Un dimanche de décembre à Autun.



La météo annonçait « temps couvert » Effectivement, c'est couvert... situation nullement bizarre en cette saison où, lorsque la neige n'est pas au rendez-vous, les arbres sont tristes, tout nus et les sols gorgés d'eau.
Mais c'est mal connaître les Amuriens ! Ils sont 9 aujourd'hui à se présenter au départ, 7 filles et 2 garçons "bottés", "guêtrés", "bâtonnés" voire "gantés" et "doudounés" pour certains. Même pas peur ! 
C'est parti. Direction le plan d'eau du Vallon que nous longeons pour ensuite emprunter le joli sentier du trail des Eduens, un peu mouillé certes. Il donne une fausse impression de facilité car après quelques centaines de mètres le voilà qui monte tranquillement en lacets mais avec un peu de dévers, un sol glissant et par endroits un pourcentage respectable. Rien de tel pour s'échauffer ! Aujourd'hui en l'absence de Dominique c'est Noël qui sera notre gazelle et qui arrivera le premier sur la route forestière des Gorges. Nous slalomons à travers de belles flaques mais c'est plat donc facile ! Après une traversée de route nous voilà à l'entrée du chemin menant au parcours sportif. Nous le prenons pour nous retrouver à la route forestière des chômeurs (eh oui ! ils étaient occupés à des travaux d’intérêt collectif). Elle paraît longue, très longue cette route forestière où des piles de bois suivent d'autres piles de bois, où tout se ressemble, où l'on manœuvre pour éviter les grandes flaques d'eau et de boue. 
Nous tournons à droite pour emprunter la Sommière des Concasseurs. Elle monte mais les mollets et les cuisses sont chauds et ce n'est pas ce dernier petit dénivelé qui va nous faire peur quand même !
La fraîcheur se fait sentir, la nuit commence tout doucement à tomber, nous changeons de programme et décidons d’écourter la randonnée. Nous reprenons la route forestière goudronnée du Pont de Fer, le chemin du parcours sportif en direction de la cascade. Notre déception est grande quand nous constatons qu’elle n’a pas d’eau alors que l’Acoron coule à pleins flots. Le chenal de dérivation a besoin d’être remis en état. Les promoteurs du tourisme dupent les promeneurs en vantant l’originalité et la beauté de ce site. Nous arrivons à Couhard sans même un regard à sa Pierre, descendons le chemin des Manies redouté des genoux, longeons le cimetière  et nous voilà de retour aux voitures. 
Ce dimanche Daniel est parmi nous, donc il y une table pour le goûter ! La sienne qu’il met complaisamment à la disposition du groupe. Vin chaud, jus de pomme chaud, lait chocolaté, pain d'épices, meringues, fruits, tarte à la semoule, etc... Bref tout est là pour satisfaire notre gourmandise et nous réchauffer car la température flirte avec le zéro ! Vous êtes en quête de bonheur ? Ne cherchez plus ! Rejoignez-nous, il est présent à chacune de nos randos !















La cascade de Brisecou, un ouvrage artificiel.
En janvier 1593, le ruisseau dit de la Toison, ou Acoron, fournissait la force motrice à un atelier à roue hydraulique et le domaine de Brisecou ne comptait que cet “émouloir”. L’atelier existait déjà dans les années 1475, situé au lieu-dit En-Brisecoul, entre la “forest et garenne de Monmyen” et celle des bois Bougey appartenant à M. le Duc de Bourgogne.
La naissance du domaine de Brisecou
L’établissement, abandonné, a été repris à la fin du XVIIe pour y fabriquer des faux et des dards. L’atelier a été vendu en 1756 à un avocat d’Autun, qui a constitué par diverses acquisitions le petit domaine de Brisecou. Il est passé de main en main pour être finalement acquis par Hugues-Charles Desplaces de Martigny, qui acheta du côté de Couhard une parcelle boisée sur la pente sud du vallon. Il a alors fait construire un pavillon de plaisance dominant la gorge de Brisecou, a aménagé le pré du Buisson brûlé en jardin anglais et y a établi une dérivation du ruisseau pour former une chute d’eau. La cascade de Brisecou était née !
Inspiré par un article de Claude Chermain (CLP) JSL




