Qui qu’a dit ?


Vous pouvez retrouver le parcours effectué au départ du Breuil Ste Huguette sur openrunner 9476405.

Qui qu’a dit qu’une balade en hiver, c’est pas si mal ? Je ne vous le dirai pas...
En été, ce sont cinquante nuances de vert, couleurs de l’espoir mais en hiver, ce sont cinquante nuances de gris qui cadrent bien avec nos petits soucis, caillante, pieds humides, toux caverneuse, goutte au nez. Après cela qui osera dire que l’être humain n’est pas en harmonie avec la nature ?

Ah ! Le silence de l’hiver par temps de neige. Pas un croassement, pas un vrombissement de machine agricole, seul le pépiement divertissant d’une troupe de vieux qui parle thermolactyl et chocolat chaud, le tout ponctué par le tap tap des bâtons sur le goudron.

Parce qu’en hiver, on aime les routes goudronnées. Pas de pieds gonflés par un bitume surchauffé et même le plaisir de quelques glissades acrobatiques mais maîtrisées (de justesse) sur une plaque de verglas qui vous rappellent le bon vieux temps de votre enfance.

 Et dans les chemins boueux, les empreintes d’un pépère sanglier nous confèrent des ardeurs de Tartarin. Qu’il se présente ! Il ne fera pas le fier face à nos bâtons brandis à bout de bras et nos vociférations d’anciens combattants.

Mais nos cœurs fondent face à la détresse d’un troupeau englué dans la fange, réduit à se contenter d’un foin à demi moisi. Et quand une vache légèrement idiote ne réussit pas à se dégager d’une mangeoire piège, nous n’hésitons pas à risquer des coups de cornes pour lui prêter assistance.

On ne vantera jamais assez les charmes d’une balade hivernale.   



Halte à la pub mensongère !

Qui qu’a dit qu’une balade en hiver, c’est pas génial ? Je ne vous le dirai pas non plus...


Les photos de verts pâturages  sous un joli ciel bleu de l’affiche annonçant la marche douce du 24 janvier nous ont bien eus … Permettez que je rétablisse la vérité !  Il a fallu marcher 7 km dans un paysage  blanc comme neige (quel ennui !), tout d’abord sur la petite route verglacée de Ste Huguette (au risque de se casser la binette à chaque pas), face à la bise gelée , puis le long de la ligne TGV ( et on en a compté des trains !) au lieu-dit « le Paradis » (tu parles d’un nom !) pour enfin atteindre un chemin de terre boueux que nous avons suivi jusqu’aux Coutots et la ferme d’Epatigny. Cerise sur le gâteau, il a fallu se retaper une belle montée sur le goudron pour retrouver les voitures. Et qu’est-ce qu’on a eu froid !

Chat échaudé craint l’eau froide, on ne m’y reprendra plus ! 








































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