Farniente à La Comelle

Nous pratiquions la marche douce. Le soleil quasi estival a incité à découvrir la randonnée hyper-douce avec haltes prolongées, papotages et emmagasinage de teintes printanières.
En outre, nous avons sacrifié à une tradition bannie d'ordinaire des marches du jeudi, celle de terminer par quelques douceurs, la faute à la Saint Marc.






  

 
 





 

Aux dernières jonquilles

C'est la troisième occasion d'aller cueillir des jonquilles cette année avec AMUR. Nous choisissons pour la deuxième fois Uchon, dans un secteur bien accessible mais à mon avis connu de pas mal de monde.

24 randonneurs sont au rendez-vous. Parmi eux, il y a des redoublants, voire des triplants. Mais c'est bien la dernière chance d'en trouver. Nous ne découvrons que des fleurs largement épanouies. Plus une jonquille n'est en bouton.

Au retour quelques courageux vont jusqu'à la table d'orientation du Carnaval pour profiter de la visibilité exceptionnelle qui suit en général les journées très pluvieuses, ce qui était le cas hier. 

 
25 avec le chien
 
Bernard et Dominique en contemplation

Le Morvan et ses collines bleues
 
Le nez de chien

Chaos du Carnaval

L'église d'Uchon dissimulée parmi les arbres
 



A Bourges par le train


Après avoir utilisé le bus pour découvrir des sites un peu éloignés, pourquoi ne pas essayer le train ?
 
 



 
 

Notre choix se porte sur Bourges accessible en  à peine deux heures sans changement, du moins à l’aller.

Roger se charge de l’organisation qui comporte trois chapitres : réussir à prendre un billet de groupe, contacter l’office de tourisme de la ville et choisir un restaurant.

Le premier point s’avérera le plus complexe. A l’issue de nombreuses négociations nécessitant un art consommé du marchandage et de la diplomatie, Roger obtient un prix correct et une heure d’arrivée en gare ramenée d’une heure à vingt minutes avant le départ du train. Nous ne sommes pas une  troupe d’une centaine d’enfants en partance gare de Lyon à Paris mais 17 adultes, certes relativement âgés, à regrouper sur le quai pratiquement désert de la gare d’Etang sur Arroux.

 Comme nous ne sommes pas non plus un club du troisième âge soucieux de savourer un copieux repas notre organisateur découvrira grâce aux moyens de communication banals en ce 21ème siècle un restaurant capable d’assurer un service rapide à prix modéré.
 
 Pas de difficulté pour obtenir auprès de l’office de tourisme une visite guidée.

Notre journée comportera trois étapes.

Après une marche d’un peu plus d’un kilomètre nous faisons connaissance avec notre guide, une personne unanimement appréciée. Avec elle, nous ferons une visite approfondie de la cathédrale. Nous aurons une halte prolongée devant l’ensemble rare de vitraux datant du XIIIe au XVIIème siècle et notre guide nous permettra de décrypter les messages qui se cachent derrière ce qui, pour la majorité d’entre nous, n’étaient que de belles images.

Comme souvent en pareil cas, nous invitons nos fidèles internautes (c’est une expression que j’emprunte à un journaliste local. J’espère que je n’aurai pas un procès pour plagiat), nous invitons donc nos fidèles internautes à taper sur un moteur de recherche « Cathédrale Saint Etienne de Bourges ».
 
 

 





 
La ville, modestement perchée quand nous comparons à Uchon ou Dettey était entourée d’une double enceinte,  gallo-romaine et médiévale.  Nous parcourons la cité, passant par  un ou deux passages casse-cou, nous arrêtant devant des maisons à pans de bois restaurées.








Il est 12h30, l’heure de se restaurer.
 

Une heure et demie plus tard, direction les marais.  135 hectares sont cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature que nous effectuons à un train de sénateur pour ne rien manquer du spectacle. Au Moyen-âge, ces terrains marécageux assuraient la défense de la ville. Au 17e siècle, les Jésuites achètent les marais et les louent à des particuliers, qui les cultivent. La culture maraîchère va durer jusqu’au XIXème siècle.


 

 
 




 

 
Les premières gouttes tombent, comme annoncées sur le coup de 15h30 mais nous avons achevé notre périple.

Il nous reste une heure et demie. Tout le monde se décide pour le palais de Jacques Cœur.  Nous tentons sans succès d’obtenir un tarif de groupe. Cet édifice à l’architecture gothique est né de la volonté du riche marchand Jacques Cœur de bâtir une « grand’ maison » dans sa ville natale. Commencée en 1443, cette splendide demeure fut pratiquement achevée en moins de dix ans, pour un coût de 100 000 écus d'or. Jacques Cœur, tombé en disgrâce en 1451, n'en profita guère.






 


 

Nous rejoignons la gare sous une pluie conséquente.

 
Louis XI


 

Les 20mn d’arrêt à Nevers pour attendre notre correspondance se passeront dans le hall de la gare. Le temps n’incite pas à le quitter. Le coin presse permet à quelques-uns de patienter en achetant leur journal satirique préféré.

 

A vingt heures, nous retrouvons nos voitures. Roger est unanimement remercié pour la journée captivante qu’il nous aura permis de vivre.

 

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Les titres et articles auxquels vous avez échappé mais que Catherine s'empresse de vous communiquer .

 
SUCCES DE LA RENCONTRE AMURIENS-BERRUYERS.
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Mercredi 10 avril.
17 Amuriens font le printemps à Bourges.
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MAIS JUSQU’OU IRONT-ILS ?
Après un mémorable Marmagne-sous-Creusot/Le Creusot en novembre ,
ils osent un Etang-sur-Arroux/Bourges à bord du TER 860883.
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MYSTERIEUSE DISPARITION DANS LA VALLEE.
Disparus pendant 12 heures de la vallée du Mesvrin, le mercredi 10 avril, 17 retraités réapparaissent souriants et satisfaits sur le quai de la gare d’Etang-sur Arroux à 20h.
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COUP DE JEUNE A L’AMUR !
Les voyages forment la jeunesse . L’adage n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, puisque R C a eu l’excellente idée d’organiser une escapade à Bourges pour 17 Amuriens retraités.
 
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RIEN NE LES ARRETE !
Dans la vallée du Mesvrin et alentours, on connaît les Amuriens, leurs marches douces, leurs fins de randonnées roboratives. Mais rien ne laissait penser qu’ils seraient capables d’une telle audace ! En effet, le mercredi 10 avril, ils sont sortis du département et se sont rendus à Bourges, dans le Cher, sous la houlette de R C, qui plus est en TER !