Circuit S6 d’AMUR à St Symphorien de Marmagneen passant par Bellevue.



C’est un grand classique et nous l’avons déjà maintes fois commenté sur ce blog. Rappelons que vous pouvez le charger sur le site de La Louvetière : www.louvetiere.fr  > Alentour > Ou randonner ? > Les circuits d'AMUR .

Nous ne vous imposerons pas pour la ixième fois la photo de l’oratoire de St Sulpice mais nous ne nous priverons pas du plaisir de vous en montrer quelques détails car il a été récemment restauré.




Nous étions 23, à comparer aux 26 randonneurs de la dernière marche douce et aux 10 de la marche nordique de la veille. Le printemps serait-il revenu ?



 En tout cas quelques fleurs nous invitent à le croire.



Nous passons d'abord par le chemin qui traverse la cour du lieu-dit La Tour de Bourdeaux, vieille belle bâtisse. Sur la gauche un hublot original : chatière, entrée de niche, bouche d'aération ?


Pas de photo non plus de la passerelle installée à l'époque où Marmagne faisait partie de la Communauté de Comunes Arroux-Mesvrin. Du passé faisons table rase !

Une rude côte se présente. Normal si nous voulons atteindre Bellevue. Une bête faramine se dresse sur le côté. Elle se révèle très pacifique.


A mi-pente, un banc de pierre invite au repos.


Nous traversons un hameau coquet. Une porte largement ouverte attise la curiosité de quelques-uns. Y a rien à voir !




Quand nous vous disions que ça sentait le printemps... le jardinier n'a pas un regard pour notre groupe de vagabonds désœuvrés. Quel bêcheur, ce type !


 Un contrejour dû au soleil nous empêche de prendre des photos de paysages en direction du sud mais au nord-est, nous sommes séduits par la douceur du relief tout en courbes.





Nous pénétrons enfin dans le sentier de Bellevue. Jacques, notre guide du jour, ne manque pas de rappeler que la réouverture de ce chemin rural est due à l'action opiniâtre de notre association auprès de 3 maires successifs. Après 3 ou 4 années de palabres et un travail de défrichage quasi titanesque dû à nos Attilas, la mise en place de deux échelets (mais que sont-ils devenus,) la continuité du circuit était établie. Depuis, ce chemin a été élargi et le panneau interdisant le passage d’engins motorisés est  bien moins dissuasif que les arbres que nous avions laissés au milieu de la chaussée.




La majorité du groupe a manqué le châtaignier classé situé sur la droite en descendant. Il est en bien piteux état mais il impressionne encore par ses dimensions et la taille de son tronc. 



La balade se termine comme d'habitude. (Voir les comptes-rendus précédents.)

Travaux divers

Le nivellement du chemin étroit terminant notre circuit de découvertes a été effectué par une entreprise possédant le matériel adapté à ce genre de travaux. La Commune en a assuré le financement et nous lui en sommes reconnaissants. Nous pourrons donc maintenant après avoir éliminé 2 ou 3 souches assurer l'entretien avec notre tondeuse débroussailleuse.

Autre chantier... La création par Jacques d'une cabane à livres, réalisation qui s’intègre dans le volet culturel d'AMUR. Chacun pourra échanger ses lectures ou tout simplement s'asseoir sur le banc (en construction) qui sera placé à proximité. 
Mais où 'installer cette cabane ? Le site choisi devra être sur nos circuits dans un environnement agréable et ombragé. Le lieu favorable à la relaxation et la détente sera cependant relativement passager pour interpeller les utilisateurs potentiels et éviter le vandalisme. Faites des propositions.


Marche nordique

2 photos, l'une de samedi 18 février où nous étions 4 et une de samedi 25 qui a regroupé 10 marcheurs nordiques.


Les rayons du soleil brouillent le cliché.

Marche douce sur Mesvres.

Douce comme le temps ; aussi nous sommes-nous retrouvés 26 au départ sur le parking du stade de Mesvres. Chaque sortie nous réserve la surprise de découvrir de nouveaux marcheurs. Le groupe s'étoffe. Nous nous en réjouissons.
Nous franchissons d'abord les deux bras du Mesvrin sur les deux ponts jumeaux dont la construction aurait été entreprise pour que Mme de Sévigné puisse se rendre à Toulongeon sans embarras lorsqu'elle rendait visite à sa famille. Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné était la petite fille de sainte Jeanne de Chantal et la cousine de Roger de Bussy-Rabutin.


Autre particularité de Mesvres, ses deux passages à niveau dont l'un est la hantise des convois exceptionnels et des voitures surbaissées. Justement, un TER coupe notre trajet.


Nous quittons la route pour suivre le chemin du Creux au Chien. Deux représentants de cette engeance nous aboient mais une solide barrière nous sépare de leurs crocs aiguisés.


Noël nous incite à la prudence lorsque nous débouchons sur la D 61. Le bas-côté est assez large et nous marchons en file indienne pour ne pas fouler la chaussée.
Nous nous rassurons en prenant la petite route du Mousseau. Les vaches n'ont pas toujours un  terrain facile.
Au loin, au pied de la Certenue, des bûcherons s'activent.




Il nous reste un petit kilomètre à parcourir. Nous avons tout notre temps et ce pont de pierre servira de siège pour une halte prolongée.


  Nous repartons pour découvrir une exposition d'art rural contemporain décadent. 




La prochaine marche douce sera classique avec départ de la Pierre de Couhard mais auparavant, nous ferons le circuit de Bellevue , occasion d'emprunter un chemin rural annexé depuis de longues années que nous avons rouvert.

La trêve hivernale est rompue, sus aux ronces.




On lance un appel à nos petites mains pour parachever le travail et que voit-on arriver ? Du lourd… Les Attilas quasi au complet, un peu désemparés d’avoir à troquer leur quincaillerie habituelle pétaradante, puante et dévastatrice contre d’inoffensifs coupe-branches, des fourches et des crocs, en somme des outils du XIXème siècle. Seul, Dan refuse catégoriquement d’utiliser cet attirail d’un autre âge ; pas question de se séparer du vouge avec lequel il a été adoubé chevalier défenseur d'une ruralité attrayante le jour de ses quatorze ans.
Monique, très à l’aise avec ces instruments qu’elle utilise quotidiennement dès le retour des beaux jours ouvre la piste, les hommes suivent.
Une heure plus tard, les ronces rebelles qui ont survécu à un premier débroussaillement estival en 2016 et au passage récent d’un broyeur gisent, décapitées. Les fourches les envoient rejoindre dans une envolée gracieuse les abords du sentier.
La piste est dégagée. Pour combien de temps ? Gare à la pousse du printemps.