Tu as l'air malin quand tu sors ton appareil photo et que tu constates que la batterie est restée à la maison ! Heureusement Catherine avait pris des clichés lors de la reconnaissance.
Voilà qui explique ce ciel bleu alors que nous avons connu un début de balade pluvieux et un ciel offrant cinquante nuances de gris. La boue était toujours là mais un passage final à travers un terrain herbeux nous évitera la corvée de nettoyage des godasses.
Nous n'étions que cinq : notre guide creusotine, Catherine, deux Symphorinois, Geneviève et Jean, un Mesvrien, Noël et un Broyant, Daniel.
Le parcours de 10 km était vallonné et nous l'avons bouclé à bonne allure tout en prenant le temps de faire de la lecture de paysage, les sommets des collines étant bien dégagés.
Nous n'aurons pas regretté d'avoir surmonté notre envie initiale de rester bien au chaud dans nos pantoufles d'autant que, pour conclure la randonnée, Geneviève avait pensé à une tisane au goût agréable et préparé un gâteau apprécié de nous tous.
Daniel
Cinquante
nuances de gris
Que dire pour raconter notre
randonnée ce dimanche 1er
mars ?
Si je vous dis « cinq
marcheurs, un appareil photo sans batterie, des flaques et de la boue à faire pâlir
d’envie un cochon chinois , des averses et du crachin, puis le souffle d’un
vent salvateur et des nuages qui laissent filtrer un rayon de soleil et la
pluie qui s’en va tomber ailleurs, dans le ciel cinquante nuances de gris, un bon gâteau à l’arrivée et le plaisir
d’avoir fait la nique au temps pourri »
Regretterez-vous de n’être
pas venus ?
Nous commençons par longer le
canal à Saint Julien sur Dheune et rejoignons le chemin à travers champs qui
conduit aux Jards et bifurque à gauche jusqu’au moulin Jean-Charles en ruines
et son joli pont de pierre sur le ruisseau de Verrière. Le chemin monte tout
doucement et nous arrivons sur le plateau, vue panoramique imprenable sur les
hauts du Creusot, La Baujarde, Essertenne et son clocher, les vignes du
Couchois, le mont Rome, Villeneuve-en-Montagne, l’allée des séquoias géants de
la chapelle Villard… Puis, nous prenons la petite route qui traverse le hameau
de Nuit et descend au moulin du même nom. De la côte 282 il nous faut tirer la
langue jusqu’à la côte 333. Passé Chazeaux, on prend le chemin à gauche qui va
nous conduire jusqu’au ruisseau de la Moucherie au creux du vallon. Reste une
dernière petite montée et nous arrivons au bois de la Garenne. Nous débouchons
à découvert derrière le cimetière de Saint Julien, le village est à deux pas de
là.
Catherine
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