Toilettage de La Certenue

Le sommet de La Certenue est fréquenté par de nombreux promeneurs.

Depuis plusieurs années, à cette époque, Bernard T. entreprend le débroussaillage de plusieurs sites afin d'en faciliter l'accès et de les mettre en valeur.

La fontaine dite miraculeuse, dédiée à la Vierge Marie, a été l'objet de pèlerinages importants et elle suscite toujours un vif intérêt.  Ce culte des eaux d'origine païenne remonte à la nuit des temps. La religion chrétienne se l'est approprié et une chapelle a été construite au sommet de la colline. 

Un lieu de lecture de paysage ainsi que des tables de pique-nique ont été mis en place par la Communauté de Communes Arroux-Mesvrin antérieure à la CCGAM. Ils surplombent la vallée du Mesvrin et offrent un vaste panorama sur les monts du Morvan 

Enfin un abri en bois permet de s'abriter en cas de pluie. Un sentier proche donne accès à une aire d'envol de parapentes qui domine le village de Broye, la vallée du Rançon et se situe face au massif de Montjeu. On peut même distinguer par temps clair des éoliennes implantées sur des plateaux de Côte d'Or à une quarantaine de kilomètres.

Un grand merci à Bernard, un défenseur de la nature et du bénévolat, adhérent à AMUR.

    

                        


 


5 juin, marche douce à Montcenis.

Martine et Louise nous ont concocté une véritable marche douce sans dénivelé significatif. Elles ont d'ailleurs inversé le sens de leur reconnaissance transformant d'un coup de baguette magique la seule montée importante en une descente demandant cependant une attention soutenue à cause d'un sol très inégal.
Nous sommes 16, 13 femmes et 3 hommes. Les marches douces se féminisent.
La température est idéale, le ciel incertain ; il pourrait pleuvoir. Nous ne savons pas comment nous habiller. Ceux qui ont misé sur un temps sec ont eu raison. Par contre le sol présente par endroits de vastes flaques, conséquence des orages récents nécessitant quelques acrobaties. Les sangliers, en quête de larves, ont retourné la terre consciencieusement en bordure de chemin.
Les accompagnatrices ont prévu 2 gilets jaunes pour les passages sur les routes goudronnées. Les rares automobilistes rencontrés sont prudents et souriants. D'ailleurs Martine connaît la plupart d'entre eux.
Nous empruntons d'abord un chemin herbeux. Les graminées sont survitaminées cette année mais les pollens ne s'éparpillent pas rendus inoffensifs par l'humidité.
Autres utilisateurs de la nature, les chasseurs ont créé un abri peint en vert, flambant neuf, prêt à les cueillir en septembre.
Nous profitons d'un premier arrêt pour faire plusieurs photos du groupe. Ce n'est pas facile d'avoir tout le monde. Les discussions en petits comités évolutifs vont bon train. Les sujets restent consensuels. La mode est abordée. Les vêtements de pluie abandonnent les couleurs traditionnelles pour des décorations inspirées de tableaux impressionnistes. Seront-ils imperméables ? La question paraît sans intérêt. 
La pause "blagounette" est respectée. Les histoires sont courtes, l'humour toujours présent.
Nous marchons maintenant sur un chemin de crête. Il permet de découvrir le versant Charmoy et la tour du Bost bien sauvegardée.
Un arbre sec nous intrigue. Nous pensons qu'il a été foudroyé. C'est seulement une hypothèse sans fondement étayé. 
Martine et Louise avaient repéré une ancolie magistrale, débordante de fleurs. Aujourd'hui, elle a échangé sa robe printanière pour une tenue estivale verdoyante plus sévère. Une digitale a pris sa place dans le décor. 
Nous suivons sur la seconde partie du parcours une allée bordée de feuillus fournisseurs de fraîcheur en cas de canicule.
Il ne faut pas oublier de tourner franchement à gauche si nous ne voulons pas faire fausse route. Le village de Montcenis apparaît. L'ensemble, à part 2 personnes tenues par l'horaire termine par un détour par le bourg. Nous aurons fait 6 ou 7 km. Les accompagnatrices ont œuvré dans l'esprit marche douce. Nous les en remercions.