Marche du 30 juin


Randonnée de la Chapelle de Villard. Dimanche 30 juin 2013

On est partis de bon matin.

On était quelques bons copains.

Sur le GR

Y avait Robert, y avait Martine,

Y avait Brigitte et la Catherine,

Marie José, Marie Thérèse,

Y avait le Serge et la Jocelyne,

Y avait Laurent

mais pas Paulette.

 

Beau ciel bleu, bon soleil, quelques cumulus joufflus, six milans (sans Rémo) planent au-dessus d'un champ qu'on fauche, ça sent bon le foin.

Le GR75 D suit la route qui mène au bourg d'Ecuisses puis bifurque sur la gauche dans le bois de la Garenne.


Ca sent bon la terre humide sous le feuillage. Le sentier descend sans se presser  jusqu'à un  modeste affluent de la Moucherie, l'un des principaux cours d'eau -4,2 km- de la commune d'Ecuisses.

Nous sortons du bois, à la lumière, encore quelques pas et nous franchissons la Moucherie et, un peu plus loin, le Prédon, son affluent, sur de solides passerelles.
 

Puis c'est le coquet hameau du Prédon, Central Park et 5th Avenue (si vous en doutez, voyez la preuve par l'image !).
 

 Le chemin monte en pente douce jusqu'au Bois des Grands Veaux.

Passés les sapins, nous voilà à découvert sur le Grand Mont à 404 mètres d'altitude. Le panorama vaut le coup d'oeil.

 Nous quittons le GR et poursuivons notre route jusqu'à la chapelle romane de Villard (14°siècle ) parfaitement restaurée, avec son magnifique clocher de pierres taillées et son gisant de Berthaud.

Plus loin, 63 séquoias géants nous font la haie d'honneur jusqu'à la D69 de Villeneuve en Montagne. Nous sommes tout petits, ils sont majestueux : 36 mètres de haut, 1m50 de diamètre.

 
Séquoia: provient d'un nom cherokee: See-quayah signifiant opossum. Ce nom a été donné à un chef indien métis (Georges Gist 1770-1843) qui inventa l'alphabet cherokee, en raison de sa persévérance et de sa ténacité. Les arbres ont été ainsi nommés par les indiens en hommage à cet homme.
Pour retrouver le GR, il nous faut faire un peu de route. Mais la vue est magnifique.


Le GR part sur la gauche, nous descendons à travers champ en direction du hameau des Bois, ça sent bon la camomille, les blés se parent de bleuets. Nous abandonnons à nouveau le GR et descendons jusqu'au Pont du Cul de Chat qui enjambe le Prédon.

Après le Bois de Roselet, nous atteignons la D 125  que nous quittons très vite pour suivre un grand chemin. Aux Chazeaux, nous approchons de St Julien. Il suffit de remonter vers le bois de la Garenne par un petit sentier et la boucle est bouclée.

Nous terminons notre randonnée à environ 13h30. Nous avons parcouru 13 km.  Il est grand temps de casser la graine sur l'aire de pique-nique, au bord de la Moucherie, à l'ombre de beaux arbres.

Merci à Jocelyne qui a participé à la reconnaissance d'une partie du circuit .

Catherine
 

La chapelle de Villard, chapelle romane du 14° .

 

Un personnage y dort depuis 1333. Il s'agit du gisant de l'évêque Berthaud né en 1315, évêque de Chalon, plus connu sous le nom de St.Barthaux (Bârto ou Berthaud) réputé pour soigner les articulations.
Dans le pré en contrebas de la chapelle, se trouve une source guérisseuse utilisée depuis des siècles. On remarque de curieux trous bien lisses à divers endroits de son corps, supplicié pendant plusieurs siècles par les fidèles, car les pèlerins grattaient un peu de poudre du granit du gisant aux articulations et mettaient cette poussière sur la paume. Ensuite ils allaient l'amalgamer à l'eau de la source située un peu plus bas, puis la buvaient. »
On peut néanmoins observer que son entre-jambe est bien creusé sans pour cela être une articulation ! Sans doute, comme tous les saints, devait-il soigner tout ce qui était défaillant
....


La légende de l'évêque St Barthaud

On dit que le corps de l'évêque fut apporté de Chalon sur un char traîné par des bœufs. On le déposa à l'endroit où il se trouve encore aujourd'hui. Le sol était déjà pavé, les murs non encore sortis de terre. Déchargé de son fardeau, l'attelage fit demi-tour, mais par miracle les roues de la voiture laissèrent une profonde entaille sur les dalles et les sabots des bêtes s'imprimèrent dans la pierre. Quant à l'église, elle fut selon la légende, bâtie en une nuit.
Il existait une fontaine sacrée, située en dessous de l'église. Elle était autrefois ornée d'une statue de l'évêque. On y venait en pèlerinage deux fois l'an. Le pèlerinage de St Berthaud se faisait le lundi de Pentecôte et le lundi de Pâques. 

 
 
     
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