Marche des galettes.

 Si la dégustation de la galette a rassemblé l'ensemble des 35 marcheurs, il n’en a pas été de même en ce qui concerne le choix des circuits.

Une dizaine d’entre eux a privilégié le parcours de 16 km retenu pour la prochaine randonnée entre Autun et Le Creusot du 13 avril. Un soleil engageant les a incités à se retrouver aux environs de 10 heures, munis d’un pique-nique. En réalité, c’était un guet-apens, les derniers kilomètres de la balade se faisant sous une pluie légèrement démoralisante. Pour les nouveaux adhérents, c’était l’occasion de découvrir les endroits reculés de Broye et quelques curiosités intéressantes : une partie du circuit de la Louvetière, le mur de 11 km entourant le parc du château de Montjeu, la maison du Chinois, le passage éclair de Deng Xiaoping à l'usine Schneider, le polystic en fer de lance, le squelette inquiétant montant la garde à l’entrée d’une propriété et quelques points de vue remarquables.

 Le parcours s’est révélé assez sportif.

Sur le coup de 13h30, une bonne vingtaine de marcheurs moins ambitieux se retrouvaient pour un circuit de 7 km, voire 4 pour 4 d’entre eux.

Ce sont également deux options proposées pour la prochaine randonnée entre Autun et Le Creusot. Il faudra envisager quelques séances de débroussaillage et le tronçonnage d’un arbre couché en travers du chemin.

A signaler la rencontre imprévue avec un groupe de chasseurs faisant partie d’une association ayant son siège en limite de notre commune ce qui explique que nous n’étions pas informés de leur présence. Nous avons précisé que nous étions bien sur une voie communale et non sur un chemin privé comme l’un d’entre eux le prétendait.

Le groupe participant au 7 km a fini également sous la pluie.

Tout ce petit monde, environ 35 personnes, est passé à table pour déguster la galette, Geneviève et Magali les ayant découpées et mis les couverts. Leurs conjoints avaient installé tables et bancs le matin. Quelques gobelets avaient été prévus pour les étourdis qui auraient oublié le leur et auraient été privés de cidre.

L’ambiance joyeuse et chaleureuse a réchauffé les corps humidifiés. Oubliant que notre pays avait guillotiné son roi et sa reine, nous avons célébré les têtes couronnées en trinquant à leur règne éphémère. Il y avait même une Queen nos amis anglais ayant trouvé la fève.

Une boisson illicite a fait son apparition en fin de repas mais comme c’était de l’Auxey-Duresse, que c’était un produit bourguignon, que c’était la Saint Vincent et que c’était uniquement une dégustation, elle a été validée.

Il faut de ces moments conviviaux pour souder l’association. Prochain temps festif, une marche en semi-nocturnes en février se terminant par une soupe. Alors à vos thermos !

Les randonneurs du 16 km.

Parcours avec obstacles

L'arrivée des 4 du 4 km

Le personnel de service !

Les rois et les reines

Pas de couronne, seulement un bandeau.

Défilé de reines.

La Queen !



Tous à table

Quelques photos du groupe sur le 16 km

 
Et d'autres photos faites sur le 7 km
 




A nouveau les convives !



 




A proximité de la tour de Champiteau

 Marche douce du jeudi 16 janvier, entre Bouvier et St Emiland.

Nous avions fait cette même marche douce en 2016. Il était temps de la refaire ! La voici, résumée en quelques mots :                                                            

Treize participants et le bon chien Oswald, beau temps frisquet, environ 7km, très peu de dénivelé, juste ce qu’il faut de boue, des chevaux, des étangs, une tour, quelques poules, trois blagues et une citation, l’allée de la Pierre au Chat et plus loin celle des chevaux…

La suite en images, après quelques informations sur les ruines de la Tour de Champiteau:

Elles constituent le seul reste de la maison forte qui faisait partie, au même titre que la tour du Bost à Charmoy, le Donjon de Saint Sernin du Bois ou le château de Brandon, du système défensif de la région au 14ème siècle.

