Télé-marche
douce 14 mai 1850
Après deux mois coincés chez soi
en 2020, l’idée de se déconfiner en 1850 est fort tentante, d’autant plus
qu’aucun dénivelé n’est annoncé sur les 3179 ko !
J’enfile ma biaude, mon masque et
mes sabots, prête à suivre Jacques sur l’écran noir de mes nuits blanches de mon PC. En route pour la Louvetière.
On a du mal à imaginer
aujourd’hui que ce tas de pierres envahi de ronces et cette vague dépression
dans les bois ont abrité un petit peuple laborieux de cultivateurs,
domestiques, journaliers, un certain Nectoux, tisserand, dans son appentis froid
et humide, et sa mère Reine Blondeau…On a du mal à imaginer qu’ils ont vécu et
travaillé là, dans des petites fermes, des modestes maisons ou des abris de
fortune. Des 24 cheminées, il ne reste rien mais, grâce à notre guide, on les
voit à nouveau fumer, on aperçoit encore un caraco ou une veste en gros
drap sécher sur un fil à linge !
Un grand merci à Jacques pour
cette télé-marche douce et ce télé-travail de fourmi !
Liste
non exhaustive des avantages de la télé-marche douce pour ceux qui ne
l'auraient pas tentée :
•
on
respecte largement les 100 km du domicile autorisés
•
on
peut la faire en claquettes et en pyjama
•
on
se préserve des tiques des bois
•
on
en revient sans boue aux semelles
•
on
ne risque pas d'élongation ni de déchirure musculaire
•
on
peut partir et revenir à n'importe quelle heure
•
on
évite la pluie, le coup de froid ou l'insolation
•
on
y va à son rythme sans s'essouffler
•
on
en revient avec des billes pour briller en société.
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