Tartebouille ; ça sent le soufre.



Samedi 3 février : 19 courageux - dont une large majorité de courageuses - ont eu raison de ne pas croire une météo pessimiste. Temps couvert, certes, mais de bonnes conditions pour marcher.
Et si la balade est paisible dans son ensemble, elle commence par un solide crapeuchot initiatique qui mène au Vieux chateau:
"Montée par le passage très escarpé de la grotte de la Tartebouille (traquenard diabolique où les retardataires de la messe de minuit étaient harcelés par un démon jusqu'à ce qu'un sacristain le noie dans le bénitier de l'église Saint-Hilaire – autre version : Ste Marguerite l’enchaina avec sa ceinture).
Initialement propriété des seigneurs de Saint-Romain (sa présence est attestée au XIIème siècle), le château est ensuite acquis par les ducs de Bourgogne au XIVème siècle. Il est démantelé à la Révolution et les pierres servirent à reconstruire les maisons du village."
Halte rue du Presbytère où Catherine nous a fait profiter de son érudition:
"Deux stèles curieuses sont incluses dans un mur de la rue du Presbytère, l’une en anglais :
Psaume 19.1 : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l'étendue céleste annonce l'œuvre de ses mains. » La suite, “with moderate blessings be content” est le début d’un poème de Shakespeare : « contente toi de biens modestes …»
Tandis que le guide faisait son intéressant avec une traduction servilement pompée sur Internet:
"L’autre dans une langue étrange : Il s’agit en fait du texte hébreu transcrit en caractères latin du 10ème verset de la Genèse : « Le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni le bâton de chef d'entre ses pieds, jusqu'à ce que le tribut lui soit apporté et que les peuples lui obéissent ». "
(Même traduit, cela reste de l'Hébreu)
Un arrêt pour visiter rapidement l'église:
"Site clunisien. Chœur et le clocher du XVème. Sous le clocher-porche, imposants fonds baptismaux (provenant peut-être de la chapelle du château).
Les diverses statues datent des XVIème et XVIIème siècles
Restaurations aux XVIIème et XVIIIème siècles
 A la révolution, devint Temple de l’Être Suprême de Belle Roche."
Ensuite, place à la randonnée, avec une vue sur les anciennes carrières de Sampeaux
" Dolomie : Amendement calcaire et magnésien qui améliore la structure des sols lourds (La dolomie riche en magnésium se forme dans des milieux abiotiques impropres à la vie très riche en sels, a dit Brigitte)
Puis, une douce descente ouvre de larges vues sur des paysages aux noms qui donnent soif : Auxey-Duresse, Mercurey, Saint Romain …
Et la balade se termine sur un déballage de confections maison de ces Dames qui n’a pas fait regretter aux Messieurs d’être en minorité.
Les passages en italique sont extrait d’une « Escapade » à consulter sur www.louvetiere.fr (>Randonner alentour>Escapades).

L'originalité de St Romain

Une cadole
 
L'Henri BUISSON

Le Vieux Château

Les inscriptions

Le puits du château

Village de St Romain en Côte d'Or

La balade

Au départ


Le Vieux Château

















St Romain le Haut












Autour du vin et de la dolomie









St Romain le Bas





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