La pyramide de Couhard.
Ce monument, également connu sous la dénomination de Pierre de Couhard, est un cénotaphe de l'époque gallo-romaine. Il se dresse à l'emplacement d'une des nécropoles de la cité d'Augustodunum, l'actuelle Autun. Cette cité fut fondée vers 16 av. J.-C. par Auguste pour remplacer l'oppidum gaulois de Bibracte. La cité devient rapidement un très important centre administratif romain comparable à Lugdunum, l'actuelle Lyon.
La construction de la pyramide de Couhard a certainement été réalisée au cours du 1er siècle apr. J.-C.. Ce monument était formé d'une base cubique de 10,50 m de côté surmonté d'une pyramide dont le sommet culminait à 33 m. Il était construit en petit appareil et matériaux divers. Cet assemblage forme un blocage intérieur qui, à l'origine, était recouvert d'un parement régulier. D'après un document datant du XVe siècle, ce parement aurait été constitué de marbre blanc. Il est plus probable que le revêtement était en calcaire. La date où le monument en a été privé n'est pas connue avec certitude, mais il fut visiblement utilisé pour la construction de l'église de Couhard. Les vestiges subsistants culminent actuellement à une hauteur de 25 m.
Les premières fouilles ont été effectuées en 1640 par l'abbé de Castille. Il perça un tunnel dans la pyramide afin d'atteindre la chambre intérieure. Mais la pyramide se releva être un monument plein. L'orifice est toujours visible sur la face sud-est. La découverte au XVIIe siècle d'un médaillon en or portant l'inscription "Gloria Aedorum Druidumque" fit attribuer le cénotaphe au druide Diviciac. La base du monument fut restaurée en 1840 par messieurs Desplaces et Martigny. Des sondages, notamment des fondations, furent effectués en 1801 et 1877. Ces différents travaux ne donnèrent aucun résultat. La seule découverte notable a été faite en 1960. Une tablette "magique" datée du IIe siècle a été trouvée à la base du monument. Cette tablette en plomb a 15,50 cm de longueur et 5,80 cm de largeur. Elle porte des incantations maléfiques rédigées en latin et en grec ainsi que le dessin d'une croix.
À l'heure actuelle, nous ignorons toujours l'identité du constructeur du monument et encore moins le nom du bénéficiaire de ce cénotaphe. La pyramide de Couhard a été classée Monument historique en 1840, ce qui en théorie en assure sa protection.
https://www.lieux-insolites.fr/saoneloir/couhard/couhard.htm


A l'opposé de ce vestige de la période gallo-romaine, se dressent dans la plaine autunoise les deux terrils des Télots, témoins d'une activité industrielle s'étalant de la fin du 19ème siècle au milieu du 20ème.


La mine des Télots exploite du schiste bitumineux d'âge autunien à Saint Forgeotà la limite de la villed'Autun.
L'extraction du schiste commence en 1824 à Igornay. De l'huile de schiste est produite dès 1837 pour l'éclairage public et les installations sont améliorées en permanence pour diversifier la production. La concession des Télots est accordée en 1865. La raffinerie complète l'usine de distillation du pétrole en 1936 et emploie plusieurs centaines d'ouvriers qui produisent du carburant pour automobile. Sous l'Occupation ce site est stratégique pour l'armée allemande qui le surveille et des actes de sabotages sont menés par la résistance locale et les alliés. En représailles les miliciens exécutent cinq ouvriers.
À la fermeture en 1957, le site est démantelé et partiellement démoli. Des vestiges des installations (ruines) et les deux  grands terrils marquant le paysage subsistent au début du XXIe siècle, envahi par une végétation particulière étudiée pour sa biodiversité.
Source : Wikipedia










 


 

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