Larochemillay-le Beuvray









Dimanche 22 juin.
Nous sommes 12 au départ de Larochemillay, notre randonnée étant concurrencés par la marche du soleil levant de nos amis de St Sernin du Bois. Quelques bobos ou des contraintes de garde de petits enfants en retiennent quelques autres.
Le bourg de Larochemillay présente un aspect à la fois traditionnel et coquet. Nous sommes toujours surpris par le nombre de voitures néerlandaises qui stationnent sur la place. Le gîte de groupe affiche complet, ce qui doit réjouir le gérant qui avait le moral au plus bas, il y a trois semaines, lorsque nous avions effectué la reconnaissance par mauvais temps. Aujourd'hui, nous sommes plutôt optimistes si l'on comptabilise le nombre d'entre nous qui ont un parapluie ou un K.Way . Finalement, à part quelques gouttes symboliques, nous ne nous plaindrons pas de la météo qui prévoyait de l'orage sur le Morvan pour l'après-midi. Ce qui surprend et inquiète un peu, c'est que la balade commence par une descente et 7 km à peu près plats alors que l'on sait que l'on doit passer de 375 m à 821 m. Les 3 derniers km se chargent de nous rappeler que Bibracte est effectivement un oppidum. Juste avant de pénétrer dans la forêt, nous découvrons le long du chemin une vipère de belle taille, morte mais pas du tout abîmée. Marc nous identifie bon nombre d'oiseaux mais nous ne voyons ni renards, ni chevreuils. Je n'oublie pas le magnifique troupeau de chevaux de race Mérens élevés pour le lait des juments devant lequel nous faisons une pause prolongée. D'ordinaire, personne ne vient concurrencer Bernard pour la cueillette des girolles mais Catherine, invitée de dernière minute, a sorti un sac qui ne laisse planer aucun doute sur ses intentions. La récolte reste modeste.
Nous voici enfin au sommet. Nous nous répartissons sur 2 des nombreuses tables de pique-nique que Noël a déjà utilisées lors de parcours en calèches.
Chacun déballe ses victuailles mais nous ne nous attardons pas trop car le ciel est plutôt menaçant. Nous allons cependant à la table d'orientation, occasion de vérifier que la Certenue n'a pas changé de place et nous nous lançons à bonne allure dans la forte descente qui nous amène au moulin de Montvernot. Nous quittons la forêt et profitons à nouveau des paysages. Nous montons sans trop souffrir et toujours en bavardant la dernière grande côte que nous avions présentée comme un épouvantail. Il vaut mieux exagérer les difficultés. Chacun s'attendant au pire en vient presque à minimiser sa fatigue. Les voitures sont pourtant les bienvenues de même que le robinet qui permet de se rincer sommairement. Personne n'a pensé au petit pot habituel qui nous permet de nous quitter moins brutalement. Il ne faut pas perdre une si bonne habitude. Cet oubli est compensé par le plaisir que nous avons eu à parcourir ensemble ce bel itinéraire.

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