29 janvier, l'Allée des Soupirs

L'Allée des Soupirs

Enseigne ancienne

Martine explique
Légende

La pente est douce
 
Plutôt boueux
Eduardo
 
Fin ou faim de rando
L'anniversaire de Martine

Martine nous a  proposé de guider la marche dite de «  l’Allée des Soupirs ».

Qui pouvait bien soupirer en parcourant cette bande de terre traçant sa voie entre le canal et l’étang de Montchanin ? Les sentimentaux du groupe ont illico pensé à un amoureux attendant une belle qui n’arrive pas à leur rendez-vous. A-t-il poussé le désespoir jusqu’à se jeter dans l’eau toute proche ou a-t-il noyé son chagrin en vidant force verres à l’auberge voisine ? La bien-aimée qui  s’était attardée devant son miroir arrive, haletante, le cœur battant. Découvrant qui vous savez sortant en titubant de l’estaminet, elle se cache derrière un arbre et soupire, abattue de chagrin, ses rêves de bonheur brisés. A-t-elle poussé le désespoir jusqu’à se jeter dans l’eau toute proche ou a-t-elle noyé son chagrin en vidant force verres à l’auberge voisine ?

Je vous laisse terminer l’histoire à votre guise.

Nous, nous continuons notre route, arrêtés fréquemment par notre accompagnatrice qui nous livre le secret de ses notes enrichies de dates et de faits historiques. Nous revivons des épisodes de l’époque Schneider, de la Résistance et même des ancêtres de Laurent dans un joyeux mélange chronologique dicté par la découverte de notre parcours. Il neigeote (c’est un helvétisme qui signifie neiger faiblement) mais les 34 randonneurs ne se plaignent pas, satisfaits d’entrer enfin dans un hiver qui se sera fait attendre jusqu’à cette fin janvier. Aujourd’hui, la marche est internationale. Eduardo, étudiant équatorien en formation au Creusot, le corps dissimulé sous de chauds vêtements, nous surprend en se joignant à nous lors d’un ban bourguignon. Il maîtrise déjà l’essentiel de notre culture.

Nous descendons vers l’étang que nous longeons par l’autre rive. Nous sommes passés au départ à proximité du pont Jeanne-Rose. Plusieurs hypothèses existent sur l’origine du nom : le suicide de deux jeunes filles, Jeanne et Rose ? l’accident de la péniche « Jeanne-Rose » heurtant une pile du pont ? Le nom des deux filles du constructeur ? Vous êtes libres d’imaginer un autre motif.

Le froid se fait vif mais il n’est pas question de remonter dans les voitures. Il faut marquer les 51 ans de Martine et sa fête. De l’Opel Agila, pratique, spacieuse et fiable, sort un plateau bientôt transformé en Table de Lucullus, vitrine du savoir-faire des adhérents d’Amur. Je crois que tous les records sont battus. Martine a même pensé à Bernard qui préfère la charcuterie aux gâteaux. Je crains que l’enquête que nous concoctons sur les motivations de nos licenciés pour leur adhésion au club ne place en premier lieu LA BOUFFE !    

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