, nous quittons un moment le circuit afin d’éviter le passage d’un pont glissant et passons par la Cadole. Tous les chemins mènent au GR 131. Nous allons tout droit, grimpons allègrement et sans peine une bien belle côte. (Nous passerons par Choselin et la Bonde une fois !) C’est décidément très boueux et glissant jusqu’à Fontenotte, mais rien n’atteint notre bonne humeur. Le menhir de Charmeau est toujours à sa place et comme chez Obélix où tout se termine par un banquet, nous finissons notre randonnée à Broye par le traditionnel goûter et, qui plus est, en chansons ! 


















Passerelle glissante à la Louvetière

 Plusieurs randonneurs s'étant essayé au patinage artistique en faisant quelques pas chassés voire des saltos pour le plus expérimentés sur la passerelle des "nodules à Frankia", il devenait urgent d'agir.

Deux chemineaux en la personne du président Bruno et du vice-président Michel se sont attelés à la tâche mardi matin pour poser du grillage à poules sur ces passerelles.

Après un test, ce dispositif semble efficace.

















Marche nordique, 5 février.

De Couhard à la coiffe au diable.
Samedi 5 fevrier – Soleil !
9H, sur le parking de la pierre de Couhard, un petit groupe se forme… les bâtons qui sortent des coffres des voitures ne laissent aucun doute : ces marcheurs qui se préparent sont bien nos fidèles Amuriens nordiques. Nous avons la surprise de voir 2 nouvelles têtes, 2 personnes venues des bords de l’Autunois pour faire connaissance avec la marche nordique. Nous serons donc 17 au départ pour un circuit de 10 km sur les flancs de la montagne qui surplombe le ruisseau de la cascade de Brisecou. 
Avant l’échauffement nécessaire à cause du froid qui régnait , le groupe s’est recueilli un instant pour saluer la mémoire de Christian parti sur des chemins sans fin . Puis c’est le départ … nous cheminons le long du ruisseau qui ira, à Couhard, abreuver le lavoir de ce hameau. Arrivés à la cascade il est difficile de l’ignorer … bruit et glaces éclatantes ! Mais la première pause ne sera pas dans ce trop bel écrin. 500 mètres de grimpette, et quelle grimpette, allaient anéantir toutes velléités de vitesse ! Ouf nous voilà sur la plateforme, magnifique belvédère… pause gourmande (déjà!) et hydratation, nous en avions besoin quand même. Nous reprenons ensuite « l’ascension » pour atterrir sur la sommière des Chômeurs. Cette route forestière nous amènera au pied de la Coiffe au diable, sommet de la forêt de Planoise. A cet arrêt, nous nous essayons au renforcement musculaire (les muscles des cuisses en témoigneront plus tard!)...et déjà nous repartons pour reprendre cette fois-ci, la sommière du Concasseur. Au passage, la carrière de grès nous rappelle que beaucoup de constructions autunoises ont peut-être bénéficié de la qualité de cette pierre. La descente, sur le ruisseau de Brisecou devenue glissante à cause du dégel, restera périlleuse… Au pont de Fer, la bergerie de Montmain nous appelle … ce sera encore un petit km mais la bonne humeur qui régnait dans le groupe effacera cet effort supplémentaire ! La deuxième séance de renforcement, inattendue, nous permettra de travailler dorsaux et muscles fessiers … 
12H… on entend les cloches d’Autun… cette fois, c’est la fin ! On prend le temps quand même d’effectuer quelques étirements ! Le sourire sur tous les visages, nous nous séparons avec promesse de nous revoir au plus vite … CR rédigé par Pascal. 







En forêt de Planoise.

Marche mi-douce sur le plateau d’Antully.
 Nous sommes 16 ce jeudi 3 février au rendez-vous du Monument Magnard, prêts à suivre notre guide Jacques L sur un circuit d’environ 9km. Le chemin au départ est particulièrement aisé, nous nous échauffons sur le plat puis descendons paisiblement le long du ruisseau de la Fée. Si nous ralentissons parfois, les conversations, elles, vont bon train, se croisent, se mêlent, nous passons du coq à l’âne puis de l’âne au coq. Nous quittons la Fée, là où son petit affluent, le ruisseau de La Creuse d’Auxy la rejoint. Alors que tous deux poursuivent leur chemin vers l’Acaron qui lui-même s’en va grossir l’Arroux à la caserne Changarnier à Autun, nous attaquons notre remontada sur la voie gallo-romaine, dite la Via Agrippa.
Les lièvres grimpent en tête, les contemplatifs prennent leur temps mais tous se rassemblent de temps à autre pour souffler. Nous sortons du bois à la Grand-Croix puis c’est le retour à travers champs, dans le bois de Montchauvoise et l’Allée de l’Epousée. 
Bonus…  
Qui était Léon Magnard ? Un ingénieur des Eaux et Forêts, président de la Vaillante et de l’Union sportive Autunoise. Un résistant (alias K20) du réseau Alliance de Saône-et-Loire, mort sous la torture en 1943. Le monument à sa mémoire a été inauguré le 26 mai 1946. Chaque année fin avril, s’y tient une cérémonie commémorative.  
Pour les curieux, les notes qui suivent sont extraites du site d’Alain Dessertenne, 
https://adessertenne.pagesperso-orange.fr/le_plateau_d_antully_320.htm 
« Dans la rampe de la forêt de Montchauvoise, pour la « vieille route » qui n’est probablement autre que la grande chaussée d’Agrippa, les pavés antiques se mêlent à ceux que l’ingénieur Emiland Gauthey fit placer au 18e siècle, malgré les protestations des habitants d’Auxy qui tenaient au tracé par le défilé de la Creuse, et qu’emprunte depuis 1830 la route de Chalon à Autun. » 
"La forêt eut ses princesses d’un jour : la célèbre allée forestière de l’Epousée entre Fragny et Auxy fut, dit-on, inaugurée à l’occasion du mariage d’une jeune fille de Broye ayant trouvé mari sur le plateau. »