Chemin dégradé



Le chemin rural de La Loge dit de la Croix de la Débauche au Bout de Cul fait la limite entre La Tagnière et La Chapelle sous Uchon. Il est inscrit au Plan Départemental des Itinéraires de Promenades et de Randonnées. Il a été gravement endommagé pendant l'hiver par le passage quotidien du tracteur d'un agriculteur. Malgré des demandes de remise en état faites auprès de l'auteur des dégâts, rien n'a été amélioré. Mardi 24 juin, une lettre signée par le Président de la CCAM, les Maires de La Tagnière et de La Chapelle sous Uchon ainsi que par le Président d'AMUR lui a été adressée afin qu'il rende le chemin en bon état avant le 15 juillet.

Assemblées Générales du 25 juin

Le quorum étant atteint, une première assemblée générale extraordinaire ayant pour but l'ajout d'un article à nos statuts a pu se tenir. L'article en question précisant le rôle de chaque membre du Bureau a été adopté à l'unanimité.
Une assemblée générale ordinaire a ensuite été tenue. A l'ordre du jour, il s'agissait de valider un règlement intérieur, de faire coïncider la date de l'assemblée générale annuelle avec la date de la fin de la saison sportive, de fixer le montant des cotisations, de trouver des responsables d'activités.
Le C.A. élu en janvier n'a pas été renouvelé. Il le sera en juin 2009. Une commission a été créée pour établir le calendrier 2008/2009.
La demande de la section des Lacets Multicolores de se retirer d'AMUR n'a pas soulevé d'objections. Il est souhaité que des partenariats ponctuels puissent être maintenus comme c'était le cas jusqu'à présent.

Vipère ou couleuvre ? Précieuses girolles

Je vous fais part d'une remarque pertinente de Marc. Au cours de la rando au Mont Beuvray, la "bestiole" rencontrée était certainement une couleuvre à collier.
Catherine a-t-elle bien digéré les girolles ? Elle ne le dit pas dans ses commentaires mais elle a vu juste : nous étions tous jaloux de sa cueillette !

A l'écoute de la Terre



La trompe d’Uchon : à l’écoute de la Terre. *
Cette trompe est un des éléments d’un Sentier de l’Imaginaire impulsé par les Foyers Ruraux et qui comporte sept réalisations.
La sculpture est née de la rencontre d’un artiste et d’un village.
Quel homme ?
Dominique Lacoste, archéologue au Musée de Bibracte et joueur de trompe à ses heures, est plasticien, enseignant aux Beaux Arts de Beaune.
Quel village ?
Surnommé “La Perle du Morvan”, Uchon, juché sur ses hauteurs, se caractérise par ses cahos granitiques, son patrimoine fort, son climat rude. Qui a fréquenté de longues années cet habitat finit par lui ressembler.
La trompe de Dominique Lacoste est féminine. Elle aurait pu être énorme, rugueuse, voyante ; elle se veut séduisante, fine, discrète.
Haut d’environ 60 cm, le pavillon à base octogonale, tourné vers le sol, lévite à quelques centimètres au-dessus d’un rocher typique du site et son long col gracieux et recourbé se termine par une fine embouchure. La trompe a revêtu une patine aux tons chauds soulignée par les arêtes brillantes des différentes faces.
L'œuvre d’art s’inspire d’un oratoire situé à quelques centaines de mètres. Elle se veut un objet d’écoute : écoute de cette terre érodée, torturée, qui continue d’évoluer, mais aussi écoute des hommes qui, de générations en générations, l’ont respectée en lui conservant cette harmonie, source d’inspiration pour les peintres ou les musiciens.
Elle invite à la méditation, à la réflexion, au dialogue avec les esprits telluriens. Son installation, devant la mairie, peut se révéler un choix judicieux.
* Situation : à Uchon, face à la Mairie, sur la petite aire de pique-nique.

