19 avril, notre marche douce aura connu un sérieux coup de jeune.


A la demande de l’association « Les Ateliers Nomades » AMUR a accueilli avec plaisir quelques familles autunoises pour la marche douce partant de l’aire de stationnement de l’étang des Cloix. Nous étions 37 au départ puis 40, trois de nos marcheurs étant stationnés à la digue de l’étang.
Pas moins d’une quinzaine de jeunes enfants en vacances chez les grands parents ou accompagnant leurs mamans autunoises conféraient au groupe un aspect inhabituel, la moyenne d’âge normale chutant de manière significative.
Les petits déjà présents l’an passé sur le circuit de la Louvetière n’avaient pas oublié que Bob leur avait taillé des bâtons de noisetier. Lui aussi s’en souvenait et, armé de son fidèle Opinel, il eut tôt fait d’équiper tous ceux qui le souhaitaient. 
Le parcours est jalonné de quelques panneaux didactiques : seconde vie d’un arbre mort, vestiges de l’aqueduc romain, histoire de la forêt de Montmain. Les Broyants apportent des informations supplémentaires sur la flore, anémones, pâquerettes, nénuphars, jonquilles, la cabane à livres, le mur de Montjeu que nous longeons sur plus d’un kilomètre. A la traîne, ce ne sont pas les « marmousets » de quatre ou cinq ans mais bien quelques seniors éprouvés par la chaleur exceptionnelle en cette saison et les misères liées à l’âge, sujet de conversation récurrent depuis quelques années.
Les consignes de Jane, l’animatrice, étaient précises ; la balade ne devait pas dépasser une heure trente. C’est pourquoi, après trois kilomètres, le groupe s’est scindé en deux. Vingt-six ont pris un sentier à droite alors que quatorze autres qui avaient tout leur temps ont choisi une option plus longue avec pour but la Croix de la Libération qui domine Autun et offre un vaste panorama sur plusieurs sommets du Morvan mais ni le Haut Folin, ni le Mont Beuvray situés au nord-ouest et dissimulés par la forêt ne sont visibles.
Bon sang ne saurait mentir. Les petites filles de Monique et Noël ont opté pour le grand parcours et elles impriment un bon rythme. Nous prenons le chemin du retour, croisons des motards corrects et obliquons sur la gauche là où le groupe avait éclaté pour éviter de longer trop longtemps le mur monotone  du parc du château de Montjeu.
Comme l’an passé, nous avons eu du plaisir à partager cette marche ouverte à des citadins peu habitués à ce genre d’exercice.






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