22 février, Marche douce au Martinet.

Le thermomètre flirte avec les 0° et le ciel se voile. La balade est archi-classique mais il faut croire qu'elle plaît toujours puisque nous sommes 21, nombre devenu habituel pour nos marches douces depuis cette saison sportive. Les vacances d'hiver nous privent de fidèles participants mais elles nous amènent quelques bambins dont les grands parents ont la garde.
Nous descendons le vallon du Haut Rançon pour remonter sur l'autre rive après un passage bien boueux et la traversée de la rivière sur un petit pont démuni de garde-fou. Juste avant d'obliquer sur la gauche, nous franchissons sans difficulté un profond fossé grâce à la passerelle installée il y a quelques années par nos Attilas.
Des coupes raisonnées ont eu lieu. Les branches abandonnées  pourriront lentement pour nourrir le sol mais les utilisateurs de poêles à bois seraient bien tentés de les récupérer pour se chauffer.
La forêt devient soudain bruyante. Sonneries de trompes de chasse, cris humains et vociférations incompréhensibles, aboiements de chiens, tonnerre de deux ou trois coups de feu, ronflement de moteurs et crissements de pneus, nous sommes à proximité d'une battue et même en son cœur lorsque nous découvrons les silhouettes orange alignées le long de la petite route qui doit nous permettre de regagner les voitures. Nous l'avions oublié mais le jeudi est jour de chasse en forêt de Planoise. Un panneau nous le rappelle. Nous attendons quelque temps. Au son, nous nous rendons compte que la chasse s'est déplacée sur notre gauche. Nous entamons le dialogue avec le président de la société reconnaissable à sa barbe fleurie. Il nous rassure. Nous pouvons y aller.
Le barrage du Martinet aux trois quarts vide il y a deux mois est maintenant plein à ras-bord. Les déluges de janvier auront été utiles. Nous n'aurons vu aucun oiseau d'eau sur les deux barrages. Pourtant les migrations ont repris. Les jours précédents, Noël a vu un vol de grues, Daniel un passage d'oies. C'est un spectacle toujours aussi émouvant et qui nous rend envieux. Nous relativisons. Par cette nuit glaciale, notre sort sera préférable à celui de la gent ailée .























Un après-midi à Saint Sernin du Bois



Aujourd'hui rendez-vous sur le parking de la salle des fêtes pour une randonnée de 9.5 kilomètres. Bien que ce soit une période de vacances scolaires nous sommes quand même 12 ! 11 femmes et un courageux chevalier prénommé Robert ! Le temps est de la partie, pas de pluie annoncée, un peu frisquet certes mais quelques timides rayons de soleil, bref temps idéal pour marcher.
Pour démarrer nous empruntons le petit sentier au bout des étangs et bifurquons rapidement en forêt direction La Pissoire. Au vu de ce qu'il est tombé ces dernières semaines entre pluie et neige nous ne devrions pas être déçus. Et c'est le cas ! Il y a comme on dit "du bouillon" à la Pissoire.
Après la traditionnelle photo de groupe (merci Cathy !!!) sur la passerelle nous nous dirigeons vers la Sommière des Germenets puis nous coupons à travers bois afin de nous retrouver sur la Sommière du Moy. Lors de la reconnaissance les bûcherons étaient à l'œuvre. Ils ont apparemment bien travaillé : les troncs qui jonchent le sol et qu'il faut enjamber en témoignent. Mais ça fait de l'exercice. Après une petite boucle nous nous retrouvons à nouveau aux Germenets et là bien sûr, en chevalier courtois qu'il est, Robert nous aide à traverser un fossé bien gorgé d'eau.
Nous repartons en direction des Morlots et redescendons vers le Bois Courant. Deux panneaux nous annoncent "chasse en cours, ensemble soyons vigilants". Bon, pas de chiens qui aboient, pas de coups de fusil, juste un brave homme "orange" assis le long d'une haie attendant un hypothétique gibier......
Aujourd'hui petite variante : en remontant en direction de la digue nous bifurquons et reprenons un chemin qui nous emmène plus bas au pont du Foulon. Cela nous permet de rencontrer un couple promenant non pas son chien, mais.....son ânesse ! La dite bête étant en totale liberté et suivant docilement ses maîtres, accepte au passage quelques caresses.
Retour par la route et le village, histoire de nettoyer les chaussures. C’est alors qu’une voix s'élève "le goûter ! Le goûter !". Oui, Cathy pas de souci il arrive ! Pain d'épice maison (miam !) gâteau pommes/amandes (une tuerie !!!) et l'habituelle tarte à la semoule font leur apparition sur le capot d'une voiture, le tout accompagné d'un très bon thé. Une fois de plus, AMUR, tout au moins ses représentants auront passé un bel après-midi.

Une réputation à défendre de manière attentionnée.
« Lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble l'emporte », affirme l'abbé Bouhours en 1675. « Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin à cause de la supériorité du mâle sur la femelle », complète en 1767 le grammairien Nicolas Beauzée.
Nous étions 12 ce dimanche dans les bois de St Sernin, onze femmes, un seul homme. Le plus noble l’a donc emporté. Merci à lui d’avoir  galamment offert une main secourable et attentionnée à quelques faibles femmes bien en peine de traverser un ruisseau tempétueux.

Tout le long, le long du chemin...





Le site de La Pissoire.







Obstacles à franchir ou à contourner.



Les étangs de St Sernin.




La porte du Paradis largement ouverte.


Les bijoux de la nature...








Un aperçu du contenu des coffres.


Marche nordique dimanche matin 11 Février

Pluie, humidité, neige, brouillard, verglas , il en fallait plus que ça dimanche matin pour démoraliser les six marcheurs nordiques téméraires qui ont décidé de s'attaquer à la face nord de La Certenue. Il n'y a qu'à voir leurs sourires pour en attester. Forcément avec les glissades intempestives, le geste auguste du "nordicwalker" n'était pas très académique mais l'important était surtout de terminer la boucle de 4km autour de la Certenue.



Qui peut nous renseigner ?

Qui pourrait nous donner la situation de la grotte de Mandrin à Uchon au chaos de la Chambre du Bois ou à proximité ?
D'avance, merci

Marche douce à Mesvres



Cette marche avait été repoussée à cause des inondations.
Nous espérions des chemins enneigés mais le redoux a créé des passages boueux et des flaques importantes qui n’ont pas réussi à altérer la bonne humeur des 12 marcheurs et ont même régalé Daniel, chaussé de ses bottes tous terrains.
L’esprit des marches douces a été respecté, peu de dénivelé, peu de distance, peu de rapidité.
Les photographes ont été inspirés par  les arbres dénudés, isolés ou alignés. Ils ont été sensibles au ciel encore bien sombre et ont immortalisé des glaçons insensibles au redoux.
Le merle va-t-il vouloir se faire aussi gros qu’un bœuf ou gonfle-t-il ses plumes pour emmagasiner de la chaleur ?