Larochemillay-le Beuvray









Dimanche 22 juin.
Nous sommes 12 au départ de Larochemillay, notre randonnée étant concurrencés par la marche du soleil levant de nos amis de St Sernin du Bois. Quelques bobos ou des contraintes de garde de petits enfants en retiennent quelques autres.
Le bourg de Larochemillay présente un aspect à la fois traditionnel et coquet. Nous sommes toujours surpris par le nombre de voitures néerlandaises qui stationnent sur la place. Le gîte de groupe affiche complet, ce qui doit réjouir le gérant qui avait le moral au plus bas, il y a trois semaines, lorsque nous avions effectué la reconnaissance par mauvais temps. Aujourd'hui, nous sommes plutôt optimistes si l'on comptabilise le nombre d'entre nous qui ont un parapluie ou un K.Way . Finalement, à part quelques gouttes symboliques, nous ne nous plaindrons pas de la météo qui prévoyait de l'orage sur le Morvan pour l'après-midi. Ce qui surprend et inquiète un peu, c'est que la balade commence par une descente et 7 km à peu près plats alors que l'on sait que l'on doit passer de 375 m à 821 m. Les 3 derniers km se chargent de nous rappeler que Bibracte est effectivement un oppidum. Juste avant de pénétrer dans la forêt, nous découvrons le long du chemin une vipère de belle taille, morte mais pas du tout abîmée. Marc nous identifie bon nombre d'oiseaux mais nous ne voyons ni renards, ni chevreuils. Je n'oublie pas le magnifique troupeau de chevaux de race Mérens élevés pour le lait des juments devant lequel nous faisons une pause prolongée. D'ordinaire, personne ne vient concurrencer Bernard pour la cueillette des girolles mais Catherine, invitée de dernière minute, a sorti un sac qui ne laisse planer aucun doute sur ses intentions. La récolte reste modeste.
Nous voici enfin au sommet. Nous nous répartissons sur 2 des nombreuses tables de pique-nique que Noël a déjà utilisées lors de parcours en calèches.
Chacun déballe ses victuailles mais nous ne nous attardons pas trop car le ciel est plutôt menaçant. Nous allons cependant à la table d'orientation, occasion de vérifier que la Certenue n'a pas changé de place et nous nous lançons à bonne allure dans la forte descente qui nous amène au moulin de Montvernot. Nous quittons la forêt et profitons à nouveau des paysages. Nous montons sans trop souffrir et toujours en bavardant la dernière grande côte que nous avions présentée comme un épouvantail. Il vaut mieux exagérer les difficultés. Chacun s'attendant au pire en vient presque à minimiser sa fatigue. Les voitures sont pourtant les bienvenues de même que le robinet qui permet de se rincer sommairement. Personne n'a pensé au petit pot habituel qui nous permet de nous quitter moins brutalement. Il ne faut pas perdre une si bonne habitude. Cet oubli est compensé par le plaisir que nous avons eu à parcourir ensemble ce bel itinéraire.

Rallye Découverte

Le Foyer Rural de St Symphorien de Marmagne et AMUR souhaitent faire découvrir une partie du patrimoine des 2 communes de Broye et St Symphorien. Ils ciblent en priorité la population nouvellement installée dans ces villages mais les adhérents des 2 associations, les élus municipaux ainsi que les habitants intéressés seront les bienvenus. Hier, 19 juin, c'était l'occasion de vérifier la pertinence du travail déjà effectué : Durée des déplacements d'un point à un autre, alternance marche et utilisation de la voiture, qualité des indications, etc...
Il reste encore du pain sur la planche pour que tout soit prêt le samedi 20 septembre, jour de l'épreuve. Mais nous allons désormais travailler sur des bases solides et nous pourrons bientôt lancer les inscriptions. Auparavant, nous aurons proposé le parcours en avant première à 2 ou 3 "cobayes" afin qu'ils testent la fiabilité de ce rallye.

Balisage


Jacques a revu le balisage S2 et remis un tourne à droite là où une haie avait été supprimée.

