Les Hauts de Charbonnat

Nous n’avions pas organisé de balade sur le circuit des Hauts de Charbonnat depuis le 25 avril 2009. Nous n’étions que 7 à avoir affronté une pluie continue.

Le 25 avril 2009
Ce matin, nous sommes pessimistes, les prévisions étant franchement désagréables. Pourtant 7 marcheurs se retrouvent sur la place de Charbonnat. Non, pas exactement car, de la voiture de Louise descendent deux jeunes étudiantes chinoises, Fanny et Caroline. Leurs prénoms ont été francisés. Nous sommes donc 9 puis finalement 10 quand Marie-Thérèse nous rejoint par des chemins détournés.
Le départ a lieu du hameau du Pilier. Nous réussissons à nous garer tant bien que mal, l’espace prévu ayant été fraîchement travaillé. Personne ne s’embourbe.
Je me demande si, à l’avenir il ne serait pas souhaitable de suivre d’abord la route goudronnée sur quelques hectomètres pour éviter le chemin rural dominé par le tas de fumier d’une ferme très mal tenue. Nous sautons par-dessus une rigole débordante de purin. Voilà une entrée en matière quelque peu décourageante. Il nous faudra revenir passer la tondeuse-débroussailleuse, ce chemin uniquement emprunté par des tracteurs n’étant pas entretenu. Nos jeunes étudiantes doivent regretter, à cause de l’odeur, le masque qu’elles portent à l’occasion chez elles en période de pollution. 
Nous trouvons en bordure de chemin un mustélidé mort qu'un connaisseur pourra peut-être nous identifier.

Heureusement, le reste du parcours nous rassérénera à part quelques passages barrés par des flaques d'eau qui nécessitent des acrobaties pas toujours couronnées de succès.
Le paysage est apaisant. 





Seule difficulté, la côte de Montjalmain nous fait passer de 300 à 460 m ce qui nous permet de dominer la vallée de l’Arroux et plusieurs villages. La visibilité est bonne. Au loin, les massifs d’Uchon et de La Certenue ferment l’horizon. 





De violentes bourrasques d’un vent de sud-ouest contrarient notre équilibre mais nous évitent la pluie. Nous ne sommes qu’à moitié rassurés car nous craignons des chutes de branches. Il n’en sera heureusement rien.




J’avais annoncé 11 km ; les GPS sont formels : 12, 300 km. Je m’incline devant le verdict de la technique.

Il y a bien quelques douceurs dans les coffres. Ce serait malvenu de les déguster à proximité de la ferme puante. Nous choisissons la coquette place du bourg de Charbonnat équipée d’une table de pique-nique. Le vent violent écourte un peu le rituel. Nous remontons dans nos véhicules, satisfaits d’une balade que nous qualifierons de tonique. 

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