Située au nord de la commune de St Firmin, au bord d’un étang, se dresse une tour carrée de 10 m de côté et d’une vingtaine de mètres de hauteur dont la partie supérieure a été modifiée à une période indéterminée pour y établir une couverture en bâtière dont seuls subsistent les pignons.

Elle comportait une cave, un rez de chaussée percé d’une porte en arc brisé et trois étages séparés par des planchers. Une gaine en pierre de taille en « demi hors d’œuvre »   existe le long de la façade orientale.

-          XIIe siècle : le fief est la propriété des seigneurs d’Antully.

-          Milieu du XIVe siècle : existence d’une maison forte.

-          1381 : il échoit par mariage à Odile de Montjeu.

-          1537 : il passe à Claude Regnard.

-          1554 : il appartient à Philibert de Montconis.

-          Fin du XVIème siècle : il passe successivement à Georges II de Saint-Belin, seigneur des Biesles, député de la noblesse en 1588, et Nicolas d’Orge.

-          1614 : vente de la terre au président Jeannin, juriste et écrivain ; à cette date, la maison forte était déjà à l’abandon.


 










Première marche 2025 à Saint Désert.

Dimanche 12 janvier, 19 présents pour la première randonnée 2025.

Le groupe des 19 moins la photographe.
 

 Il nous avait traînés dans la boue le 24 novembre dernier, jour de la randonnée des Mille Bouddhas ; il a récidivé ce 12 janvier sur le circuit des Sources du Reuil : gadoue, liquide par endroits, boue glacée et/ou grasse, glissante dans les vignes, merveilleusement collante aux semelles. Sans compter la bise mordante venant tout droit du grand Nord.

Mais comment en vouloir à Jacques L. ?

Il nous a fait découvrir un très beau circuit d’environ 8 km au départ du village viticole de Saint Désert, avec une traversée du plateau calcaire du même nom. Il nous a fait profiter de beaux points de vue sur le Mont Avril, sur le Mont Brogny, sur le hameau perché de Cruchaud en direction du Sud ainsi qu'une échappée sur la Plaine de Saône. Il avait tout prévu, même l’esquisse du Mont Blanc dans le lointain.

Grâce à lui, nous avons pu apprécier le patrimoine architectural du village de Rosey, ses maisons cossues en pierre ocre jaune de Buxy, son château du XVIIIe et le très beau Lavoir de Nourice.   

Ce lavoir communal, conçu pour 18 laveuses, a été construit en 1829 selon les plans de l'architecte chalonnais Zolla. Il est couvert d’une toiture en laves reposant sur une voûte de pierre. Sa forme “en haricot” est unique en Bourgogne. Grande harmonie des courbes et des ellipses se reflétant dans le bassin. Le lavoir a été restauré entre 2001 et 2010 par des chantiers internationaux de bénévoles.

Nous terminons cette randonnée devant l’église de St Désert et les coffres ouverts des voitures regorgeant de gâteaux et boissons. Nous levons nos gobelets pour entonner un joyeux « Joyeux anniversaire » à l’adresse de Michel.

Quelques mots sur St Désert…                                                                        Certains pensent que Saint-Désert n'est qu'une déformation de Saint-Isidore, d'autres que le mot « Désert » dérive de Désiré (moine ayant vécu à Gourdon au VIe siècle).  En bourguignon-morvandiau (patois de la Côte chalonnaise), Saint-Désert se prononce Saint d'sert ou Saint d'zert. Le village fut, dès le XIIIe siècle, une possession de l’évêché de Chalon-sur-Saône. Un siècle plus tard, le chapitre de la cathédrale Saint Vincent de Chalon en est le seul seigneur. Cette absence de propriétaire laïc jusqu’au XVIe siècle explique sans doute l’inexistence de château-fort et le caractère défensif de l’église St Isidore avec ses deux tours crénelées.





 














 
Mont Blanc dans le lointain
 
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