Le Chat de Dettey


"Hommage à Saint Hubert *

Ce chat est un des éléments d’un Sentier de l’Imaginaire impulsé par les Foyers Ruraux et qui comporte sept réalisations.
Si nous ne prenons pas le temps de nous arrêter suffisamment devant cette sculpture, nous ne dépasserons pas le stade de l’observation “chat-nid” . Il nous faut imaginer des intentions, décoder des messages, sinon cette œuvre restera un objet.
A peine plus gros qu’un bon gros matou, le chat de Dettey est en bronze. (Pour la petite histoire, ce bronze a été coulé en région parisienne, dans la fonderie qui travaille pour Niki de Saint Phalle.) Plutôt que de le peindre, Jean-Yves Brélivet lui a donné une belle patine noire qui évoluera certainement avec le temps. La préoccupation principale de l’artiste n’était pas la reproduction scrupuleuse d’un chat ; pas de moustache, pas d’yeux coloriés, mais le regard existe, l’attitude est naturelle et familière, la tête légèrement léonine. Nous aimerions caresser cet animal, mais accepterait-il cette marque d’affection ?
Est beau ce que l’on aime et, tel qu’il est, il a su séduire le maire de Dettey. En se rendant à sa mairie, il ne manque pas de lui adresser au passage quelques paroles amicales.
Nous comprendrons mieux cette sculpture quand nous posséderons quelques-unes des clés qui guident l’artiste dans sa démarche. D’ordinaire, ce breton, enseignant aux Beaux Arts de Quimper, travaille plutôt la résine. Il procède surtout par associations, en général association d’un animal et d’un objet.
Ici, à Dettey, les associations et les ambiguïtés auront été multiples et diverses.
Dans l’église du village, il est tombé en arrêt devant un Saint Hubert du XVIème siècle en bois polychrome, personnage traité de manière naïve, accompagné de son chien au regard triste.
D’où sa première idée ; associer à une sculpture ancienne une œuvre moderne, à une sculpture pieuse, placée à l’intérieur d’une église, une sculpture profane, située à l’extérieur, près d’une auberge.
Comment évoquer Saint Hubert, patron des chasseurs, des chiens, des forestiers et des enragés ?
Le choix d’un chat est équivoque. Cet animal, esprit indépendant, suppôt du diable au Moyen Age, remarquablement armé par la nature, n’est pas spécialement porté dans le cœur des chasseurs.
Mais ce chat est également un nichoir. Quel message l’artiste a-t-il voulu transmettre ? L’image du chasseur ami et protecteur de la faune ou celle du chasseur, braconnier fourbe, qui piégera sa victime ?
Comme vous le voyez, cette sculpture se prête à plusieurs lectures. A vous, au gré de votre humeur, d’en découvrir d’autres.
* La sculpture est posée à Dettey, à proximité de l’auberge, sur un mur latéral, face au château d’eau.

Week-end à Lamoura

















Vendredi 31 mai
Sans les bouchons de Chalon et de Louhans, nous aurions eu le temps de passer à la fruitière de Moussières pour acheter du fromage à raclette, tant pis, les menus du Vendredi et du Samedi seront permutés. Geneviève, Jean, Brigitte et Robert sont arrivés les premiers, ont trouvé la clé et commencent à s'installer. Le reste du groupe arrive sauf Christiane, Ghyslaine et Pascal qui auront du retard. Vers 20h, Michel, tenaillé par une faim aiguisée par la cuisson des lardons ne résiste pas à ouvrir un paquet de pâtes fraîches dans l'eau bouillante, mais se tétanise avec l'arrivée soudaine de Martine:"Mais enfin, nous n'avons même pas pris l'apéro !" Qu'importe, les pâtes seront précuites. Vers 21h, le groupe est au complet y compris les trois rescapés du séjour de l'an dernier, ce qui ne manque pas d'inquiéter les novices de cette année:" Mais pourquoi les autres ne sont ils pas venus ?" Sans doute à cause de ce maudit Crêt Pela que nous tenterons de gravir demain …
Samedi 1er juin
Pour le réveil en fanfare, pas de problème, la relève de Jean-Pierre est assurée, Martine manie les couvercles de marmites comme des cymbales. Le petit-déj donne l'occasion de s'étonner de la quantité de victuailles: cakes, tartes, confitures et bonnes bouteilles…
Petit point météo avant le départ: couverture nuageuse, brume et averses. Mais Jean nous rassure: la météo est formelle , il fera beau aujourd'hui. Au moment du départ, dès l'instant où Michel déclare: "on y va", comme sous l'effet d'une chasse d'eau, une avaerse abondante se déclenche et ne nous lâchera quasiment pas jusqu'à l'arrivée au sommet. En traversant le village, nous rencontrons un sage autochtone au fort accent jurassien tirant sur le suisse qui nous conseille de faire plutôt plusieurs fois le tour du lac, cette sorte de mare aux canards que l'on trouve en allant sur les Rousses. Bien entendu, nous passons outre, il a sans doute peur que l'on ramasse ses morilles ou ses escargots.
Comme l'an dernier, nous passons par "La Vigoureuse", mais cette année, nous devinons les sommets et le val Mijoux. A la Balise d' Aval, nous trouvons bien le GR 9 qui nous emmène dans une grande prairie. Vers midi, trempés, frigorifiés, les chaussures humides, nous nous arrêtons sous l'avancée de toit d'une ferme inhabitée pour pique-niquer. Quelques plaisantins ont ajouté des pâtes précuites de la veille à l'assortiment de salades de Martine qui, finalement se régale. Pauvres élèves du collège Croix Menée qui devront cobayer cette nouvelle spécialité. Mais ne dit-on pas que les meilleures recettes ont été inventées après une maladresse.? Une petite poire offerte par Pascal nous donne suffisamment de punch pour affronter la pluis battante et le brouillard. Le détour vers la ferme nous a éloigné du GR et nous retombons sur la même route que l'an dernier. Après moult consultations de la carte sous la pluie, nous retrouvons la piste et atteignons le sommet vers 14 h mais sans la magie de la vue sur le Mont Blanc. Par chance, la pluie s'est calmée et nous trouvons même le soleil dans la délicate descente parsemée de pierres et de racines glissantes. Nous rentrons au chalet vers 16h par Lamoura Village Vacances. Une visite de la fromagerie de Moussières suivie par une cueillette de narcisses sauvages termine la journée en beauté. Au menu du soir : raclette au bleu de Gex. Bernard fête son anniversaire ce qui fait hésiter chacun entre le Crémant de Rully et la tisane rouge préparée par Brigitte. Nous terminons la soirée par une partie de tarot, triomino et uno.
Dimanche 2 juin
Nouveau réveil en fanfare, avec une louche et un chaudron en guise de grosse caisse. Bernard et Monique nous quittent dès le matin, réunion de famille oblige. Un probléme se pose, quel programme ? le temps semble toujours incertain, les chaussures de la plupart n'ont pas séché, Martine nous propose de visiter son pays près de Poligny: Banco ! Après avoir nettoyé rapidement chambres et cuisine, Dominique et Louise jettent un dernier coup d’œil puis nous partons vers 9h, direction les Rousses où nous encourageons les coureurs de la transjurassienne, puis nous nous dirigeons sur Plasnes, près de Poligny, là où habitent les parents de Martine. Nous sommes invités chaleureusement à pique-niquer dans leur salle à manger après avoir dégusté l’apéro local : le macvin. L’après-midi, vue panoramique sur Poligny à partir du belvédère puis visite du charmant village de Château-Chalon, résidence de Bernard Clavel , pour terminer par une dégustation de vin jaune et de vin de paille modérée car il est l’heure du retour.
En conclusion, la vie collective avec un groupe de l’AMUR est toujours très enrichissante (voir florilège) et agréable , le chalet du conseil général de Saône et Loire est accueillant, nous y retournerons, mais le Crêt Pela ne nous vaut rien et la forêt du Massacre justifie bien son nom, nous chercherons donc d’autres lieux de randonnée. Encore merci à tous pour cet excellent séjour.
Florilège de citations, billevisées, rodomontades et autres galéjades entendues pendant le week-end:
"C'est marrant, un démon me souffle à l'oreille gauche, prends donc du crémant, tandis qu'un ange me dit à la droite tu ferais mieux de prendre de la tisane. " (Robert)
"Robert, tu as l'air fatigué, tu regardes par-dessus tes oreilles."(Martine)
"Ne vous en faites pas ça se dégage."(Michel)
"Il faut toujours se garder une petite poire pour la fin."(Ghyslaine)
" Comment appelle-t-on les habitants d'Arlay ? les bikers." (Michel)
"Le carillonneur d'Arlay s'appelle David car à Arlay David sonne."(Pascal)
" Il y a une centrale électrique à Voiteur ? "(Michel)
"Nous allons visiter Jurassic Cave"(Ghyslaine)

