Sur les hauteurs de Marmagne.

Les 15 Doux-Marcheurs ont parcouru ce jeudi 2 février, jour de la Chandeleur, le bois de Visigneux. Pas de crêpes à l'arrivée. Nous pouvons être certains que quelques-uns d'entre nous n'auront marché que pour s'autoriser au dîner une petite entorse à leur régime en ajoutant à ce dessert de circonstance du sucre, de la confiture ou du nutella histoire de reprendre les quelques grammes perdus l'après-midi. .
Nous nous retrouvons tous à la Plaine et commençons par une courte descente. Peu après, nous obliquons au nord à travers quelques broussailles piégeuses pour retrouver un chemin bien tracé. Nous avons reconnu le parcours à trois et, sûrs de notre mémoire et de celle de nos comparses, nous n'avons ni carte ni boussole. Cela nous vaudra quelques interrogations.  
Nous voici sur le sentier suivant la conduite qui amène l'eau des étangs du Plateau jusqu'au Creusot. Nous découvrons régulièrement des bornes marquées du S de Schneider. 
 


Au moment de couper la route goudronnée qui conduit au hameau, nous retrouvons 2 très douces randonneuses convalescentes qui rejoindront le groupe sur la partie plate. 

Nous avons une pensée pour les résistants qui sont morts, assassinés .


 
Maintenant, il faut remonter par un nouveau sentier tout ce que nous avons descendu. 
Nous nous faisons discrets en traversant sur quelques mètres une propriété privée mais nous ne savions pas comment l'éviter.
 Des voisins vigilants montent la garde mais nous laissent passer.



Le but de la promenade est l'étang Grillot, un havre de calme dans un cadre accueillant. 







 La glace fond lentement et Catherine en profite pour composer des tableaux surréalistes.





Jacques, le grand, prend les choses en main. Il est en terrain connu. Mais l'autre Jacques saurait où se trouve la grotte sarrasine. Changement de direction. Nos velléités d'exploration sont contrariées par des contraintes d'horaires mais c'est promis, la grotte sera le but d'une prochaine sortie. 

 
Voici d'ailleurs comment s'y rendre. L'endroit est à respecter et n'est, heureusement, accessible qu'à pied.
 
Un monstre gronde à quelques mètres, hachant les douglas et rejetant sur notre chemin branchages et écorces.


Des troncs sont martyrisés.





Jacques (le Grand) reprend le commandement et guide la troupe jusqu'au GR 137. Lors de la reconnaissance, nous avions fait demi-tour à 20 m du chemin, effrayés par les broussailles. Une longue traînée d'huile jalonne le sentier. Bidon renversé ou carter éclaté ? Encore une pollution que la nature devra subir. Après avoir pataugé dans quelques hectomètres de boue bien liquide, nous voici sur un peu de route goudronnée ce qui permettra de ne pas trop salir les tapis de sol de nos voitures.

Nous avons alterné zen attitude et active attitude. 







Le contraste entre le temps que nous avons subi lors de la reconnaissance et celui de ce jeudi était net.







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