La sortie aux sources de l’Yonne tant attendue a enfin eu lieu ; les prévisions d'une météo désastreuse, fondées ou parfois infondées
et le souvenir, pour le guide, d’une pluie glaciale il y a quelques années, nous ont
obligés à reporter 4 fois cette randonnée. La dernière, ce 1er Août,
hors calendrier AMUR, aura été la bonne mais rassurez-vous, nous la referons dans un cadre plus
officiel.
Huit heureux
randonneurs étaient présents avec une météo adéquate pour cette randonnée
devenue quasi-mythique.
Rendez-vous
compte : Départ du parking du musée de Bibracte pour une marche de 12,5km
sur des sentiers non fréquentés depuis des mois et dans un paysage de forêts de
feuillus et de résineux presque centenaires, uniquement parsemé de quelques
maisonnettes, au pire abandonnées, au mieux servant de résidences secondaires
pour quelques Hollandais en mal de nature sauvage, que demander de mieux ?
C’est là que
nous apprendrons que le fleuve » La Seine » aurait dû plutôt
s’appeler « L’Yonne » compte tenu de son débit plus important.
C’est aussi là
que la tourbière des Lamberts était jadis un étang où l’on stockait l’eau servant à
acheminer jusqu'à Paris les ballots de bois sur l’Yonne après l’ouverture des digues à la
manière d’une chasse d’eau.
Il est
difficile d’imaginer l’activité et la population présentes au 19ème
siècle quand on voit la désertification actuelle.
Après le
pique-nique sur les caillebottis en bois de la tourbière, nous rejoignons le GR
qui nous ramène au musée, à peine mouillés par quelques gouttes.
Nous sauverons une grive apparemment assoiffée tombée d'un nid : Non, les humains ne sont pas tous des barbares.
Promis, nous
reviendrons.