Marche douce à Etang sur Arroux.

Le parcours : 8,7 km : D=71 m

Le temps, ce matin, n’incite pas à l’optimisme. L’embellie d’hier a de nouveau fait place à la pluie et à la brume. Heureusement, au fil des heures le ciel se dégage peu à peu.

A 14 heures, nous sommes 13 sur le parking du cimetière d’Etang au départ de cette marche douce donnée pour 6 km par Bernard, notre guide du jour. Les plus prudents ont prévu un poncho pour l’instant roulé en boule au fond du sac. La température est plutôt clémente et des gouttes de condensation risquent de se former à l’intérieur des K-Ways dépourvus d’une doublure molletonnée. Nous retrouvons avec plaisir quelques anciens qui font leur retour ainsi que des nouveaux adhérents.

Il n’y a pas que des doux marcheurs. Chacun marche à son rythme et des haltes régulières permettent de se regrouper. Le parcours ne présente pas de grandes difficultés. Il s’élèvera progressivement jusqu’à son point culminant à Velet, hameau qui abrite le lycée forestier et l’école de la deuxième chance, Ces établissements, pour des motifs contestables sont menacés d’être déplacés ailleurs dans le département.

Nous alternons petites routes et sentiers agréables mais boueux la plupart du temps. Cette rando est à faire en hiver. En été, elle manquerait d’endroits ombragés. Des chênes majestueux bordent les chemins. Il ne faut pas moins de trois personnes se tenant par la main pour faire le tour des plus gros troncs.

Trois chevreuils avalent de leurs foulées élégantes la pente d’une colline, un lièvre longe un muret avant de disparaître, un ragondin s’aventure à quelques mètres d’un ruisseau en quête d’herbe fraîche. Quel est l’avenir de la faune sauvage ? Les humains leur laisseront-ils une chance de survivre ? Nous évoquons leur intelligence et leurs capacités d’adaptation.

Nous formons une ronde. Nous n’allons pas jouer à la chandelle mais partager quelques historiettes émoustillantes, une habitude bien ancrée dans le déroulement des marches douces.

Nous longeons l’Arroux aux crues parfois impressionnantes avant de rejoindre les voitures et de comparer sur nos GPS la longueur de ce parcours. Nous l’estimons à un peu moins de 9 km. Nous sommes largement au-dessus des 6 annoncés mais satisfaits de ne pas trop ressentir la fatigue et reconnaissants à Bernard de nous avoir permis de repousser quelque peu nos limites. 

Le groupe au départ. 

 
La file s'allonge. 

Les petits groupes se forment et les discussions vont bon train. 

On se regroupe régulièrement


Il avait fallu s'y mettre à trois se tenant par la main pour faire le tour d'un tronc volumineux.

Qu'est-ce qui a bien pu se passer ? 

Le lierre colonise les chênes.

Quelle aubaine pour les insectes !

Certains secteurs étaient bien gadouillous

Mais les paysages étaient reposants.

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