C’est un parcours aux noms de sentiers évocateurs d’événements
locaux que nous suivons aujourd’hui, jugez plutôt : Le Pont de Fer, la
Sommière du Concasseur, la Ligne du Cul de Sac, le Chemin de l’Homme Mort.
Est-ce pour justifier son surnom de Snail que l’accompagnateur
du jour est parti avec un quart d’heure d’avance, à peine surpris de se
retrouver seul ? Heureusement, les réseaux téléphoniques si souvent
critiqués pour leur inefficacité auront permis de rétablir la situation et nous
nous retrouvons finalement à six.
L’orage de la veille a laissé des traces mais la pluie annoncée
pour ce matin hésite à tomber et finalement nous ne serons pas mouillés. Il
fait moins lourd que les jours passés ; le choix de marcher le matin et de
suivre un parcours ombragé rendent la randonnée plaisante. Nous n’aurons qu’une
seule côte un peu significative, la Sommière du Concasseur. Il devait
fonctionner à l’endroit où se trouvent les vestiges d’une carrière abandonnée.
Une clairière dominant une rupture de pente nous offrira le seul
point de vue de la balade mais sur quel horizon ? Deux pylônes qui nous
semblent assez proches mais en réalité à 3,7 km à vol d’oiseau nous servent de
repères. Ce sont les relais au sommet de la colline St Sébastien à proximité de
la Croix de la Libération. La visibilité n’est pas bonne. Il est difficile de
nommer les villages ou les hameaux au pied des monts du Morvan. Il faudrait
revenir par temps clair.
A 11 heures, la boucle est bouclée. Nous avons encore tout
loisir de profiter de la journée.
Le circuit en boucle.
Enfin, au complet.
Des messages obscurs sur cette pile de bois.
Pas la moindre trace de champignons sur les bas-côtés.
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