Reconnaissance de la marche du 22 juin





Juin commence comme mai a fini. Nous nous demandons si le soleil ne fait pas des économies d'énergie. Pique-niquer au sommet du Beuvray par 12 degrés et dans le brouillard n'a rien de réjouissant à la veille de l'été. Et pourtant, cela aurait pu être pire. Au départ de Larochemillay, nous étions inquiets, la pluie menaçait. Mais à part un crachin supportable tombant de temps à autre, nous n'avons pas été trop importunés. Nous, c'est à dire Bernard, Daniel, Jacques et Marc, souhaitions tester le parcours de la journée du 22 juin. Après 7 kilomètres à peu près plat entre 350 et 450 mètres, nous attaquons les choses sérieuses, la montée au Beuvray par la "face nord" avec une pente moyenne de 13% sur les 3 derniers kilomètres pour arriver à une altitude de 810 m. Nous avons pourtant choisi le bon côté car la desente en direction du moulin de Montvernot est beaucoup plus pentue. Dernier cadeau, une bonne côte de 1,5 km à une demi-heure de l'arrivée. Je m'aperçois que je donne dans le pessimisme. Si vous saviez comme les paysages sont sublimes, comme la promenade sera agréable le 22, sous le soleil retrouvé. Le parcours se fait d'ailleurs en grande partie en sous-bois et le balisage est parfait.
Il faudra certes une bonne condition physique mais comme toujours, nous respecterons le rythme de chacun. Alors, au 22.

Petite info : Pascal a pris de nombreuses photos à Lamoura. Michel va concocter un compte-rendu de ce week-end dont chacun est revenu enchanté.