Vingt bras au service de quelques têtes pensantes.

Pas moins de 10 AMURIENS sont réunis pour cette opération multitâches sur le circuit de Découvertes de la Louvetière.
D’un côté 5 Attilas : Noël, Daniel G, Jacques, Bernard S et un  nouvel adhérent adepte du bûcheronnage, Michel S.
De l’autre, des partisans de méthodes plus douces : Jacqueline G, Monique S, Daniel D, Bernard K et Michel T.
Les premiers ont décidé de réaliser les pontons qui franchiront les deux bras du ruisselet qui baigne un trésor, des nodules à Frankia fixés sur les racines d’un aulne auxquels Brigitte tient comme à la prunelle de ses yeux. Une zone de sécurité est délimitée pour éviter tout dégât fâcheux.
Ils commencent par sacrifier quelques acacias débités en tronçons de 80 cm. Ils partagent les plus gros en deux dans le sens de la longueur et les chargent dans la benne du tracteur de Daniel G. 




Un périple aventureux à travers bois s’en suit pour atteindre le théâtre des opérations. Il s’agit de se frayer une piste n’incitant pas des amateurs de hors-piste à venir fréquenter les lieux. Il faut éviter de sacrifier des essences nobles. Noël comprend le message 5 sur 5 et sait ce qu’il faut éliminer.
Les éléments de la passerelle sont amenés sur place (ou presque) car il faut parcourir une trentaine de mètres à pied pour les disposer sur les longerons. Ils sont alors cloués mais, faute de « crosses » en nombre suffisant, le chantier n’est pas tout à fait terminé. Le passage est cependant utilisable.






 Pendant ce temps, le second groupe dégage arbustes et poteaux  envahis par la végétation. Tour à tour, un fusain, notre orme planté l’automne dernier, un merisier, un érable et quelques panneaux retrouvent leurs aises. Un autre programme attend la valeureuse équipe, la plantation d’un sorbier et d’un sureau à grappes à un endroit approprié, conforme à l’indication apposée sur le potelet mis en place au début de l’année.




 Il est déjà midi. Pas question d’une pause prolongée autour d’un verre rempli d’un liquide ambré, ma foi encore tout à fait buvable, retrouvé lors du rangement du gourbi dans un carton abandonné depuis des temps immémoriaux.


La journée n’est pas terminée pour Daniel D. Son téléphone sonne. Jean, pris le matin par d’autres activités est impatient de mettre en place dès l’après-midi le panneau de rabattement prévu à proximité du panneau de départ du circuit de Découvertes.  Battons le fer pendant qu’il est chaud. L’emplacement est vite choisi, le trou d’implantation est creusé au milieu de cailloux récalcitrants mais qui caleront bien le mât scellé au mortier. Puis Jean déroule et découpe une feuille de papier au contact de la face arrière du grand panneau d’information. Elle servira de maquette pour le décor de cette surface blanche inesthétique. A chacun maintenant de faire des suggestions. 






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