3 février, Montagny lès Buxy.


Sur les pelouses calcicoles de Montagny lès Buxy, un jour de février.

Ira, n’ira pas ? Nous  nous sommes tous posé la question. Nous avions peine à croire, en regardant le ciel couvert de ce matin que nous échapperions cet après-midi à la pluie voire à la neige, la température extérieure flirtant avec les 1 à 2 degrés.
Finalement, nous sommes 17 au départ dans le coquet village de Montagny lès Buxy dont certaines dénominations (rue du Goulot ainsi que plusieurs noms de domaines) ne laissent aucun doute sur l’activité principale du lieu. Nous délaisserons pourtant les pentes des coteaux plantés de vignes dont les raisins permettent d’obtenir un blanc apprécié et bien typé. Nous nous promènerons sur le plateau propice au développement des pelouses calcaires. Le circuit est annoncé pour une dizaine de kilomètres.  Lorsque nous sommes en terrain découvert, le vent frisquet et persistant incite à une allure soutenue. Par chance, nous empruntons des chemins légèrement encaissés et bordés par des haies hautes. La pyrale du buis a causé de gros dégâts et nous nous demandons si les arbustes repartiront au printemps. Nous effectuons un petit détour au bord de la falaise pour consulter une table d’interprétation du paysage. Le Mont Blanc est visible par temps clair. Nous nous contenterons de distinguer sur un autre versant le sommet enneigé du Mont Saint Vincent. Une Vierge monumentale domine les villages de Saint Vallerin et de Jully. Les immeubles chalonnais se distinguent mal dans le lointain. Nous descendons en pente douce sur de larges sentiers parfois glissants et boueux recouverts fréquemment par des flaques importantes. A mi-parcours, il faut bien remonter. Nous qui avons abandonné le projet d’une randonnée sur La Tagnière à cause de la chasse, nous tombons sur un panneau signalant une battue. Elle a lieu dans une combe parallèle à notre chemin. Deux chevreuils passent en trombe. Ils sont pistés d’assez loin par deux chiens braillards. Nous n’entendons pas de coups de feu mais quelques sons de trompes annonçant, nous l’espérons, la fin des hostilités ?  La côte n’est pas très rude. Elle est négociée sans beaucoup de difficultés. Nous voilà à nouveau dans le village. Dante retrouve une copine pour laquelle il avait eu le coup de foudre au départ. Il lui témoignera à nouveau des signes de la plus profonde amitié.
Nous voici aux voitures. Dominique nous présente deux plats de beignets auxquels nous faisons honneur, soucieux de retrouver les quelques grammes perdus lors de la balade. Nous ne négligeons pas non plus une brioche aux pralines, le tout arrosé de vin chaud et de tisanes. Il est temps maintenant de regagner nos pénates
Cette sortie serait à refaire au printemps quand les pelouses sont fleuries. 


























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